Au cours de ces dernières années, le prix des loyers a explosé partout dans le monde, notamment dans les centres urbains où ils n’ont jamais été particulièrement abordables. Aujourd’hui, payer le prix fort est devenu la norme pour habiter là où ça bouge. Pourtant, certains endroits sont tellement chers que seuls les plus fortunés peuvent encore se permettre d’y vivre.

Pour mieux comprendre cette réalité, nous avons analysé la plus grande base de données mondiale sur le coût de la vie. Nous avons pu déterminer le loyer moyen des appartements d’une chambre en centre-ville dans les 25 pays les plus chers.

Découvrez les pays qui figurent parmi les 25 destinations les plus chères au monde pour louer un appartement.

Adaptation française par Charline Pelletier

Basée en Serbie, Numbeo, la plus grande base de données mondiale sur le coût de la vie « s’appuie sur les contributions des utilisateurs et des données collectées manuellement auprès de sources faisant autorité » pour établir les prix moyens dans les différentes régions du monde.

Numbeo recueille essentiellement les informations auprès de plus de 823 000 contributeurs. Ces données qui affluent continuellement sont complétées par celles provenant d’organisations reconnues telles que les institutions gouvernementales. Pour garantir la qualité et la fiabilité de ses indicateurs, Numbeo privilégie les sources officielles des institutions qui ont une valeur trois fois supérieure à celles fournies par les utilisateurs – et elles sont actualisées deux fois par an.

Nous avons utilisé les dernières données enregistrées. Cependant, les éléments inclus, les prix et les classements peuvent évoluer. Tous les prix ont été convertis en euros.

En Amérique latine, la location d’un logement est la plus chère au Panama. Au cours de l’année 2024, les prix y ont augmenté de 12 %. Aujourd’hui, un appartement d’une chambre en centre-ville coûte en moyenne 850 euros par mois.

Destination très prisée des retraités nord-américains, le Panama subit une forte demande qui fait grimper les prix. Les loyers restent cependant relativement abordables pour les expatriés américains et canadiens. Les coûts mensuels pour un logement d’une chambre varient considérablement : d’environ 291 euros dans le centre de villes plus petites telles que Santiago et Chitré, jusqu’à 2 432 euros dans les quartiers les plus huppés de Panama City.

La location d’un appartement d’une chambre au cœur d’une ville belge revient à environ 830 euros par mois. Toutefois, les prix ont récemment flambé. Selon une étude récente des fédérations immobilières CIB et Federia, la hausse des taux d’intérêt a entraîné une baisse des nouveaux projets de construction et de transformation, ce qui a réduit l’offre.

L’étude révèle également les endroits les plus chers pour louer un logement dans ce pays, où 27,5 % de la population est locataire d’après Eurostat (l’organisme de statistiques de l’Union européenne). Le quartier bruxellois verdoyant de Woluwe-Saint-Pierre arrive en tête, suivi d’Ixelles et d’Uccle.

La Suède compte proportionnellement plus de locataires que la Belgique, représentant 35,8 % de sa population. Depuis plus de 100 ans, le pays applique des mesures strictes de réglementation des loyers. Si ces plafonds profitent aux locataires existants, ils contribuent également à la pénurie de logements et à l’émergence d’un marché noir de la sous-location, dont les prix sont parfois absurdes.

Le loyer mensuel moyen d’un appartement d’une chambre en centre-ville s’élève à 9 899 couronnes suédoises, soit 861 euros.

La location est encore plus courante en Autriche, où 48,6 % de la population est locataire, l’un des taux les plus élevés au monde. Dans les centres-villes, le loyer moyen pour un appartement d’une chambre est de 867 euros par mois.

Le pays se distingue par un excellent système de logements sociaux. Selon le journal britannique The Guardian, un quart des habitants de Vienne louent leur domicile à des prix abordables auprès des autorités locales. En revanche, les loyers du secteur privé dans les centres-villes aisés restent élevés, ce qui fait grimper la moyenne nationale.

L’Allemagne est l’un des rares pays au monde, et l’un des trois premiers de ce classement, où les locataires sont plus nombreux que les propriétaires. Ils représentent 52,4 % de la population selon les données de Numbeo.

Contrairement à l’Autriche, le logement social est peu développé en Allemagne. D’après Eurostat, seulement 2,7 % du parc immobilier est détenu et loué par les autorités locales. La grande majorité des locataires se tournent donc vers le secteur privé, où les prix sont passés d’un niveau plutôt attractif à un niveau excessivement élevé. Entre 2010 et 2022, les loyers dans les grandes villes ont bondi de 70 %. En Allemagne, le loyer mensuel moyen pour un appartement d’une chambre dans le centre d’une zone urbaine est de 893 euros.

À la différence de l’Allemagne, une proportion bien plus faible de la population portugaise loue son logement, soit 22,2 %. Seuls 2 % des biens sont des logements sociaux. En 2024, les loyers ont fortement augmenté, en moyenne de 9,1 % à l’échelle nationale. L’arrivée massive des digital nomads (ou « nomades numériques » en français) est souvent citée comme l’une des principales causes de cette hausse, ou du moins considérée comme un facteur contributif majeur. La demande de logements urbains est plus importante que jamais, notamment à la suite d’un programme de visas d’un an destiné aux travailleurs à distance.

Au Portugal, un appartement d’une chambre en centre-ville coûte aujourd’hui en moyenne 970 euros par mois.

À Chypre, environ 30,4 % de la population vit en location. Le pays est confronté à une crise de l’accès au logement, et ce malgré les mesures mises en place par le gouvernement. Le loyer mensuel moyen d’un appartement d’une chambre en centre-ville est aujourd’hui de 980 euros.

Les recherches d’Eurostat indiquent que Chypre possède l’un des parcs immobiliers les plus vétustes de l’Union européenne : 39 % des habitants vivent dans des conditions précaires. Des logements « dont le toit fuit, les murs, sols ou fondations sont humides, ou encore présentant de la moisissure autour des fenêtres et sur les sols ». Par ailleurs, 11 % des personnes interrogées ont déclaré avoir rencontré des difficultés de logement au cours de leur vie, un chiffre nettement supérieur à la moyenne européenne.

Le marché locatif maltais est très restreint, tant par la petite taille du pays que par son faible nombre d’habitants. Ils sont majoritairement propriétaires, et seuls 17,4 % de la population sont locataires. De plus, 90 % de ces locataires sont des ressortissants étrangers. Une grande partie d’entre eux travaille dans le secteur des jeux et paris en ligne, en plein essor à Malte. En 2024, cette industrie représentait 12 % du PIB du pays.

Comme au Portugal, la demande croissante des expatriés augmente les prix des locations. Actuellement, le loyer moyen pour un appartement d’une chambre à Malte est de 991 euros.

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Les loyers ont également explosé en Espagne. Selon les données d’Eurostat de 2022, les locataires représentent 24,6 % de la population. Les prix ont atteint des niveaux records, en particulier dans les zones urbaines. L’augmentation des locations touristiques de courte durée a réduit l’offre des logements locatifs à long terme. Une situation aggravée par de nouvelles réglementations qui rendent la location peu attractive pour les propriétaires. Aussi, 1,1 % seulement du parc immobilier national est constitué de logements sociaux abordables, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.

Aujourd’hui en Espagne, le coût moyen d’un appartement d’une chambre en centre-ville est de 995 euros par mois.

Selon le recensement de 2023, la proportion de locataires a diminué en Nouvelle-Zélande. Les propriétaires représentent désormais 66 % de la population, contre 64,5 % lors du recensement de 2018.

Les prix des loyers ont fortement augmenté ces dernières années, mais ils ont baissé en 2024. Face à la crise du coût de la vie et à la hausse du chômage, de plus en plus de jeunes émigrent, restent plus longtemps chez leurs parents ou vivent chez des proches. Ces différents facteurs sociaux contribuent à accroître l’offre de logements disponibles. En Nouvelle-Zélande, le loyer moyen d’un appartement d’une chambre en centre-ville est de 1 845 dollars néo-zélandais, soit 1 003 euros par mois.

Contrairement à son voisin le Danemark, la Norvège compte moins de personnes vivant en location : seulement 20,6 % de locataires pour 79,4 % de propriétaires.

Ces dernières années, les loyers ont augmenté de 20 %, en particulier à Oslo, suivie de Bergen et Stavanger. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des coûts de l’énergie, ainsi qu’à une pénurie d’offres de logements. Cette pénurie s’explique notamment par des taxes plus élevées et des biens locatifs de longue durée convertis en locations de vacances à court terme. En Norvège, louer un appartement d’une chambre en centre-ville coûte aujourd’hui en moyenne 13 000 couronnes norvégiennes, soit 1 108 euros par mois.

Selon l’indicateur Vivre mieux de l’OCDE, le Danemark surpasse la plupart des pays en matière d’emploi, d’éducation, de santé, de qualité environnementale, de liens sociaux, d’engagement civique et de satisfaction de vie. Copenhague, notamment, a souvent été reconnue comme l’une des villes les plus agréables à vivre au monde. À l’instar des autres villes scandinaves, elle est réputée pour être particulièrement chère.

Le loyer mensuel type d’un appartement d’une chambre en centre-ville au Danemark est d’environ 8 325 couronnes danoises, soit 1 115 euros. Le marché de la location y est très encadré et plus de 40 % des habitants sont locataires. Si le loyer moyen n’est pas modeste au Danemark, le pays s’impose néanmoins comme un grand pourvoyeur de logements sociaux abordables. Ils représentent plus de 21 % des habitations, soit bien au-dessus de la moyenne de l’UE de 7,5 %.

La proportion de locataires est en hausse en Israël. Le dernier recensement effectué par le bureau des statistiques du pays indique que 32,4 % des ménages israéliens sont aujourd’hui locataires, contre 30,4 % en 2019.

Les conflits au Proche-Orient, avec le Hamas et le Hezbollah, ont bouleversé le marché immobilier israélien sous différents aspects. Ainsi, parmi ces conséquences, la construction s’est presque complètement arrêtée. Les évacués de guerre fuyant la frontière nord d’Israël ont également fait grimper les prix des loyers. Un appartement d’une chambre en centre-ville s’élève désormais en moyenne à 4 501 shekels israéliens, soit 1 201 euros par mois.

Au Canada, 33 % de la population vit dans un logement loué. Montréal est la ville avec le taux le plus élevé de locataires : plus de 63 % des foyers. Richmond, en Colombie-Britannique, a quant à elle connu la plus forte croissance : en cinq ans, les locataires sont passés de 17,6 % à 28,7 %. Au Canada, le vieillissement de la population stimule également la demande locative : les personnes âgées de 65 ans et plus louent davantage, notamment à Terrebonne, au Québec.

Après la pandémie de Covid-19, les loyers ont atteint des sommets historiques. Ils ont commencé à baisser récemment. En octobre 2024, les prix ont baissé sur un an de 1,2 %, selon le site immobilier Rentals.ca. Il s’agit de la première baisse annuelle depuis juillet 2021. Néanmoins, les loyers restent élevés, avec une moyenne de 1 868 dollars canadiens (1 270 euros) par mois pour un appartement d’une chambre en centre-ville.

Au Royaume-Uni, 35 % de la population est locataire et subit de plein fouet la hausse des loyers depuis la pandémie. Selon l’office britannique des statistiques, les habitants sont revenus en masse dans les zones urbaines après les confinements, ce qui a fortement augmenté les prix. L’offre limitée et le durcissement des réglementations pour les propriétaires entretiennent cette dynamique. Depuis 2022, Londres a notamment vu ses loyers bondir de 26 %.

Aujourd’hui, louer un appartement d’une chambre dans une ville britannique coûte en moyenne 1 065 livres sterling (1 265 euros) par mois.

L’Australie traverse une crise majeure d’accès au logement, qualifiée de complètement « folle » par le journal australien The Courier Mail. Ces dernières années, les 31 % de la population vivant en location ont été frappés par des hausses à répétition, alimentées en grande partie par une spéculation immobilière effrénée.

D’après le site d’information News.com.au, les loyers médians sont montés en flèche depuis la pandémie : de 51 %. Les logements sociaux n’ont eux que faiblement progressé. Au premier trimestre 2024 – la saison la plus chère de l’année –, les loyers étaient 7,8 % plus élevés qu’à la même période en 2023. Toutes les grandes villes ont été touchées par ces augmentations, sauf Hobart où les prix sont restés stables. Perth a enregistré la plus forte hausse, avec une progression de 9,9 %.

Aujourd’hui, le loyer mensuel type d’un appartement d’une chambre est de 2 206 dollars australiens, soit 1 329 euros par mois.

Environ 29 % de la population néerlandaise est locataire. Les Pays-Bas possèdent la plus grande proportion de logements sociaux en Europe, soit plus de 34 % du parc résidentiel total. Malgré cette caractéristique, les loyers dans le secteur social ont fortement augmenté au cours de l’été 2024, marquant une hausse inédite, la plus importante depuis des années.

Pendant ce temps, les loyers du secteur privé deviennent de plus en plus chers. Tout cela entraîne une explosion des loyers à des niveaux qui dépassent les budgets. Aux Pays-Bas, un appartement d’une chambre en centre-ville s’élève aujourd’hui à 1 403 euros par mois.

Comme aux Pays-Bas, une proportion similaire de la population qatarienne est propriétaire de son logement. Selon le journal d’affaires CEOWORLD magazine, 69,1 % des habitants possèdent leur bien, tandis que le reste loue.

Depuis que le pays a accueilli la Coupe du monde de football de 2022, les prix des loyers au Qatar ont baissé. Le boom de la construction lié à l’événement a entraîné une surabondance de biens immobiliers, ce qui a diminué les prix. Néanmoins, la location reste chère au Qatar, avec un appartement d’une chambre en centre-ville coûtant en moyenne 5 526 riyals qataris par mois, soit 1 489 euros.

Les locataires représentent une part bien plus importante de la population des Émirats arabes unis, surpassant largement les propriétaires, avec un pourcentage de 58,3 %. Cela s’explique notamment par un faible taux de propriétaires parmi les expatriés, qui constituent une grande majorité de la population. À l’inverse, le taux de propriétaires est estimé à 90 % chez les nationaux des Émirats.

En 2024, la forte demande fait exploser les montants des loyers. Toutefois, l’arrivée prévue, en 2025, de 100 000 nouvelles propriétés sur le marché à Dubaï devrait stabiliser les prix. Aujourd’hui, le loyer mensuel moyen pour un appartement d’une chambre en centre-ville est de 5 960 dirhams émiratis, soit 1 573 euros.

En Irlande, près d’un tiers de la population est locataire, 29,5 % exactement. Ces habitants subissent une escalade constante des coûts des loyers. Des années de sous-investissement dans le logement après la crise financière mondiale de 2008, combinées à une croissance rapide de la population, ont entraîné une pénurie de biens résidentiels, faisant grimper les prix de l’immobilier. Parallèlement, malgré les efforts déployés par le gouvernement pour maîtriser le marché locatif, les loyers continuent d’enfler.

Aujourd’hui, le loyer mensuel moyen pour un appartement d’une chambre en centre-ville atteint 1 589 euros. Par ailleurs, les appartements ne représentent que 18,7 % du parc immobilier irlandais, la proportion la plus faible de l’UE.

La crise financière mondiale de 2008 est l’une des principales causes de l’envol des prix des loyers aux États-Unis. Selon Jennifer Ludden, journaliste pour le média de service public américain NPR, cet effondrement déclenché par la crise des subprimes (les prêts hypothécaires à risque) a conduit de nombreux constructeurs à la faillite : « Les économistes affirment que pendant presque dix ans, les États-Unis n’ont pas construit suffisamment de logements. Cela a mené à un marché incroyablement tendu », explique-t-elle.

La situation du marché locatif aux États-Unis s’est encore aggravée sous l’effet d’une forte demande liée à la pandémie, suivie d’une inflation élevée et d’une hausse des taux hypothécaires. La location est aujourd’hui extrêmement chère. Un appartement d’une chambre en centre-ville coûte en moyenne 1 759 dollars (1 725 euros) par mois. Aussi, la proportion de locataires ne cesse de croître dans le pays, atteignant désormais les 34,4 %. Les perspectives restent préoccupantes pour cette part de la population.

Les prix des loyers au Luxembourg ont également connu une forte hausse ces dernières années. Aujourd’hui, un appartement d’une chambre dans le centre-ville du riche Grand-Duché se loue en moyenne 1 697 euros par mois.

Les locataires représentent 27,6 % de la population, et ce chiffre est en augmentation. Un phénomène similaire à celui observé aux États-Unis : les taux d’intérêt et d’hypothèques élevés semblent inciter de nombreux acheteurs potentiels à se tourner vers la location. Selon la publication financière luxembourgeoise Delano, cette situation stimule la demande et fait monter les prix dans le secteur locatif.

Pays de locataires par excellence, la Suisse est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de personnes vivant en location : environ 57,7 % de la population. Elle possède également la plus grande proportion d’appartements du continent. Cette situation s’explique non pas par une préférence culturelle, mais principalement par les prix exorbitants de l’immobilier. Toutefois, les locataires suisses bénéficient de droits très solides.

Cela étant, louer en Suisse n’est certainement pas une option bon marché. Les prix ont d’ailleurs considérablement augmenté ces derniers temps, du fait d’un contexte de pénurie de logements. Un manque d’offre qui découle d’une baisse des constructions de nouveaux logements et à des flux migratoires accrus. En Suisse, un appartement d’une chambre en centre-ville coûte en moyenne 1 674 francs suisses, soit 1 789 euros par mois.

Hong Kong figure dans le classement de Numbeo au même titre qu’un pays. Cette région administrative spéciale de Chine est depuis longtemps tristement célèbre pour ses coûts de logement astronomiques. Hong Kong présente un espace très limité et une demande constamment soutenue de la part d’un trop grand nombre de locataires, presque plus nombreux que les propriétaires.

Ce contexte crée un marché extrêmement concurrentiel qui propulse les prix à des niveaux stupéfiants. Une situation telle qu’une tendance à la création de micro-appartements a vu le jour. Il existe même des « maisons-cercueils » ultra étroites pour les résidents les plus modestes qui peinent à survivre dans ce marché impitoyable.

La location d’un appartement d’une chambre au cœur de Hong Kong coûte aujourd’hui en moyenne 16 854 dollars hongkongais, soit 2 123 euros par mois.

Tout comme Hong Kong, Singapour est une ville-État dotée d’une superficie extrêmement réduite, d’une population dense en perpétuelle croissance et d’une économie florissante. Une configuration propice aux hausses vertigineuses des loyers. L’explosion de la demande post-pandémie a hissé les prix à des sommets stratosphériques. Bien qu’ils aient légèrement diminué en 2024, les coûts restent très élevés.

Fait intéressant, le taux de propriété à Singapour est très important, atteignant 89,7 %, et les habitants peuvent profiter de logements sociaux abordables, ainsi que de diverses allocations. Par conséquent, les prix élevés ont tendance à impacter essentiellement les expatriés. Aujourd’hui, un appartement d’une chambre coûte en moyenne 3 651 dollars singapouriens, soit 2 605 euros par mois.

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