Vieillir en Suisse : un bon choix ? Classement des 25 meilleurs pays pour les retraités
Qu'est-ce qui caractérise un pays idéal pour la retraite ?

Vous êtes-vous déjà demandé quel pays pourrait offrir les meilleures perspectives pour votre retraite ?
L'indice mondial des retraites 2024 de Natixis classe 25 nations en fonction de quatre facteurs clés cruciaux pour la sécurité générale des personnes âgées : la santé, les finances à la retraite, le bien-être matériel et la qualité de vie. Plus le score se rapproche de 100 %, meilleure est la performance.
L'indice décompose ces quatre facteurs en 18 indicateurs de performance, allant des dépenses de santé publique à l'inflation, en passant par la qualité de l'air et l’indice de bonheur. Continuez de lire pour découvrir les 25 meilleurs pays pour les seniors en 2025.
Adaptation française par Aurore Mettifogo
25e – Singapour, score global : 67 %

Singapour, absent du top 25 en 2023, a fait une entrée discrète en 2024 avec un score de 67 %, en hausse de deux points.
À l’exception des finances à la retraite, tous ses sous-indices affichent une progression notable. La santé, en particulier, se distingue avec une augmentation de six points pour atteindre 88 %. Cela n’a rien d’étonnant : le système de santé de Singapour est réputé comme le plus efficace au monde, et l’espérance de vie moyenne y est parmi les plus élevées au niveau mondial, frôlant les 84 ans.
Toutefois, la qualité de vie et le bien-être matériel de la Cité du Lion restent des points faibles, avec des scores modestes de 55 % et 56 % respectivement. Ces résultats s’expliquent par des niveaux élevés de pollution, un manque relatif de biodiversité et une inégalité des revenus marquée.
24e – France, score global : 68 %

Avec un score de 68 % – en baisse par rapport aux 69 % de 2023 – la France recule d’une place dans le classement, se positionnant désormais à la 24e position. Cette baisse s’explique principalement par une baisse significative de cinq points dans l’indice de bien-être matériel. Ce recul est imputé à une diminution du revenu par habitant et à une détérioration des indicateurs liés au chômage. La France est confrontée à un taux de chômage élevé, en particulier chez les femmes et les jeunes. Par ailleurs, la charge fiscale y reste très lourde.
En revanche, l’indice santé est excellent, atteignant 90 %. La France continue de bénéficier d’un excellent système de santé même s’il n’est pas sans défauts. Il se distingue particulièrement par ses dépenses de santé assurées, un domaine où elle occupe la première place mondiale.
La qualité de vie obtient également un score élevé, avec 79 %. Toutefois, le niveau de bonheur semble avoir diminué, la France ayant perdu six places dans l’édition 2024 du World Happiness Report.
23e – Japon, score global : 69 %

Le Japon gagne une place et se hisse au 23e rang avec une augmentation d’un point, atteignant 69 %. Le pays reste leader mondial en matière d’espérance de vie, et son indice santé atteint un impressionnant 90 %. Cependant, ce score est en baisse en raison d’une détérioration de l’indicateur des dépenses de santé assurées. La qualité de vie a également reculé, en raison d’une légère baisse de l’indicateur de bonheur.
En revanche, le score du Japon pour les finances à la retraite reste stable, porté par une hausse des salaires. Cela pourrait marquer la fin des taux d’intérêt négatifs, ce qui profiterait à ceux vivant de leurs économies.
Cette légère progression du Japon s’explique principalement par une légère amélioration du bien-être matériel, grâce à une meilleure égalité des revenus. Néanmoins, le rapport souligne que le Japon reste à la traîne par rapport à de nombreux autres pays dans ce domaine.
21e ex æquo – États-Unis, score global : 70 %

À l’inverse, les États-Unis perdent deux places et se retrouvent à la 22e position. Leur score global de 70 % a également légèrement diminué.
Les coupables sont le bien-être matériel et la qualité de vie. Le premier a chuté à 62 %, avec tous ses indicateurs en baisse – notamment le chômage, en raison d’un marché du travail en ralentissement. La qualité de vie souffre quant à elle d’une baisse du niveau de bonheur, particulièrement chez les jeunes.
L’indice santé des États-Unis affiche de meilleurs pourcentages, mais recule malgré tout de deux places, se classant 27e. Bien que l’espérance de vie semble s’améliorer, elle reste inférieure à celle de nombreux autres pays développés. Les États-Unis pourraient obtenir de bien meilleurs résultats si les seniors avaient accès à des soins de santé universels. Selon une étude, Medicare couvre moins des deux tiers des dépenses de santé des bénéficiaires âgés de 65 ans ou plus.
21e ex æquo – Malte, score global : 70 %

Comme l'année précédente, Malte était le pays méditerranéen le mieux classé en 2024. Son score global a encore progressé d’un point, atteignant 70 %, ce qui la place au 21e rang. Natixis attribue cette amélioration à une hausse de trois points dans l’indice santé, portée par une augmentation des dépenses de santé par habitant. Le score d’espérance de vie de l’île est passé de la 9e à la 10e place, malgré un pourcentage plus élevé, tout simplement parce que d’autres pays ont fait encore mieux.
Le score global de bien-être matériel de Malte a légèrement augmenté pour atteindre 74 %, tandis que celui de la qualité de vie a gagné deux points, atteignant 63 %. Toutefois, ce dernier reste faible en comparaison avec d’autres pays.
Parmi les points positifs pour les retraités, on retrouve l’excellent système de santé de Malte, des taux d'inflation relativement bas et un faible niveau de chômage. Les points négatifs incluent quant à eux la qualité de l'air du pays, jugée insuffisante selon les normes européennes.
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21e ex æquo – Corée du Sud, score global : 70 %

En 2023, la Corée du Sud avait chuté dans le classement. L’année suivante, elle est remontée d’une place pour s’installer dans le top 20 avec un score global de 71 %.
Cette progression s’explique par des augmentations dans les indices santé et qualité de vie. Les dépenses de santé par habitant ont progressé de 5 %, et le pays se classe actuellement troisième au monde en matière d’espérance de vie. Par ailleurs, le score de qualité de vie a gagné deux points pour atteindre 61 %, grâce à une amélioration de l’indicateur de bonheur. Parmi les autres atouts figurent une inflation relativement faible, un chômage très bas et un système bancaire solide.
Il semble que vivre sur l’une des lignes de fracture politique les plus dangereuses au monde peut avoir certains avantages.
17e ex æquo – Israël, score global : 72 %

Israël a perdu deux places dans le classement général depuis 2023. De manière assez surprenante, la guerre qui a éclaté en octobre dernier n'est pas mentionnée par Natixis. À la place, un tableau contrasté d'augmentations et de baisses dans les quatre sous-indices laisse le score global inchangé à 72 %.
Les finances à la retraite ont reculé, tout comme l'indice santé – bien que ce dernier ait gagné deux points dans l’indicateur d’espérance de vie. La qualité de vie est également en baisse, bien qu’Israël ait conservé sa 18e place pour ce critère. Parallèlement, le bien-être matériel a progressé à la 22e place, malgré un score global en baisse d’un point. La baisse du chômage semble être le principal moteur de cette amélioration.
Un indicateur particulièrement notable est l'Égalité des revenus, qui a chuté de 7 % par rapport à l'année précédente. En conséquence, Israël est passé de la 31e à la 37e place parmi tous les pays du rapport.
17e ex æquo – Finlande, score global : 72 %

La Finlande enregistre la plus forte chute parmi les 25 nations de notre liste, passant de la 13e à la 17e place ex aequo, avec un score de 72 %. Selon Natixis, cela s’explique par une baisse de huit points dans l’indice de bien-être matériel. Pourtant, ce pays nordique conserve la première place de l’indice de bonheur pour la septième année consécutive. Alors, comment expliquer ce paradoxe ?
En résumé, malgré une inflation en baisse, davantage de Finlandais étaient au chômage en 2024, notamment dans des secteurs comme la construction. De plus, le score du revenu par habitant a diminué, ce qui explique la mauvaise performance en bien-être matériel. Toutefois, dans l’indice de qualité de vie, la Finlande se classe deuxième au niveau mondial. Ses indicateurs liés à l’eau, à l’assainissement et à la qualité de l’air sont tous excellents.
L’indice santé de la Finlande a également gagné un point, tandis que l’égalité des revenus a progressé de quatre points. Il semblerait que ce sont les joies simples de l’existence, bien plus que la richesse matérielle, qui comptent dans le bien-être.
17e ex æquo – Suède, score global : 72 %

Un autre recul significatif est observé chez le voisin de la Finlande : la Suède chute de trois places pour se retrouver ex æquo à la 17e position, tandis que son score global diminue de 2 %. Ici encore, c’est la hausse du chômage qui a fait plonger l’indice de bien-être matériel, bien que la baisse de l’égalité des revenus y soit aussi pour quelque chose. Heureusement, un classement élevé en qualité de vie (troisième place) vient à la rescousse.
La Suède se distingue également dans l’indice santé, où elle occupe la deuxième place mondiale, principalement grâce à une meilleure espérance de vie. Par ailleurs, sa solide gouvernance et l’amélioration des indicateurs liés à la dette publique ont permis à son score en finances à la retraite de gagner un point, atteignant ainsi la 16e place.
15e ex æquo – Tchéquie, score global : 73 %

La République tchèque, sortie du top 10 en 2023, a repris du terrain en se hissant à la 15e place ex æquo avec un score de 73 %.
Son grand succès réside dans le bien-être matériel, où la République tchèque s'empare de la première place. Le pays a enregistré une légère hausse du nombre de demandeurs d’emploi, mais également une augmentation des offres d’emploi, ce qui maintient le taux de chômage stable et bas – le plus bas de l’Union européenne, d’ailleurs.
L’indice finances à la retraite tchèque affiche également de bons résultats, avec une progression de trois points et un bond de six places, atteignant la 17e position. Son score de qualité de vie reste inchangé, à 70 %.
15e ex æquo – Belgique, score global : 73 %

Avec la Slovénie, la Belgique enregistre la plus forte progression dans le classement, grimpant de quatre places pour atteindre la 15e position. Bien que son score n’ait augmenté que marginalement, à 73 %, cette amélioration reflète des progrès constants dans les quatre sous-indices.
Dans l’indice santé, le score d’espérance de vie de la Belgique a bondi de 12 points en 2024, une performance remarquable. L’indice finances à la retraite s’améliore grâce à une inflation en baisse, même si Natixis souligne que certaines pressions sur les coûts liées à la pandémie subsistent. Le bien-être matériel bénéficie d’une nette amélioration de l’égalité des revenus, malgré une légère baisse du revenu par habitant. Quant à la qualité de vie, elle a progressé d’un point pour maintenir la Belgique à la 16e place pour cette catégorie.
Pour poursuivre son ascension dans le classement, la Belgique devra s’attaquer à ses taux d’imposition élevés et à sa dette publique.
11e ex æquo – Royaume-Uni, score global : 74 %

Le Royaume-Uni obtient un score global de 74 %. La plupart des sous-indices du pays restent inchangés, mais malgré une pression intense sur son système de santé public, la catégorie santé a progressé de trois points. Cela s’explique par l’augmentation de l’espérance de vie, des dépenses de santé par habitant et des dépenses de santé assurées par habitant.
Le bien-être matériel est impacté par des perspectives plus sombres pour le chômage, mais grâce à une hausse de quatre points de l’égalité des revenus, ce sous-indice obtient un score de 65 %. C’est le même que l’année précédente, et le Royaume-Uni a même réussi à gagner une place supplémentaire dans le classement du bien-être matériel. La qualité de vie et les finances à la retraite conservent également leurs scores, respectivement à 80 % et 66 %. Ce dernier indice bénéficie de la baisse de l’inflation, qui a atteint son niveau le plus bas depuis trois ans. Quant au premier, la météo notoirement capricieuse et souvent morose de la Grande-Bretagne échappe, cette fois, à toute mention…
11e ex æquo – Canada, score global : 74 %

Le score global du Canada, à 74 %, reste également inchangé. Ses performances sont contrastées, avec une note en baisse pour le bien-être matériel, mais il obtient des résultats jugés « solides » par Natixis dans d'autres domaines. Le bien-être matériel est une fois de plus pénalisé par la détérioration du marché de l’emploi, le taux de chômage ayant dépassé les 6 % en 2024. En conséquence, l’indicateur de chômage du Canada a chuté de six places, se classant désormais 28e.
Du côté des bonnes nouvelles, l’indice santé parvient à se hisser dans le top 10 grâce à une amélioration de 4 %, portée par une espérance de vie en hausse et des dépenses de santé assurées plus élevées. Contrairement à son voisin américain, le Canada offre à ses seniors un accès universel aux soins de santé.
L’indice finances à la retraite conserve sa 10e place, comme l’année précédente. Bien que les taux d’intérêt du Canada se soient améliorés et que l’inflation ait baissé, ses concurrents ont fait encore mieux. Quant à la qualité de vie, son score reste inchangé à 76 %, ce qui maintient le pays à la 17e place.
11e ex æquo – Autriche, score global : 74 %

Après avoir gagné trois places en 2023, l’Autriche voit sa position dans le classement osciller comme un paysage alpin. Le score du pays a diminué d’un point pour se placer à 74 %. Cela s’explique par des baisses dans les indices de bien-être matériel, finances à la retraite et qualité de vie – bien que dans cette dernière catégorie, l’Autriche conserve sa remarquable 9e place, grâce notamment à sa célèbre eau pure, son air frais et sa biodiversité. Une autre consolation réside dans la progression de son indice santé, avec une espérance de vie atteignant 81 %, marquant un tournant après la pandémie de COVID-19.
Les auteurs du classement soulignent que l’Autriche s’est attachée à l’inflation, notamment en ce qui concerne les prix de l’énergie, et que l’économie se redresse après la récession de la zone euro grâce à un plan de relance gouvernemental. Le pays poursuit également ses efforts pour réduire le chômage, bien que l’indicateur correspondant ait chuté, passant de 65 % en 2023 à 62 % en 2024.
11e ex æquo – Slovénie, score global : 74 %

La Slovénie est le pays qui marque la plus forte progression, de la 15e à la 11e place. En 2022, la Slovénie occupait la 21e place du classement. En 2024, son score global a augmenté d’un point pour atteindre 74 %. Čestitke !, comme on dit à Ljubljana.
Cette progression s’explique par des améliorations dans les sous-indices de santé, finances et qualité de vie, avec un gain de points pour le bonheur. La hausse de l’indice santé est portée par les dépenses de santé par habitant et une espérance de vie de plus de 81 ans, supérieure à la moyenne de l’Union européenne. Par ailleurs, les finances ont bénéficié de progrès impressionnants sur le front de l’inflation.
L’indice de bien-être matériel reste stable par rapport à l’année précédente. Cependant, avec un score de 83 % et une deuxième place dans ce domaine, peu de gens y trouveront à redire.
8e ex æquo – Nouvelle-Zélande, score global : 77 %

Avec un score de 77 %, qui place la Nouvelle-Zélande à la 8e place ex æquo, nous entrons dans le top 10.
Le pays affiche des performances équilibrées, obtenant également des scores dignes du top 10 dans les indices finances (6e place) et qualité de vie (7e place), ainsi que de bons résultats en matière de santé. Le système de santé néo-zélandais offre une couverture étendue, et les dépenses de santé assurées étaient en hausse en 2024. Si un point faible doit être relevé, c’est le bien-être matériel, qui a perdu trois places pour se retrouver au 20e rang.
Cela dit, la Nouvelle-Zélande est loin d’être défavorisée. Beaucoup choisiront de prendre leur retraite dans ce pays pour ses grands espaces, sa qualité de l’air reconnue et ses atouts environnementaux. Et avec des indicateurs pour les taux d’intérêt, l’inflation et l’endettement public en hausse, elle pourrait également offrir de solides attraits financiers à de nombreux seniors.
8e ex-æquo – Danemark, score global : 77 %

Le Danemark, qui avait glissé de la 9e à la 10e place en 2023, est remonté en 2024 dans le classement, avec une augmentation d’un point de pourcentage de son score global. Cette progression est due à d’excellentes performances dans les sous-indices finances à la retraite et qualité de vie.
En particulier, les prévisions positives ont propulsé sa catégorie inflation de manière spectaculaire, avec une hausse de 40 points de pourcentage, plaçant le Danemark à la première place pour cet indicateur. En matière de qualité de vie, le Danemark décroche également la première place, détrônant les Finlandais avec un score impressionnant de 90 %, grâce à des améliorations dans les domaines de l’environnement et du bonheur.
En réalité, le seul sous-indice principal du Danemark qui a reculé est le bien-être matériel, avec une diminution de 2 % et des scores plus faibles dans toutes ses catégories d’indicateurs.
8e ex-æquo – Allemagne, score global : 77 %

Le voisin méridional du Danemark, l’Allemagne, gagne également un point de pourcentage et une place dans le classement, se hissant à la 8e position ex æquo avec un score de 77 %.
Cette progression est portée par des améliorations dans le sous-indice de bien-être matériel, où l’Allemagne se classe 7e. Le pays fait face à des défis en matière de chômage, avec une économie stagnante, mais un net progrès dans l’égalité des revenus a contribué à cette hausse. Par ailleurs, l’indice santé a également progressé de deux points, malgré un recul dans son classement, grâce à une meilleure espérance de vie et des dépenses de santé par habitant en augmentation.
En revanche, le sous-indice finances à la retraite de l’Allemagne n’a pas été aussi performant. Bien que l’inflation soit mieux maîtrisée qu’auparavant, les classements pour la dépendance des personnes âgées (38e), les taux d’intérêt (42e) et la pression fiscale (35e) sont faibles et freinent le pays.
Comme on pourrait s’y attendre d’un pays confronté à des pressions politiques et économiques, l’indice de bonheur est en baisse, ce qui affecte la qualité de vie. Cependant, l’Allemagne conserve la première place pour sa biodiversité et ses habitats – des critères importants pour de nombreux retraités.
6e ex-æquo – Australie, score global : 78 %

L'Australie occupe la 6e place avec un score très respectable de 78 % dans le classement. Rien de surprenant, puisqu’elle figure dans le top 10 chaque année depuis une décennie.
La réponse efficace de l’Australie à la pandémie de COVID-19 a porté ses fruits, avec une hausse de l’espérance de vie, faisant grimper son score global en santé de deux points pour atteindre un spectaculaire 90 %, ce qui lui vaut la 7e place dans cette catégorie. En matière de finances à la retraite, le pays fait encore mieux, décrochant la 3e position.
Avec son ensoleillement, ses grands espaces et sa nature sauvage, les facteurs qui influencent son impressionnant score de qualité de vie attirent de nombreuses personnes vers l’Australie. Et là encore, elle ne déçoit pas, progressant de deux places pour se classer 13e. Une catégorie où le pays ne brille pas, cependant, est celle des facteurs environnementaux, où il se classe à une modeste 36e place. Par ailleurs, le bien-être matériel est également en baisse, principalement en raison du chômage, bien que Natixis reconnaisse qu’après avoir atteint un sommet en deux ans, le taux de chômage pourrait avoir atteint son pic.
6e ex-æquo – Luxembourg, score global : 78 %

De la plus grande île du monde à l’un de ses plus petits pays : le grand-duché de Luxembourg. Extrêmement prospère, le Luxembourg se classe à la 6e place ex æquo dans le classement, malgré une perte d’une place et d’un point de pourcentage, pour un score global de 78 %.
Un facteur clé de ce maintien au sommet est l’amélioration notable de l’espérance de vie, qui dépasse désormais de deux ans la moyenne européenne. L’indicateur d’espérance de vie a bondi de 10 points, contribuant à une performance exceptionnelle dans l’indice santé, où le Luxembourg occupe désormais la première place. Son système de santé, basé sur une assurance obligatoire, est envié dans le monde entier. Le pays figure également dans le top 10 pour les finances à la retraite (8e) et la qualité de vie (10e).
Personne n’échappe toutefois aux pressions économiques. En raison d’une baisse de l’indicateur de chômage, le score de Bien-être matériel du Grand-Duché a diminué de 4 % et n’apparaît plus dans le top 10. Tout n’est pas parfait pour les habitants des Ardennes, mais ce n’est certainement pas si mal non plus.
5e – Pays-Bas, score global : 79 %

Nous entrons maintenant dans le top 5 avec les Pays-Bas, qui ont gagné une place par rapport à 2023, bien que leur score reste inchangé à 79 %.
Les Pays-Bas excellent dans tous les domaines, mais Natixis met particulièrement en avant les progrès réalisés dans le domaine de la santé. Cet indice se classe désormais à la 8e place, tout comme celui de la qualité de vie. Le bien-être matériel fait encore mieux, gagnant deux places pour atteindre la 3e position. En revanche, malgré des améliorations dans les indicateurs liés à l’endettement public et à l’inflation, le sous-indice finances à la retraite des Pays-Bas recule de trois places, avec un score stable, se classant seulement 19e.
Natixis considère les Pays-Bas comme particulièrement accueillants pour les retraités, grâce à des systèmes de pension et de santé exceptionnels, une bonne égalité des revenus et un système bancaire efficace. Alors, enfourchez un vélo, chaussez des sabots, mettez des tulipes sur la table : passer vos années dorées ici pourrait être aussi doux qu’un pannenkoek (une crêpe néerlandaise !).
4e – Irlande, score global : 80 %

Autre pays dont le score reste exactement le même que l’an dernier, l’Irlande impressionne tout autant.
L’Irlande conserve la première place pour les finances à la retraite, notamment grâce à son faible endettement public. Elle progresse également dans le domaine de la santé, atteignant la cinquième place, avec des indicateurs tous en amélioration. Bien que le classement pour l’espérance de vie soit plus bas, cet indicateur a tout de même augmenté de trois points. Par ailleurs, la qualité de vie gagne également une place.
Le problème réside dans le chômage, ce qui explique en partie pourquoi le classement de l’Irlande en bien-être matériel a reculé de deux places, se retrouvant au neuvième rang. Mais cela reste dans le top 10, et avec une telle performance globale, la « chance irlandaise » semble toujours au rendez-vous.
2e ex-æquo – Islande, score global : 81 %

À la deuxième place ex æquo avec un score de 81 %, l’Islande conserve le même résultat qu’en 2023. Natixis plaisante d’ailleurs en disant que son bulletin est « gelé ».
Ce petit pays fait grande impression dans les classements de bien-être matériel et de qualité de vie, occupant respectivement la 4e et la 5e place. Ses indicateurs pour la qualité de l’air, l’eau et l’assainissement figurent au tout premier rang. Ce n’est qu’en matière de biodiversité et d’habitat qu’il affiche de moins bons résultats, se contentant de la 38e place.
L’inflation reste un problème, car elle dépasse toujours l’objectif fixé par la banque centrale. Bien que l’indicateur de cette catégorie ait progressé de 14 % – un résultat impressionnant – l’Islande a perdu 10places dans ce domaine, d’autres pays ayant réalisé des progrès encore plus marqués. La pression fiscale pose également des défis.
En résumé, ce pays cher mais prospère maintient sa position et reste tout près du sommet. Les choses pourraient être meilleures, mais de peu.
2e ex-æquo – Norvège, score global : 81 %

Le pays qui occupait la première place en 2023 était le dauphin en 2024 : la Norvège obtient un score de 81 %, soit deux points de moins qu’en 2023.
La Norvège se classe dans le top 10 pour tous les sous-indices, sauf pour les finances à la retraite, et atteint même le top 5 pour la santé et la qualité de vie. Son engagement de longue date pour l’environnement – en particulier la qualité de l’eau et les écosystèmes – a été reconnu par les Nations unies. Par exemple, Natixis souligne les améliorations apportées au traitement et à la filtration de l’eau potable dans les usines de traitement au cours des trois dernières décennies. Par ailleurs, l’indice santé bénéficie d’un score d’espérance de vie de 93 %, montrant que la Norvège a clairement tourné la page des effets de la pandémie de COVID-19.
Cependant, l’indice finances à la retraite a enregistré une baisse de 2 %, laissant la Norvège à une 12e place relativement modeste dans cette catégorie, en raison de taxes élevées ainsi que de faibles notes dans les catégories de dépendance liée à l’âge et de gouvernance. Les taux d’intérêt, qui sont à leur plus haut niveau depuis 16 ans, contribuent toutefois à atténuer ce recul.
1er – Suisse, score global : 82 %

Roulement de tambour, s’il vous plaît : selon Natixis, le meilleur endroit pour prendre sa retraite est la Suisse, qui est passée de la deuxième place l’an dernier à la première, détrônant ainsi la Norvège. Son score global de 82 % n’a pas augmenté, mais qui s’en plaindrait ?
Seul pays à obtenir des scores dans le top 10 pour les quatre sous-indices principaux, cette riche nation alpine affiche de solides performances en matière de chômage, d’égalité des revenus, d’espérance de vie et bien plus encore. Pour les finances à la retraite, elle occupe la deuxième place globale, malgré un score légèrement inférieur, attribué aux taux d’intérêt et à la pression fiscale. Cependant, ces facteurs sont compensés par une excellente maîtrise de l’inflation, la banque centrale ayant récemment abaissé ses taux.
Bien qu’il n’y ait pas de système de santé « gratuit » – chaque citoyen devant souscrire une assurance maladie – le système de santé suisse jouit d’une excellente réputation avec un score de 91 %. Alors, au sommet du monde, dans son paradis alpin à l’air pur, la Suisse demeure un pays onéreux, mais parfois, la qualité a un prix.
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