Beaux quartiers : découvrez où vivent les plus grosses fortunes du monde
Des maisons grandioses dans les rues les plus chères du monde

Ici, les rues ne sont peut-être pas pavées d’or, mais les prix de l’immobilier s’en approchent ! Les artères les plus luxueuses du monde dévoilent des demeures hors norme, fréquentées par des célébrités et des milliardaires, avec des équipements dignes des plus grands palaces.
Poursuivez votre lecture et découvrez sans plus attendre les rues les plus chères de la planète…
Adaptation française par Laure Bartczak
La Zagaleta, Málaga, Espagne

La rue la plus chère d’Espagne en 2024 se situe à La Zagaleta, un domaine résidentiel luxueux dans la province de Málaga. Cette enclave se trouve sur un tronçon particulièrement prisé de la Costa del Sol, à moins de 22 km de Marbella, le terrain de jeu des plus fortunés.
Aussi connue sous le nom de Cota Zagaleta, la route sinueuse du domaine est bordée de maisons somptueuses affichant des prix vertigineux. Selon le journal espagnol SUR, le prix moyen d’une propriété dans ce secteur est de 12,3 millions d’euros.
La Zagaleta : d’abord le domaine d’un milliardaire

Si certaines régions de la Costa del Sol attirent depuis longtemps les acheteurs fortunés, La Zagaleta est le nouvel épicentre des ultrariches. Le terrain sur lequel ce domaine est sorti de terre appartenait précédemment au milliardaire saoudien Adnan Khashoggi. Le club-house de La Zagaleta aurait originellement servi de résidence à cet homme d’affaires, tandis que la vaste propriété accueillait des chevaux arabes et une impressionnante collection d’art.
En 1990, la propriété de 900 hectares a été cédée à des investisseurs qui ont métamorphosé ce domaine rural en un véritable paradis de propriétés de prestige.
La Zagaleta : le luxe au quotidien

Les résidents de l’enclave bénéficient d’une sécurité renforcée, avec un périmètre clôturé surveillé 24 h/24. Des gardes sont également postés aux entrées nord et sud, où chaque invité doit obligatoirement fournir une pièce d'identité.
Les propriétaires profitent d’une gamme d’équipements exclusifs, comprenant deux parcours de golf, un club équestre avec écuries, paddocks et services de toilettage, un club de tennis, des sentiers de randonnée et d’équitation, un service de conciergerie et un agenda événementiel exclusif.
La Zagaleta : des villas hors normes

La Zagaleta compte environ 230 villas luxueuses et l’enclave devrait à l’avenir atteindre les 420 propriétés, grâce aux nombreuses parcelles encore disponibles.
On peut voir sur la photo ci-contre l’une de ces impressionnantes villas. Mise en vente par Monarch Estates en décembre 2024, cette propriété exceptionnelle propose plus de 2 000 m² d’espace de vie sur un terrain paysager de 0,9 hectare.
La Zagaleta : où l’intérieur et l’extérieur ne font plus qu’un

La créatrice de contenu Viktoria Gorska, spécialisée dans la présentation de maisons de luxe, a visité cette villa en mai 2024.
Au cœur de cette nouvelle demeure, huit chambres et autant de salles de bains côtoient de somptueux espaces de réception imaginés par des architectes. De grandes baies vitrées accordéon effacent la frontière entre intérieur et extérieur, tandis que la piscine à débordement révèle une vue à couper le souffle sur la mer et les montagnes environnantes.
Boulevard John-Fitzgerald-Kennedy, Antibes, France

La Côte d’Azur attire depuis des siècles les plus grandes fortunes de ce monde. Un lieu en particulier se distingue par son exclusivité légendaire : la station balnéaire d’Antibes. La péninsule de la ville, le cap d’Antibes, a même été surnommée la « baie des milliardaires » en référence à ses innombrables demeures luxueuses.
Selon les données de 2024 du site d’immobilier français Meilleurs Agents, la rue la plus chère de ce secteur, et par extension l’une des plus coûteuses de France, est le boulevard John-Fitzgerald-Kennedy.
Boulevard John-Fitzgerald-Kennedy : des villas historiques de toutes parts

Quelques-unes des plus imposantes villas historiques de la région jalonnent le boulevard John-Fitzgerald-Kennedy. Parmi les plus remarquables, Les Chênes verts, une demeure majestueuse surplombant l’océan depuis le milieu du XIXe siècle.
Centre créatif privilégié de nombreux artistes au fil des siècles, cette villa est l’œuvre de l’architecte Auguste Abeille qui l’a conçue pour le célèbre dramaturge et romancier français Adolphe d’Ennery. Ce dernier, accompagné de son ami écrivain Jules Verne, y aurait passé plusieurs hivers à travailler sur l’adaptation théâtrale du Tour du monde en 80 jours.
Boulevard John-Fitzgerald-Kennedy : un monument emblématique

Le boulevard tout entier est imprégné d’histoire : le président américain John F. Kennedy, dont il tient le nom, y passait régulièrement des vacances pendant son enfance, et cet endroit resta un de ses lieux préférés tout au long de sa vie. JFK résidait fréquemment dans l’un des bâtiments les plus emblématiques de la rue, l’Hôtel du Cap-Eden-Roc, que l’on aperçoit sur cette photo.
Connu auparavant sous le nom de Villa Soleil, l’hôtel fut construit pour le magnat de la presse Auguste de Villemessant, fondateur du journal Le Figaro. Cette batisse du XIXe siècle a accueilli de nombreux écrivains à partir de 1870, avant d’ouvrir ses portes aux vacanciers en 1889.
Boulevard John-Fitzgerald-Kennedy : au cœur de la haute société

L’architecture du bâtiment est toujours aussi impressionnante aujourd’hui, des carrelages à cabochons classiques aux impressionnantes fenêtres cintrées, en passant par les lustres étincelants.
Encore aujourd’hui au cœur de l’agenda des élites, l’Hôtel du Cap-Eden-Roc s’anime notamment durant les deux semaines du Festival de Cannes. En mai 2024, il a par exemple déroulé le tapis rouge au gala de charité organisé par Demi Moore, en présence d’un grand nombre de célébrités telles que Heidi Klum, Kelly Rowland ou encore la Duchesse d’York.
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Boulevard John-Fitzgerald-Kennedy : entre traditions et modernité

Avec une histoire aussi prestigieuse, il n’est pas étonnant que le prix des propriétés atteigne 11 000 euros le m², selon les chiffres publiés en mars 2024 par Meilleurs Agents.
Outre les innombrables villas historiques, de nombreuses demeures modernes font également leur apparition, construites dans la région par de nouveaux milliardaires. Pour preuve, ce chef-d’œuvre moderne érigé sur le boulevard, protégé par une façade blanche de métal perforé.
Chemin de Ruth, Cologny, Suisse

Face au Mont Blanc et dominant les eaux paisibles du lac Léman, la commune très sélecte de Cologny est un havre de paix pour les magnats des affaires, héritiers, diplomates et célébrités en tous genres à la recherche d’un lieu tranquille pour se ressourcer. Les rues étagées serpentent à flanc de colline, offrant des parcelles pittoresques avec une vue à couper le souffle.
Parmi les avenues boisées de la ville, le chemin de Ruth est considéré comme la rue la plus prestigieuse de Cologny. Cet axe est jalonné de propriétés historiques et de nouvelles villas d’exception.
Chemin de Ruth : des prix immobiliers stratosphériques

Le prix de vente médian des maisons à Cologny avoisine les 5,7 millions de CHF (6,1 M€), selon la plateforme suisse d’évaluation immobilière RealAdvisor.
Cependant, les propriétés situées sur le chemin de Ruth (en photo ici) changent souvent de mains pour des montants bien plus élevés. L’agence immobilière internationale Engel & Völkers rapporte que les maisons de cette rue peuvent se vendre à plus de 30 000 CHF (32 000 €) le mètre carré.
Chemin de Ruth : un aimant à milliardaires

Les grandes fortunes de ce monde résident sur le chemin de Ruth depuis des décennies. Selon le magazine Vanity Fair, le milliardaire franco-israélien des télécommunications Patrick Drahi et son épouse ont possédé une villa dans cette rue, tandis que le milliardaire suédois Torbjörn Törnqvist y a lui aussi construit une propriété contemporaine en verre.
La commune élargie de Cologny, qui compterait environ 5 000 habitants, a également accueilli les héritiers des fortunes Chanel et Peugeot, le défunt magnat du secteur bancaire Benjamin de Rothschild, ainsi que l’ancien joueur de tennis français Henri Leconte.
Chemin de Ruth : un lieu de pèlerinage littéraire

Plus qu’une simple bande de villas somptueuses, cette rue historique est chargée d’histoire. La Villa Diodati, visible ici, est notamment devenue un lieu de pèlerinage pour les passionnés de littérature : le poète anglais Lord Byron a loué cette villa à l’été 1816 et y a invité un groupe de contemporains à l’origine d’un événement qui restera inscrit dans l’histoire.
Sous une pluie torrentielle qui les retenait à l’intérieur, Lord Byron et ses invités, dont les écrivains Percy Bysshe Shelley et Mary Shelley, ont décidé d’organiser un concours d’histoires horrifiques : c’est ainsi qu’ont été posées les bases du célèbre roman Frankenstein de Mary Shelley.
Chemin de Ruth : un paysage architectural en constante évolution

Par sa proximité avec les rives du lac Léman, le chemin de Ruth et Cologny dans son ensemble sont soumis à une réglementation stricte destinée à préserver le caractère patrimonial des lieux. La hauteur des nouvelles constructions est par exemple limitée afin de préserver la vue depuis les maisons existantes. L’architecture des nouvelles résidences doit également respecter l’esthétique du secteur.
Mais la diversité architecturale n’a pas épargné la commune, comme le montre cette villa moderne vitrée, construite récemment sur le chemin de Ruth.
Phillimore Gardens, Londres, Royaume-Uni

Depuis qu’elle est classée quatrième ville la plus chère de la planète par le Forum économique mondial (2023), il n’est plus étonnant de constater l’ampleur des prix astronomiques de l’immobilier londonien.
Si le titre de rue la plus chère de la capitale britannique est fréquemment disputé, Phillimore Gardens (en photo ici) figure toujours dans le haut du classement. Située dans le borough royal de Kensington and Chelsea, le prix moyen des maisons de cette rue arborée a fortement augmenté en 2022, lorsque la vente d’un manoir a propulsé le prix d’achat moyen à 23,8 millions de livres sterling (18,2 M€), selon les données de la banque britannique Halifax.
Phillimore Gardens : 250 ans d’histoire

Phillimore Gardens et les rues qui l’entourent ont été construites dans les années 1770 par William Phillimore, et plusieurs des grandes demeures du secteur sont encore aujourd’hui détenues et louées par l’entreprise Phillimore Estate.
Grâce à son emplacement privilégié aux abords de Holland Park, cette rue a longtemps attiré des noms prestigieux. Après son divorce de Wallis Simpson, le courtier en transport maritime américain Ernest Simpson (photographié ici en octobre 1936) s’est installé non loin, à Upper Phillimore Gardens, dans une maison remplie de domestiques, selon le journal britannique The Times. Wallis Simpson a par la suite épousé le roi Édouard VIII et ainsi entrainé sa célèbre abdication.
Phillimore Gardens : des résidents célèbres

L’ancien Premier ministre britannique David Cameron a également vécu à Phillimore Gardens durant son enfance, avant que sa famille ne déménage dans le Berkshire.
Des personnalités du monde de la musique ont aussi résidé dans le quartier, comme le chanteur Freddie Mercury, leader du groupe Queen. L’ex-guitariste des Rolling Stones, Bill Wyman, y a ouvert son restaurant Sticky Fingers en mai 1989, à l’angle de Phillimore Gardens. Il est ici photographié lors de l’inauguration du restaurant, en compagnie de sa petite amie de l’époque, Mandy Smith. Sticky Fingers a définitivement fermé ses portes en 2021 en raison de la pandémie.
Phillimore Gardens : des fêtes inoubliables

En 2019, Phillimore Gardens a fait la une des journaux : la propriétaire d’un appartement évalué à 2,5 millions de livres sterling (3,1 M€) dans l’immeuble à l’angle de la rue (photographié ici) avait loué sa propriété de luxe pour une fête qui a tourné au fiasco. En vue d’une baby shower surprise, Elizabeth Stirling avait mis à disposition des invités son appartement de cinq chambres impeccablement décorées. Malheureusement, la propriété a rapidement été envahie par des centaines de fêtards et la police a dû intervenir pour mettre fin aux festivités, selon un entretien accordé par la propriétaire au quotidien britannique The Daily Mail.
Si le sol en résine a été rayé et certains tapis brûlés, causant des dommages estimés à plusieurs milliers d’euros, la collection d’Elizabeth Stirling, qui comptait des œuvres originales d’Andy Warhol, Jasper Johns, Joan Miró et Picasso, est passée à travers les gouttes.
Phillimore Gardens : des propriétés qui valent plusieurs dizaines de millions d’euros

Les rares incidents impliquant la police n’ont certainement pas nui à la valeur des propriétés dans la rue. En six ans, trois maisons y ont été vendues pour des prix supérieurs à 37 millions de livres sterling (45,9 M€), dont l’une était une maison mitoyenne de trois pièces.
En photo ici, cette splendide maison de cinq chambres à Phillimore Gardens était en vente en décembre 2024 chez Sotheby’s International Realty pour près de 22 millions de livres sterling (26,8 M€).
Cette propriété de 474 m² comprend des espaces de vie superbement conçus, des éléments d’époque, une cuisine haut de gamme, un ascenseur et une élégante terrasse : un bien exceptionnel dans la capitale britannique, où l’espace manque cruellement.
Indian Creek Island Road, Floride, États-Unis

Indian Creek Island Road est l’une des rues les plus chères des États-Unis. Cette artère très sélecte est la seule d’Indian Creek et s’étend sur la quasi-intégralité de son périmètre. Surnommée « l’île-bunker des milliardaires », cette enclave huppée compte seulement 41 résidences et un club de golf très privé.
Grâce à une sécurité renforcée, un entre-soi inégalé et de prestigieux voisins, les propriétés de l’île sont extrêmement prisées et leurs prix de vente dépassent régulièrement les huit chiffres.
Indian Creek Island Road : sécurité et isolement

Entièrement artificielle, cette île paradisiaque est le fruit du dragage de la baie de Biscayne dans les années 1900. C’est à la fin des années 1920 qu’on y a aménagé un club privé entourant un 18 trous de championnat. Elle s’est rapidement mue en retraite hivernale pour les magnats des affaires et reste encore aujourd’hui un lieu très prisé des élites.
Aujourd’hui, l’isolement de l’île et sa sécurité de pointe sont des atouts majeurs pour ses habitants fortunés. Véritable forteresse, Indian Creek dispose de sa propre force de police, qui filtre soigneusement les visiteurs. La communauté est uniquement accessible par un pont doté d’un poste de garde hautement sécurisé, et des patrouilles armées sillonnent l’île, à pied ou en bateau, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Indian Creek Island Road : terrain de jeu des milliardaires

Il n’est pas nécessaire d’être milliardaire pour vivre sur cette île exclusive, mais cela aide indéniablement. Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde après Elon Musk, et sa fiancée Lauren Sanchez, ont acquis cette maison en octobre 2023 pour 79 millions de dollars (77 M€). Mais cette propriété de sept chambres et 14 salles de bains n’est pas leur seule acquisition sur l’île.
Quatre mois plus tôt, Jeff Bezos avait déjà acheté la maison de quatre pièces voisine pour 68 millions de dollars (66 M€). Début 2024, il a ajouté une troisième propriété à sa collection : une résidence de sept pièces pour 90 millions de dollars (87,8 M€). Selon le média américain Bloomberg, Jeff Bezos aurait l’intention de vivre dans sa maison la plus récente tout en entreprenant des travaux dans les autres propriétés.
Indian Creek Island Road : des voisins aux patrimoines colossaux

Jeff Bezos n’est que l’un des nombreux milliardaires qui habite cette rue très sélecte. Parmi ses nouveaux voisins, on peut énumérer entre autres, le magnat des fonds d’investissement et ancien PDG de Sears, Edward Lampert, le collectionneur d’art et ancien propriétaire des Philadelphia Eagles, Norman Braman, et le cofondateur de Hotels.com, Bob Diener.
Parmi les autres célébrités résidant sur Indian Creek Island Road, on retrouve le chanteur espagnol Julio Iglesias et la star du football américain Tom Brady, qui y a fait bâtir une luxueuse propriété.
Indian Creek Island Road : des dépenses folles

Ivanka Trump et Jared Kushner possèdent également deux propriétés sur l’île. En 2020, le couple a déboursé 32,2 millions de dollars (31,4 M€) pour acquérir un terrain très prisé, avant d’acheter en avril 2021 un manoir en vue de le rénover pour 24 millions de dollars (23 M€).
Après deux ans de travaux, la maison a enfin été prête à être habitée, et Ivanka (en photo ici) y a célébré son 42e anniversaire le 30 octobre 2023.
Hallstrom Close, Nouvelle-Galles-du-Sud, Australie

Vous vous demandez sûrement pourquoi une rue aussi ordinaire figure dans ce diaporama de lieux d’exception. C’est que Hallstrom Close fait régulièrement partie des rues les plus chères d’Australie. Cette artère prestigieuse se trouve sur Hallstrom Point, un promontoire rocheux s’avançant dans la baie de Long, dans le quartier huppé de Northbridge, sur la côte nord de Sydney.
Découvrons pourquoi les propriétés de cette rue suscite autant d’intérêt…
Hallstrom Close : l’héritage d’un inventeur légendaire

Hallstrom Close porte le nom d’Edward Hallstrom (photographié ici avec George le gorille en 1967), célèbre philanthrope et homme d’affaires australien, mais aussi ancien résident de la région. Passionné par la conservation des animaux, il a investi une grande partie de sa fortune dans le zoo de Taronga, qui est toujours en activité aujourd’hui.
Edward Hallstrom, inventeur de la très populaire gamme de réfrigérateurs « Silent Knight », possédait autrefois une maison dotée d’un zoo privé sur la parcelle qui allait devenir Hallstrom Point. Après la démolition de la propriété en 1971, le terrain a été divisé en huit parcelles résidentielles et baptisé Hallstrom Close.
Hallstrom Close : des demeures recherchées

Les résidences de cette rue offrent en moyenne 320 m² de surface habitable et comptent cinq chambres, selon le site immobilier australien The Property Tribune.
Dans la plus vaste zone de Northbridge, le prix médian des maisons s’élevait en décembre 2024 à 5,5 millions de dollars australiens (3,3 M€), selon realestate.com.au. Soit 585 % de plus que la moyenne nationale établie à 802 357 dollars australiens (490 000 euros).
Cet incroyable bien situé à Hallstrom Close a été mis en vente début 2024 par l’agence Stone Mosman Real Estate. Avec ses cinq chambres, quatre salles de bains et un terrain de 880 m², cette propriété a été vendue pour 14,2 millions de dollars australiens (8,6 M€).
Hallstrom Close : une vue spectaculaire

La vue époustouflante est l’une des raisons pour lesquelles les maisons de Hallstrom Close s’arrachent. Chaque propriété jouit en effet d’une vue imprenable sur les eaux paisibles de Long Bay, Bay Point et plusieurs réserves naturelles en toile de fond.
Aménagées sur plusieurs niveaux le long de la pente, ces demeures offrent une superficie bien plus vaste qu’on ne pourrait le soupçonner depuis la rue. Chaque villa dispose d’un ponton privé, d’un point d’amarrage en eau profonde et pour la majorité d’une piscine privée.
Les clubs de golf et de cricket de Northbridge ne sont qu’à quelques rues, tandis que l’emblématique opéra de Sydney ne se trouve qu’à 15 minutes de voiture.
Hallstrom Close : des biens immobiliers uniques

S’il est difficile de dénicher une propriété à Hallstrom Close, il suffit de se rendre sur Coolawin Road pour trouver cette villa moderne, mise sur le marché en janvier 2025 par Sotheby’s International Realty, à un prix resté confidentiel.
Cette propriété exceptionnelle s’étend sur trois niveaux et 1 000 m² de bâti, et offre une vue magnifique sur la baie qui l’entoure. Composée de cinq chambres, sept salles de bains et un terrain sublime, la maison dispose entre autres d’une piscine, de jardins parfaitement entretenus, ainsi que d’un ponton privé et d’un abri pour bateaux. Cette demeure d’exception se trouve sur la plus grande parcelle de Northbridge.
Point Grey Road, Vancouver, Canada

Il est facile de comprendre pourquoi le « golden mile » de Vancouver compte les résidences les plus chères du Canada. Également connu sous le nom de Point Grey Road, ce quartier chic longe le littoral situé à l’ouest de la ville et offre une vue imprenable sur English Bay.
Cette route s’étend sur une vaste portion littorale du quartier de Kitsilano, l’un des plus recherchés de Vancouver. Connu pour sa plage magnifique, sa piscine publique d’eau salée, son sentier des douaniers et ses 17 parcs, Kitsilano attire aussi bien les jeunes professionnels que les touristes et les célébrités canadiennes. Point Grey Road se prolonge ensuite vers l’ouest, traversant le quartier voisin de Point Grey, qui compte trois plages, un club de yacht, un club de tennis et une myriade de propriétés de luxe.
Point Grey Road : un refuge à milliardaires

Des stars comme Ryan Reynolds et Joshua Jackson ont vécu à Kitsilano. Cependant, la propriété la plus en vue de Point Grey Road est sans doute la villa Chip Wilson, du nom de son propriétaire, le fondateur de la marque de vêtements de sport Lululemon.
Construit en 2008, ce gigantesque manoir de sept chambres et neuf salles de bains (ici en photo) s’étend sur presque 1 400 m² de surface habitable, sur un terrain de 0,3 hectare. Il dispose également d’une piscine, d’un jacuzzi et d’un court de tennis.
Avec une fortune nette estimée à 8,5 milliards de dollars canadiens (5,7 Mds €), l’homme d’affaires peut se permettre un tel luxe.
Point Grey Road : l’ancien terrain de jeu de Justin Trudeau

Chip Wilson n’est pas le seul Canadien célèbre à avoir un lien avec cette rue très sélecte. Avant de devenir premier ministre du Canada, Justin Trudeau a été professeur de français et de mathématiques à la West Point Grey Academy (ici en photo), une école privée située à quelques pas de l’extrémité ouest de Point Grey Road, où il a enseigné dans cette école pendant près de trois ans.
Le futur Premier ministre canadien a vécu à Vancouver pendant un certain temps, alors qu’il poursuivait ses études pour obtenir une licence en sciences de l’éducation à l’Université de la Colombie-Britannique. Il a ensuite débuté sa carrière d’enseignant dans différentes écoles de Vancouver.
Point Grey Road : une architecture éclectique

D’après les données de janvier 2025 provenant du site immobilier Zolo, le prix moyen d’une propriété à Kitsilano tourne autour de 1,6 million de dollars canadiens (970 000 €), tandis que les prix avoisinent les 3 millions de dollars canadiens (2,1 M€) à Point Grey.
Point Grey Road présente un choix varié de villas, des demeures historiques aux créations avant-gardistes. Celle-ci, signée par un architecte renommé, était commercialisée au printemps 2023 pour 16 millions de dollars canadiens (10,9 M€).
Point Grey Road : un chef-d’œuvre moderne

Si vous préférez l’architecture moderne, voici un projet en cours sur Point Grey Road. Ce futur chef-d’œuvre était en vente en janvier 2025 par Stillhavn Real Estate Services pour 14,9 millions de dollars canadiens (10 M€). Les permis et plans nécessaires ont déjà été validés pour la construction de cette maison impressionnante de 409 m comportant quatre chambres et six salles de bains, avec vue sur mer depuis chacun des trois niveaux.
Sur les plans actuels, on peut trouver un toit-terrasse avec jacuzzi, une piscine de 8,5 m, un garage pouvant abriter quatre voitures, doté en plus d’un ascenseur et d’une plaque tournante.
Hoboken-Weg, Kampen, Allemagne

Pour visualiser la rue la plus chère d’Allemagne, on imagine souvent un boulevard sophistiqué de Berlin, Munich ou Hambourg. Pourtant, l’une des plus prestigieuses artères du pays, Hoboken-Weg, se trouve dans le village de Kampen, sur l’île pittoresque de Sylt.
Les maisons qui jalonnent cette route d’exception affichent généralement une superficie de 300 à 500 m², un atout rare sur cette île. Ces demeures arrivent peu souvent sur le marché, mais lorsqu’elles y figurent, leur rareté leur permet de se négocier à plusieurs millions d’euros.
La villa à toit de chaume la plus chère de la région aurait coûté plus de 30 millions d’euros et serait la propriété d’un entrepreneur en informatique allemand.
Hoboken-Weg : un bout de paradis protégé

Mais comment expliquer de tels prix de l’immobilier ? Tout simplement par la réputation de la région. Depuis les années 1920, un cortège d’artistes, d’écrivains et de célébrités, dont le lauréat du prix Nobel Thomas Mann, est tombé sous le charme de ses cottages, de ses dunes ondoyantes et de ses plages blanches, faisant du village un lieu très couru.
C’est à cette époque qu’est instauré un décret local imposant que toutes les maisons de Kampen soient construites de manière traditionnelle, en briques et toits de chaume. Ce règlement est encore en vigueur aujourd’hui, et même les arrêts de bus de Kampen ont leur toit végétal.
Hoboken-Weg : LA destination des Allemands aisés

Aujourd’hui encore, Kampen — comme le reste de l’île de Sylt — demeure le lieu de villégiature favori de la haute société allemande, et il est aisé de comprendre pourquoi.
Des soirées mondaines aux mariages fastueux, tout s’y prête, sans oublier la Coupe du monde de beach-polo qui investit ses plages de sable fin, tandis que ses eaux limpides accueillent la Coupe du monde de windsurf.
Les habitants et vacanciers de Kampen sont tellement riches que le distributeur automatique local propose du pain frais, du parfum Dolce & Gabbana, des friandises pour chiens haut de gamme et des boissons de luxe.
Hoboken-Weg : des sites d’une beauté incomparable

À seulement dix minutes de Kampen se trouve l’un des lieux les plus populaires de l’île : la célèbre plage de Westerland. Autant prisée par les touristes que par les résidents, elle se distingue par ses célèbres fauteuils-cabines en osier, appelés Strandkorb, littéralement les « paniers de plage ».
Avec ses paysages somptueux, il est facile de voir pourquoi la jet-set continue d’affluer à Sylt. On dit aussi que l’acteur américain Kevin Costner possède une maison de vacances sur l’île et que l’ancien joueur de tennis allemand Boris Becker y passait ses vacances.
Hoboken-Weg : maisons de caractère au toit de chaume

Au vu des visiteurs prestigieux qu’elle accueille, pas étonnant que l’île de Sylt affiche des prix immobiliers chiffrés en millions d’euros.
Si les propriétés très prisées de Hoboken-Weg apparaissent rarement sur le marché, cette charmante maison mitoyenne était en vente en 2024 par l’intermédiaire de Ralph Justus Maus Real Estate. Ce logement sur trois niveaux, comptant quatre chambres et trois salles de bains, reflète bien le plus pur style traditionnel de Kampen : briques rouges, toit de chaume soigneusement conçu, pignon ornemental et fenêtres à petits carreaux.
Nassim Road, Singapour

Loin du tumulte de la ville, Nassim Road est sans conteste la rue la plus exclusive de Singapour. Cette ancienne plantation de muscade abrite aujourd’hui ambassades, immeubles de luxe et la propriété résidentielle la plus convoitée de toutes : le Good Class Bungalow (GCB).
Pour comprendre l’attrait de Nassim Road, il faut d’abord comprendre ce qu’est un Good Class Bungalow. Véritable signe extérieur de richesse, une maison ne peut être classée GCB que si elle se situe dans un quartier particulier et occupe au moins 1 394 m² de terrain. De plus, elle ne doit pas dépasser deux niveaux ni occuper plus de 35 % de la parcelle.
Nassim Road : berceau de demeures historiques

Perchée sur une colline de Nassim Road, on trouve la résidence officielle du Haut-Commissaire britannique auprès de la République de Singapour, du nom d’Eden Hall. Surnommée « le gâteau de mariage » ou la « maison Wedgwood » (une manufacture britannique de porcelaine) en raison de ses délicates façades en plâtre blanc, cette bâtisse a été construite en 1904 pour un homme d’affaires juif irakien.
Lors de l’occupation japonaise de Singapour durant la Seconde Guerre mondiale, Eden Hall a servi de résidence à un amiral japonais. Après la libération, les forces britanniques en ont pris possession avant que la propriété ne soit finalement vendue au gouvernement britannique en 1955 pour 56 000 livres sterling (soit environ 1,4 M€ aujourd’hui). À titre de comparaison, le gouvernement britannique a vendu la moitié du terrain d’Eden Hall en 2001, parcelle par la suite revendue en 2012 pour 37,4 millions de livres sterling (45,8 M€).
Nassim Road : des ventes record

En 2019, la maison la plus prestigieuse jamais vendue sur Nassim Road s’est échangée contre 230 millions de dollars singapouriens (165 M€). Le domaine de 8 000 m² comprenait une piscine, un court de tennis et offrait l’espace nécessaire pour construire jusqu’à cinq autres demeures.
Cette même année, l’inventeur britannique James Dyson a fait l’acquisition d’un GCB dans les environs pour 45 millions de dollars singapouriens (32 M€). Entre sa cascade intérieure et son escalier en colimaçon autoportant, cette villa contemporaine marquait déjà le deuxième achat de Dyson dans la Cité-État, puisqu’il avait auparavant acquis le plus grand et le plus cher penthouse de Singapour, un triplex à 73,8 millions de dollars singapouriens (52,8 M€).
Nassim Road : des propriétés exceptionnelles

En 2023, plusieurs propriétés de grande valeur situées sur Nassim Road ont changé de mains. Selon MSNews, trois superbes villas (des GCB très prisés) ont été acquises pour un peu plus de 206 millions de dollars singapouriens (147 M€) par une famille indonésienne.
Ces maisons sur deux niveaux auraient été intégralement rénovées en 2015 et chaque bien offrirait cinq chambres ainsi qu’une piscine.
Nassim Road : des immeubles haut de gamme

Les GCB sur Nassim Road apparaissent rarement sur le marché, ce qui ne peut que décupler encore leur valeur. Ce type de propriété est en principe réservé aux citoyens singapouriens, mais des exceptions seraient faites pour les acheteurs extrêmement riches disposés à effectuer un investissement majeur dans l’économie locale.
En revanche, les appartements de la rue sont plus facilement accessibles. L’immeuble impressionnant que l’on voit ici, le Sinaga Palace, est un complexe résidentiel haut de gamme. Avec ses grilles dorées et son architecture raffinée d’inspiration grecque, il ne ressemble en rien à un immeuble classique.
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