Les 12 pays en déclin... et les 18 qui surfent sur la croissance
Les gagnants et les perdants de l'économie mondiale

Selon les dernières projections du Fonds monétaire international (FMI), la croissance mondiale reste stable, mais peu dynamique comparée aux niveaux enregistrés avant la pandémie. Tandis que certaines économies stagnent ou régressent, d’autres défient toutes les attentes et affichent des résultats impressionnants. L’une d’entre elles se distingue par une croissance estimée à près de 44 %, un chiffre spectaculaire.
Curieux de savoir qui sont les grands gagnants et les grands perdants de la scène économique mondiale ? Poursuivez votre lecture pour découvrir les économies qui enregistrent les plus fortes croissances et celles qui, au contraire, accusent les reculs les plus marqués, d’après les dernières données du FMI.
Tous les montants sont indiqués en dollars US.
Adaptation française par Anne Monnin
Les reculs économiques les plus marquants à l’échelle planétaire

Les projections du FMI se fondent sur la croissance du PIB réel, ajustée en fonction de l'inflation pour offrir une image plus précise des performances économiques. La croissance mondiale pour 2024 devrait avoir atteint en moyenne 3,2 %, soit un taux similaire à celui de 2023, mais inférieur à celui d'avant la pandémie, qui était de 3,7 %. Ce chiffre de 3,2 % devrait rester inchangé en 2025.
Notons que le FMI ne dispose pas de données concernant un certain nombre de pays et de territoires, qu’il s’agisse d'économies en difficulté comme le Liban, l'Afghanistan et la Corée du Nord ou de paradis fiscaux prospères tels que Monaco, les Bermudes et les Îles Caïmans. À partir des données disponibles, nous avons classé les 12 pays dont les prévisions de croissance actuelles sont égales ou inférieures à 0 %…
11e (ex-aequo) - Allemagne, croissance du PIB réel : 0 %

Le FMI a revu à la baisse ses prévisions pour l'Allemagne en 2024 depuis sa dernière mise à jour en juillet 2024 qui prévoyait une croissance de 0,2 % dans le pays. Les perspectives de croissance pour 2025 ont également été abaissées, passant de 1,3 % à un taux décevant de 0,8 %.
Plus pessimistes que prévu, ces prévisions s’expliquent par la faiblesse persistante du secteur manufacturier du pays, liée à la hausse des coûts de l’énergie, au manque de main-d’œuvre qualifiée et à la baisse de la demande chinoise pour les produits allemands.
Parmi les autres facteurs défavorables, citons la faiblesse des dépenses de consommation, les restrictions budgétaires fédérales et l'effondrement des prix de l'immobilier.
Le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a averti que l'économie allemande pourrait subir un nouveau coup dur si la deuxième administration Trump imposait des droits de douane élevés sur les produits européens, ce qui pourrait déclencher une guerre commerciale acharnée.
11 (ex-aequo) - Nouvelle-Zélande, croissance du PIB réel : 0 %

Les prévisions de croissance de la Nouvelle-Zélande pour 2024 avaient également été revues à la baisse dans les dernières projections du FMI, passant de 1,1 % à zéro.
L'économie du pays stagne, principalement en raison de taux d'intérêt élevés qui ont ralenti le marché immobilier, fait grimper le taux de chômage, réduit les dépenses des consommateurs et mis les entreprises sous pression. En 2024, un nombre inédit de Néo-Zélandais a quitté le pays à la recherche de perspectives plus favorables. L’économie devrait toutefois rebondir en 2025, stimulée par la baisse des taux d’intérêt. Le FMI table sur une croissance de 1,9 %, même si d’éventuels tarifs douaniers imposés par l’administration Trump pourraient entraver cette reprise.
9e (ex-aequo) - Finlande, croissance réelle du PIB : -0,2 %

La récession a fait son apparition en Finlande fin 2023. Des taux d'intérêt élevés combinés à un ralentissement des exportations, dont le pays dépend massivement, ont lourdement impacté l'économie finlandaise. Résultat, on estime que l'économie finlandaise s'est contractée de 0,2 % en 2024.
La bonne nouvelle, c'est que la Finlande sort de la récession. Les taux d'intérêt baissent, les exportations repartent à la hausse et la croissance devrait atteindre un bon 2 % en 2025. Cela dit, les interrogations concernant de futurs droits de douane imposés par l’administration Trump restent d’actualité.
9e (ex-aequo) - Irlande, croissance du PIB réel : -0,2 %

Le FMI avait considérablement revu à la baisse ses prévisions pour l'Irlande en 2024, passant d’un taux de 3,3 % en octobre 2023 à 0,2 % dans sa dernière mise à jour.
Cette baisse s’explique principalement par la contraction du secteur des multinationales observée durant le premier semestre 2024. En revanche, une croissance de 2,2 % est attendue en 2025. Un tel optimisme s’appuie sur divers facteurs, notamment la baisse de l’inflation, la réduction des taux d’intérêt et le renforcement du marché de l’emploi dans le pays.
8e - Autriche, croissance du PIB réel : -0,6 %

Selon le FMI, l'économie autrichienne a reculé de 0,6 % à la fin de 2024 par rapport à 2023. Il s’agit de la deuxième plus mauvaise performance en Europe. Pour la deuxième année consécutive, l’Autriche affiche une croissance négative, marquée par un recul des exportations, des investissements et de la consommation, sur fond d’inflation et de taux d’intérêt élevés.
Le président de la Chambre économique autrichienne qualifie ces prévisions de « signal d’alarme » et exhorte les entreprises à améliorer leur compétitivité. Il souligne toutefois qu’une reprise modeste, à hauteur de 1,1 %, est envisagée pour 2025.
7e - Estonie, croissance du PIB réel : -0,9 %

Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Estonie en 2024, abaissant son estimation de -0,5 % en avril à un préoccupant -0,9 % dans sa dernière mise à jour.
Si l’invasion de l’Ukraine par la Russie a fortement affecté l’économie estonienne, les principaux défis du pays restent sa faible productivité et compétitivité, ainsi qu’une demande intérieure insuffisante.
Toutefois, les perspectives pour 2025 s’annoncent plus encourageantes, avec une croissance prévue de 1,6 %. Reste à savoir si les hausses d’impôts programmées ne viendront pas freiner la consommation et, par conséquent, entraver la reprise économique.
6e - Yémen, croissance du PIB réel : -1 %

Depuis 2014, le Yémen est déchiré par une guerre civile qui n’a pas seulement coûté des milliers de vies, mais qui a aussi mis à genoux l’économie du pays. Le conflit a gravement perturbé les chaînes d’approvisionnement, freiné les investissements étrangers, intensifié l’inflation et provoqué bien d’autres problèmes économiques.
Aujourd’hui, quatre Yéménites sur cinq vivent dans la pauvreté. Et si une croissance de 1,5 % est attendue en 2025, elle ne représente qu’une mince lueur d’espoir au regard des problèmes de taille auxquels le Yémen reste confronté.
5e - Koweït, croissance du PIB réel : -2,7 %

Une contraction économique de 2,7 % était attendue pour le Koweït en 2024, un recul largement attribuable aux baisses de production décidées par l’OPEP+ fin 2022, face à la faible demande mondiale. Ce ralentissement a mis en évidence la forte dépendance du pays à l’égard du pétrole et l’urgence de diversifier son économie.
Une croissance de 3,3 % est attendue en 2025, avec une hausse progressive des prix pétroliers prévue par le cartel à partir d’avril. Or, cet ajustement a déjà pris du retard et les baisses de production resteront en vigueur jusqu’en 2026, risquant de compromettre la reprise dans le pays.
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4e - Argentine, croissance du PIB réel : -3,5 %

La « thérapie de choc » du président Javier Milei, qui consiste en un ensemble de réformes libérales drastiques destinées à redresser l’économie argentine, cause de sérieuses difficultés financières à court terme dans le pays. Un an plus tôt, la croissance pour 2024 était prévue à 2,8 %, mais le FMI l’avait ramenée à -3,4 %.
Pour 2025, l’organisme anticipe une hausse de 5 %, reflet de l’impact attendu des réformes, même si l’inflation devrait rester très élevée.
3e - Haïti, croissance du PIB réel : -4 %

Gangréné par une guerre des gangs et une crise politique qui s’enlise, Haïti assiste à l’effondrement total de l’ordre public et de son économie.
Déjà considéré comme le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, Haïti continue de s’enfoncer. Une contraction économique de 4 % était attendue en 2024.
2e - Soudan, croissance du PIB réel : -20,3 %

Depuis avril 2023, une guerre civile a plongé le Soudan dans le chaos, détruisant son économie dans le même temps. Les budgets gouvernementaux sont aspirés par l’effort de guerre, tandis que les infrastructures et le commerce de ce pays d'Afrique de l'Est se sont écroulés. La livre soudanaise s’est effondrée et le pays est entré en hyperinflation.
Pire encore, 8,5 millions de personnes sont menacées de famine. Le FMI anticipait une contraction de 20,3 % du PIB soudanais en 2024. Même si une croissance de 8,3 % est prévue pour 2025, cette projection reposait sur l’hypothèse que la guerre prendrait fin avant la fin 2024, ce qui laisse désormais craindre une révision à la baisse de ces chiffres.
1er - Soudan du Sud, croissance du PIB réel : -26,4 %

Le Soudan du Sud voisin est lui aussi en grande difficulté, compte tenu d’un conflit de longue date et de graves inondations qui ont mis le pays à genoux. Les recettes pétrolières dont le pays dépend fortement se sont effondrées, l'inflation échappe à tout contrôle et les pénuries alimentaires sont généralisées, la moitié de la population étant confrontée à la famine. Le Soudan du Sud est l'économie qui décroît le plus rapidement au monde et une baisse de 26,4 % était prévue pour sa production en 2024.
La situation est si désespérée que le gouvernement sud-soudanais a décidé de taxer les camions d'aide internationale et les forces de maintien de la paix des Nations unies, selon le Wall Street Journal.
Intéressons-nous maintenant aux économies qui arrivent à tirer leur épingle du jeu…
Les champions de la croissance à l’échelle mondiale

Les économies les plus dynamiques du moment forment un ensemble hétérogène. Nous avons inclus les nations dont le taux de croissance est égal ou supérieur à 6 % afin de mettre en évidence les plus performantes. Les 18 pays suivants connaissent une expansion économique rapide pour diverses raisons, allant de l'augmentation des recettes touristiques à la découverte de nouvelles richesses pétrolières.
Lisez la suite pour découvrir qui figure en tête de notre liste…
17e (ex-aequo) - Arménie, croissance du PIB réel : 6 %

Portée par l’arrivée de migrants russes fuyant la guerre en Ukraine, l’économie arménienne a vu sa demande intérieure et ses investissements bondir. Même si la Russie demeure son principal partenaire, l’Arménie consolide aussi ses liens avec l’Union européenne, préservant un délicat équilibre entre ces deux puissances géopolitiques, au grand bénéfice de ses finances.
Selon les prévisions, la croissance du pays devait atteindre 6 % en 2024, avant de reculer à 4,9 % en 2025. Malgré cette légère baisse prévue, l’Arménie reste dans une position enviable par rapport à de nombreux autres pays.
17e (ex-aequo) - Sénégal, croissance du PIB réel : 6 %

L'économie sénégalaise devait également croître de 6 % en 2024. On prévoit une croissance de 9,3 % en 2025.
Cette performance économique remarquable s’explique par l’exploitation des ressources en hydrocarbures de ce pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que par une conjoncture favorable marquée par le recul de l’inflation. En outre, les réformes entreprises pour hisser le pays au rang d’économie émergente dans les dix prochaines années consolident encore ses perspectives économiques.
14e (ex-aequo) - Éthiopie, croissance du PIB réel : 6,1 %

La croissance de l’Éthiopie s’est accélérée ces dernières années, en grande partie grâce à l’investissement public, au prix d’un endettement élevé. Pour y faire face – et combattre l’inflation élevée – le gouvernement a lancé diverses réformes macroéconomiques, sans pour autant régler la question d’un secteur public jugé trop fragile.
Néanmoins, le FMI table sur une croissance de 6,5 % dans le pays en 2025.
14e (ex-aequo) – Île Maurice, croissance du PIB réel : 6,1 %

Désignée par la Banque mondiale comme l’économie la mieux gérée d’Afrique subsaharienne, l’île Maurice a su développer une économie mixte florissante, s’appuyant sur le tourisme, le textile, les services informatiques et bien d’autres secteurs. Grâce à un régime fiscal attractif, elle devient également un hub financier en pleine expansion. Résultat, Maurice continue de croître, avec une prévision de croissance qui était de 6,1 % pour 2024.
Cela n'a pas été un exploit facile, étant donné l’isolement du pays dans l'océan Indien, ce qui témoigne d’autant plus de sa gouvernance forte et stable, ainsi que de son esprit d'entreprise.
14e (ex-aequo) - Vietnam, croissance du PIB réel : 6,1 %

Le Vietnam, parmi les économies asiatiques les plus dynamiques, a connu une forte progression ces dernières années. Son secteur manufacturier et exportateur, alimenté par la relocalisation d’entreprises occidentales depuis la Chine, s’avère particulièrement performant. Il contribue également au développement d’une économie numérique en pleine expansion. Avec une classe moyenne de plus en plus nombreuse et un intérêt accru pour les énergies renouvelables, les perspectives économiques du pays sont très positives.
Dans ce contexte optimiste, le FMI prévoit une croissance de 6,1 % pour 2025 pour ce pays d'Asie du Sud-Est.
10e (ex-aequo) - Bénin, croissance du PIB réel : 6,5%

D’un point de vue économique, le Bénin peut compter sur de sérieux atouts, qu’il s’agisse de son emplacement stratégique en Afrique de l’Ouest ou de sa réussite dans la production de coton (le pays étant le plus grand exportateur du continent).
Grâce à des investissements dans les infrastructures et à la mise en œuvre de réformes, le pays a préparé le terrain pour une dynamique de croissance à long terme. Toutefois, il reste confronté à des défis de taille, en particulier un niveau de corruption notable et une pauvreté élevée.
10e (ex-aequo) - Côte d'Ivoire, croissance du PIB réel : 6,5 %

Autre économie florissante d’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire s’attendait également à une croissance de 6,5 % pour 2024.
Cette vigueur repose, entre autres, sur sa position dominante sur le marché mondial du cacao, le développement continu de son secteur pétrolier et gazier, une devise stable indexée sur l’euro, une consommation intérieure florissante et un marché boursier en pleine effervescence.
10e (ex-aequo) - Djibouti, croissance du PIB réel : 6,5 %

Le port de Djibouti constitue la pierre angulaire de l’économie de ce pays d’Afrique de l’Est, dont la croissance devait s’élever à 6,5 % en 2024. Les investissements massifs dans les infrastructures portuaires ont grandement profité à Djibouti, qui aspire à devenir une plateforme commerciale mondiale. En parallèle, le pays s’est engagé à développer les énergies renouvelables dans l’optique de devenir le premier État africain à fonctionner à 100 % grâce à l’énergie verte.
Toutefois, le soutien de Djibouti à l’Iran et aux rebelles houthis – malgré l’impact de leurs attaques contre les navires en mer Rouge sur le port – risque de dissuader les investisseurs occidentaux. De surcroît, un possible accord maritime entre l’Éthiopie et le Somaliland menace la position dominante de Djibouti comme principal pôle commercial de la région.
10e (ex-aequo) - Kirghizistan, croissance du PIB réel : 6,5 %

L’économie du Kirghizstan affiche de solides performances, grâce à une croissance notable de sa production industrielle, de ses exportations et des investissements étrangers au cours de l’année écoulée. La réduction de l’économie informelle a également contribué à accroître les recettes fiscales du pays, renforçant ainsi les perspectives économiques globales.
En 2024, la croissance devait atteindre 6,5 % dans ce pays d’Asie centrale enclavé, avant de retomber à 5 % en 2025, un niveau néanmoins robuste.
9e - Tadjikistan, croissance du PIB réel : 6,8 %

L’économie tadjike, en pleine expansion, devait connaître une croissance de 6,8 % en 2024, avant de ralentir légèrement à 4,5 % en 2025.
Parmi les moteurs de cette croissance spectaculaire figurent la hausse des dépenses d’infrastructures et les recettes croissantes provenant de l’exportation d’or. Le pays nourrit encore plus d’espoirs depuis la découverte récente de gisements prometteurs de terres rares.
7e (ex-aequo) - Inde, croissance du PIB réel : 7 %

Le FMI avait maintenu ses prévisions pour l'Inde dans sa dernière mise à jour avec une croissance économique attendue de 7 % en 2024.
Le ralentissement des dépenses publiques et des prêts bancaires risque toutefois de freiner quelque peu la croissance du pays en 2025, qui devrait s'établir à 6,5 %. L'Inde est également confrontée à une demande atone de la part des consommateurs, à des investissements en berne et à des taux d'inflation et d'intérêt élevés. Les projections globales restent encourageantes, et le pays semble en mesure de concrétiser son objectif de s’élever au rang d’économie à revenu intermédiaire supérieur à l’horizon 2047.
7e (ex-aequo) - Rwanda, croissance du PIB réel : 7 %

Au sortir du génocide qui a ravagé le pays dans les années 1990, le Rwanda a su se relever et s’imposer comme l’une des plus grandes réussites économiques du continent africain au XXIᵉ siècle. Son industrialisation rapide s’est traduite par l’émergence de secteurs variés, allant de l’industrie manufacturière au tourisme, en passant par les services financiers.
La construction d’un aéroport international de 2 milliards de dollars (1,9 Mds €) prévue pour 2026 devrait sans aucun doute favoriser la croissance économique et la création d'emplois dans le pays. Mais les préoccupations actuelles en matière de droits humains pourraient dissuader les investissements étrangers et freiner le développement économique à long terme du Rwanda.
6e - Géorgie, croissance du PIB réel : 7,6 %

La Géorgie affiche un rythme de croissance spectaculaire, grâce à l’envolée de ses exportations, à l’arrivée massive de capitaux étrangers et à un boom touristique. Son PIB devait grimper de 7,6 % en 2024, puis de 6 % en 2025.
Néanmoins, la décision du nouveau gouvernement géorgien, à tendance pro-russe, de mettre en suspens les négociations d’adhésion à l’Union européenne jette un voile d’incertitude sur la prospérité à long terme du pays. Cette mesure a déjà déclenché des manifestations de grande ampleur à travers le pays.
5e - Palaos, croissance du PIB réel : 8,1 %

Avec 40 % du PIB porté par le tourisme, les Palaos voient leur économie repartir à vive allure depuis la fin de la pandémie, les afflux de voyageurs se rapprochant désormais des chiffres enregistrés avant la crise.
En plus de l’essor du tourisme, une série de projets d’infrastructures dope la croissance du pays, laquelle devait atteindre 8,1 % en 2024. On peut citer notamment la reconstruction, soutenue par le Japon, d'un pont stratégique reliant l'île de Koror où se trouve la capitale, à l'île de Malakai, qui abrite le principal port et la centrale électrique du pays.
4e - Samoa, croissance du PIB réel : 9,7 %

Les Samoa profitent aussi de l'essor du tourisme post-Covid. L'augmentation du nombre de visiteurs dans ce pays polynésien, tout comme l'augmentation des transferts de fonds provenant de l'étranger, le ralentissement de l'inflation et la gestion prudente de la dette publique ont contribué à ses bons résultats après plusieurs années de contraction économique.
En somme, la croissance prévue aux Samoa en 2024 était de 9,7 %, un taux remarquable.
3e - Niger, croissance du PIB réel : 9,9 %

Économie la plus dynamique d'Afrique, le Niger devait enregistrer une croissance de près de 10 % en 2024. Ce chiffre est d'autant plus remarquable compte tenu du coup d'État de 2023 qui a ostracisé le pays et nui à son économie.
Bien que le Niger dépende de l'agriculture, il possède d'énormes réserves de pétrole. Soutenu par la Chine, le nouvel oléoduc qui traverse le Bénin voisin s'avère être un catalyseur clé de la croissance de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
2e - Macao, croissance du PIB réel : 10,6 %

Pilier de l’économie de Macao, le tourisme a connu un rebond spectaculaire depuis la fin de la pandémie. En août 2024, l’île a atteint le chiffre record de 3,65 millions de visiteurs, principalement en provenance de la Chine continentale. En octobre de la même année, les casinos qui font la renommée de cette région administrative spéciale ont enregistré leurs revenus mensuels les plus élevés depuis janvier 2020.
Il n’est donc guère étonnant que les estimations aient tablé sur une croissance de 10,6 % en 2024.
1er - Guyana, croissance du PIB réel : 43.8 %

Le Guyana connaît un boom économique extraordinaire, propulsé par la découverte de vastes réserves pétrolières.
Depuis 2020, date à laquelle l’extraction a commencé, le PIB par habitant a plus que doublé dans le pays.
Pourtant, même si chaque adulte a reçu un chèque de 100 000 dollars guyanais (soit 465 €), il reste crucial de veiller à ce que cette nouvelle opulence profite à l’ensemble de la population et non seulement à une poignée de privilégiés.
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