Les experts prédisent le retour d’une prospérité économique digne des Années folles, avec une productivité en hausse aux États-Unis et dans de nombreux autres pays.

Cela s’explique en partie par l’essor de l’intelligence artificielle (IA), de la robotique avancée et d’autres progrès technologiques. Cependant, de nombreux pays continuent de voir leur croissance stagner, sans signe de reprise à court terme.

Dans ce contexte, explorez les 30 pays les plus productifs au monde et leurs perspectives de croissance très contrastées pour 2024, d’après les données de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Adaptation française par Aurélie Blain

ILOSTAT, le portail statistique de l’OIT, calcule la productivité d’un pays en fonction de son PIB horaire, soit la production moyenne générée en 60 minutes de travail.

Pour garantir l’uniformité des comparaisons, ILOSTAT mesure la productivité de chaque pays en dollars américains constants, ajustés à la parité de pouvoir d’achat (PPA) de 2017.

Selon les chiffres de 2023, les pays les moins productifs au monde sont le Burundi, la République centrafricaine et le Liberia. Leur PIB horaire n’équivaut qu’à un dollar, ce qui n’est guère surprenant pour ces pays pauvres et peu développés, dont l’économie repose principalement sur l’agriculture de subsistance.

Fait intéressant, la productivité de la Chine continentale est également faible. En 2022, son PIB horaire s’élevait à seulement 15 $ (13,8 €), soit un chiffre identique à celui de l’Ukraine, pays le moins performant d’Europe actuellement en raison de la guerre qui y fait rage. L’Inde est encore moins bien positionnée, avec un PIB horaire de seulement 8 $ (7,3 €).

La productivité de la Nouvelle-Zélande est l’une des plus faibles de l’OCDE, comme l’a révélé un rapport de la Commission nationale sur la productivité en 2023.

En 2023, le PIB horaire s’y élevait à 46 $ (42 €), un chiffre décevant, assorti d’une croissance de productivité encore plus faible, à -0,6 %. Les prévisions pour 2024 annoncent une légère amélioration avec un taux de 1,1 %, mais cela reste bien modeste.

Le Premier ministre Christopher Luxon a exprimé son inquiétude face à la « maladie de la productivité » dont le pays souffre depuis les années 1970. Ce problème chronique est attribué à plusieurs facteurs, dont un faible investissement en recherche et développement, une main-d’œuvre relativement peu qualifiée et l’éloignement géographique des grands marchés mondiaux.

En 2023, le PIB horaire de la Tchéquie était également de 46 $ (42 €). La croissance de la productivité y était nulle et devrait atteindre un modeste 1 % cette année.

Le pays a l’un des taux de chômage les plus bas au monde. Bien que cela soit globalement positif, l’absence de chômage limite la croissance de la productivité dans le pays, car elle indique que l’économie fonctionne déjà à pleine capacité.

Un taux de chômage très faible peut aussi décourager les investissements étrangers, qui craignent de ne pas pouvoir trouver suffisamment de main-d’œuvre qualifiée pour pourvoir les postes vacants.

La Lituanie a également affiché un PIB horaire de 46 $ (42 €) en 2023, mais contrairement à la Nouvelle-Zélande et à la République tchèque, les perspectives de croissance de l’état balte sont nettement plus encourageantes.

La croissance de la productivité était de 1,7 % en 2023 et devrait grimper à 3,4 % en 2024, ce qui pourrait être attribué à une hausse des investissements dans l’économie et à un marché du travail plus souple et flexible.

Le PIB horaire en Slovénie était de 48 $ (44 €) l’an dernier, avec une croissance de la productivité de 2 %, mais ce chiffre devrait baisser à 1,7 % en 2024.

Malgré cette performance relativement solide, elle reste en deçà de son niveau d’avant la pandémie, lorsque la croissance atteignait les 3,7 % en 2019. Il existe plusieurs raisons à cela, notamment une augmentation rapide des salaires qui dépasse les gains de productivité, réduisant ainsi la compétitivité économique du pays.

Grâce à ses vastes réserves de pétrole et de gaz naturel, Brunei est l’un des pays les plus riches d’Asie du Sud-Est, avec un PIB horaire de 49 $ (45 €) en 2023.

Cependant, la croissance de la productivité dans le pays a reculé à -1,8 % en 2023, bien en deçà des niveaux prépandémiques de 2,2 %, malgré un classement dans le top 10 mondial des journées de travail les plus longues.

Une reprise est toutefois prévue pour 2024, avec une croissance anticipée de 2,7 %.

En 2023, le PIB horaire de Malte a été estimé à 51 $ (47 €), un chiffre inférieur à la moyenne de l’Union européenne. La croissance de la productivité, qui tend à varier d’une année sur l’autre, était de 1 % en 2023 et devrait atteindre 1,9 % en 2024. Ce chiffre reste cependant inférieur aux 2,4 % de 2019, avant la pandémie.

Les services financiers et les jeux en ligne figurent parmi les secteurs les plus productifs de l’île, selon KPMG. Des investissements accrus dans ces secteurs et une amélioration du système éducatif pourraient permettre d’accroître la productivité de Malte.

En 2023, le PIB horaire au Qatar était de 53 $ (49 €). La croissance de la productivité était alors de 1,2 %, et une légère baisse à 1,1 % était attendue en 2024.

Le gouvernement qatari a placé la croissance de la productivité au centre de sa stratégie nationale de développement (NDS3) pour 2024-2030, avec pour objectif de porter son taux annuel à 2 %.

Comme par le passé, le Qatar devra probablement s’appuyer sur les travailleurs étrangers pour atteindre cet objectif, car le taux de chômage national y est le plus bas au monde. Le pays, riche en pétrole et en gaz naturel, affiche également le plus grand nombre d’heures travaillées parmi les pays visés par cette analyse, ce qui représente un autre défi pour la croissance de la productivité.

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En 2023, le PIB horaire de l’Arabie saoudite, voisine du Qatar, s’élevait, comme l’année précédente, à 53 $ (49 €).

Cette riche pétromonarchie a connu une baisse de sa productivité, qui a chuté à -1,7 % l’an dernier ; cependant, elle avait affiché le taux le plus élevé des pays du G20 en 2022, et une croissance de 2,3 % est prévue pour 2024.

Cette progression est portée par les investissements massifs du gouvernement saoudien dans la diversification de l’économie du royaume, qui, selon les prévisions de Goldman Sachs, devrait atteindre les mille milliards de dollars d’ici 2030.

Le PIB horaire en Espagne s’élevait à 57 $ (49 €) en 2023, avec une croissance de la productivité de 1,1 %, qui devrait grimper à 1,6 % cette année.

Bien que la croissance de la productivité espagnole ne soit pas catastrophique, le pays a encore « beaucoup de marge de progression », comme l’explique un article de recherche publié en 2023 par CaixaBank. Celui-ci cite une étude de la Banque d’Espagne selon laquelle le faible niveau de diplôme de la main-d’œuvre (ainsi que le manque de formation continue des travailleurs et des entrepreneurs) par rapport à leurs homologues européens freine la productivité du pays.

Parmi les autres problèmes relevés figure la relative rareté des grandes entreprises dans le pays, généralement plus productives.

Le PIB horaire au Canada était également de 57 $ (52 €) en 2023, mais la croissance de la productivité n’était que de 0,1 %. En 2024, ce chiffre devrait atteindre seulement 0,6 %.

La faible productivité est un problème récurrent pour l’économie canadienne. La Banque du Canada a récemment qualifié cette situation de « crise » et appelé d’urgence à des investissements du secteur privé.

En plus du faible niveau d’investissement, les experts estiment que le manque de concurrence et l’incapacité à exploiter les compétences des migrants sont les principaux freins à la productivité dans le pays.

Le PIB horaire à Taïwan était également de 57 $ (52 €) en 2023, avec une croissance de la productivité restant à un niveau modeste de 1,1 %. Cependant, cette croissance devrait atteindre les 3,4 % en 2024.

Ce taux devrait même dépasser les 2,4 % enregistrés dans le pays avant la pandémie, probablement grâce à sa position de premier fournisseur mondial de semi-conducteurs pour l’IA et d’autres composants essentiels. Inutile de préciser que les affaires sont en plein essor et que le secteur devient de plus en plus performant.

En 2023, le PIB horaire en Israël était de 57 $ (52 €), à égalité avec l’Espagne, le Canada et Taïwan.

La croissance de la productivité n’était alors que de 1 %, avec une prévision de 1,3 % pour 2024 selon ILOSTAT. Toutefois, il est difficile de savoir si cette estimation a été faite avant ou après le début de la guerre contre le Hamas.

Le conflit pèse lourdement sur l’économie israélienne, et les experts du RAND prévoient un ralentissement de la croissance de la productivité.

En 2023, le PIB horaire en Islande était de 58 $ (53 €), avec une croissance de la productivité qui atteignait 1,5 %. Une légère baisse à 1,3 % est attendue pour 2024.

Le pays a par ailleurs adopté avec enthousiasme la semaine de quatre jours. Les tests menés entre 2015 et 2019 se sont avérés « une véritable réussite », les rapports montrant même une amélioration de la productivité malgré une réduction des heures travaillées.

En 2023, le PIB horaire australien était de 59 $ (54 €). Cependant, la croissance de la productivité est devenue une préoccupation majeure dans le pays : l’an dernier, elle n’était que de 0,1 %, et seule une faible augmentation de 0,4 % est prévue pour 2024.

Selon un article publié l’été dernier dans The Guardian, la productivité des travailleurs australiens aurait « chuté de manière spectaculaire ». Les causes de cette baisse restent floues, bien que certains économistes pointent du doigt le manque de concurrence dans le pays.

Le PIB horaire au Royaume-Uni était également de 59 $ (54 €) en 2023, avec une croissance de la productivité tout aussi faible. L’an dernier, la croissance n’était que de 0,2 %, et une modeste hausse à 0,6 % est attendue pour 2024.

Selon la London School of Economics, le manque d'investissement chronique dans les infrastructures et dans l'amélioration des compétences des travailleurs est en grande partie responsable de cette situation, l’inaction du gouvernement étant jugée « particulièrement préoccupante ».

D’autres facteurs, comme les obstacles commerciaux liés au Brexit, le manque de cohésion politique, une réussite académique inégale et un déficit de compétences grandissant, sont également mis en cause par différents experts.

En 2023, le PIB horaire en Italie était de 62 $ (57 €). La croissance négative de la productivité est descendue cette année-là à -1,1 %, mais devrait remonter à 1,3 % en 2024.

La stagnation de la croissance de la productivité en Italie depuis plusieurs décennies s’explique par de nombreux facteurs, notamment par le retard économique du sud du pays par rapport au nord. En outre, le vieillissement rapide de la population représente une menace certaine pour les perspectives futures de l'Italie en termes de productivité.

Le PIB horaire français s’élevait à 68 $ (62 €) en 2023, un chiffre supérieur à la moyenne européenne. Cependant, la croissance de la productivité, faible depuis deux décennies, n’était que de 0,1 % en 2023, et une légère hausse à 1,1 % est attendue pour cette année.

Pourquoi de tels résultats en France ? Selon une étude de 2022 menée par des conseillers du Premier ministre, ils s’expliquent par une baisse notable du niveau de diplôme de la main-d’œuvre, notamment en mathématiques, ainsi que par des problèmes liés aux dispositifs d’incitations fiscales visant à soutenir la recherche et le développement.

L’Allemagne a également enregistré un PIB horaire de 68 $ (62 €) en 2023, à égalité avec la France. L’an dernier, elle a connu une contraction de son PIB, et sa croissance de la productivité est tombée à -1,1 %, bien qu’un rebond à 1,9 % soit prévu pour 2024.

Pour stimuler la productivité dans le pays, le gouvernement allemand lance une expérimentation à grande échelle de la semaine de quatre jours. Autre initiative susceptible d’accélérer la croissance, l’adoption généralisée de l’IA générative, qui, selon McKinsey & Company, pourrait entraîner une hausse moyenne annuelle de 3,4 % de la productivité.

Le PIB horaire en Finlande était de 69 $ (62 €) en 2023, avec une croissance de la productivité de -0,6 %. Ce chiffre devrait toutefois repasser au positif, avec une prévision de 0,9 % pour 2024.

Le pays nordique souffre depuis 15 ans d’une faible croissance de la productivité, que la banque Nordea attribue à un manque d’investissements dans l’éducation et la recherche.

Cependant, la transformation technologique qui caractérise les années 2020 pourrait améliorer ces perspectives.

En 2023, le PIB horaire aux États-Unis s’élevait à 70 $ (64 €), avec une croissance de la productivité de 0,7 %. Ce chiffre devrait grimper de façon notable cette année, avec une augmentation prévue de 2,1 %.

De nombreux experts estiment que les États-Unis sont à l’aube d’un boom de productivité, certains affirmant même qu’il aurait déjà commencé. En tout cas, l’Amérique devance largement l’Europe, en partie grâce à des investissements accrus et des avancées dans les domaines de l’IA, de la robotique et d’autres technologies modernes.

L’économie guyanaise connaît actuellement la croissance la plus rapide au monde, avec une hausse spectaculaire de son PIB horaire. En 2023, il a atteint le même niveau que celui des États-Unis, avec une croissance phénoménale de la productivité de 32,3 % et des prévisions à 23,3 % cette année.

Cette fougueuse expansion est alimentée par la forte croissance de l’industrie pétrolière dans ce pays d’Amérique du Sud. Les revenus pétroliers du pays ont grimpé en flèche, permettant au gouvernement guyanais d’investir massivement dans les infrastructures de transport, le logement et bien d’autres secteurs.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), les secteurs agricole, minier et extractif affichent également de bonnes performances.

Le PIB horaire en Suède s’élevait également à 70 $ (64 €) en 2023. L’an dernier, le pays est entré en récession, avec une croissance de la productivité de -2,2 %. On prévoit ucependant une reprise à 0,8 % en 2024.

Si la croissance devrait rester modeste pour les prochaines années, la productivité de la Suède figurera toujours parmi les plus élevées de l’UE. Selon une étude d’Accenture, réalisée en partenariat avec Frontier Economics, la nation scandinave pourrait être l’un des plus grands bénéficiaires du boom de l’IA, surpassant même les États-Unis en termes de croissance de la productivité d’ici 2035.

Singapour, le pays le plus productif d’Asie, a enregistré un PIB horaire de 74 $ (68 €) en 2023. La croissance de la productivité a atteint 2,7 % et devrait connaître une hausse solide de 3,4 % cette année.

Comme l’a déclaré le vice-premier ministre Heng Swee Keat dans un discours de 2022, la grande efficacité de cette cité-État dynamique se résume à quatre mots : ouverture, innovation, durabilité et confiance. Ces qualités ont permis de créer un climat d’efficacité que bien d’autres nations peuvent lui envier.

En Autriche, le PIB horaire s’élevait également à 74 $ (68 €) en 2023. La croissance de la productivité a été négative, à -0,2 %, suite à l’entrée du pays en récession. Toutefois, elle devrait rebondir à 0,9 % cette année.

Malgré ce ralentissement récent, l’Autriche demeure une référence en matière de productivité, notamment grâce à des industries à forte valeur ajoutée et à une main-d’œuvre hautement qualifiée.

En 2023, le PIB horaire belge s’élevait à 75 $ (69 €). La croissance de la productivité était alors de 0,8 %, même si elle devrait chuter à -0,1 % cette année.

Si le PIB horaire du pays reste enviable, le Conseil national de la productivité ne s’attend pas à une amélioration notable de la croissance de la productivité dans un avenir proche. Parmi ses recommandations : des investissements publics accrus pour stimuler l’innovation et les compétences des travailleurs.

La Suisse a affiché un PIB horaire de 76 $ (70 €) en 2023. La croissance de la productivité a été faible dans le pays, avec seulement 0,1 %, en raison de facteurs externes tels que la guerre en Ukraine, même si elle devrait atteindre 1,1 % cette année.

Comme en Belgique, la croissance de la productivité dans notre pays a ralenti, mais son PIB horaire reste élevé. À l’avenir, les experts estiment que la nation devra intensifier ses efforts pour stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat.

Le PIB horaire du Danemark était de 78 $ (72 €) en 2023. La croissance de la productivité était alors de 1,2 %, bien qu’une baisse à 0,5 % soit prévue en 2024.

Malgré une croissance fluctuante, la productivité de ce pays nordique lui est enviée par le monde entier, résultat d’une culture qui valorise la qualité plutôt que la quantité, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que le bien-être des travailleurs.

Les Pays-Bas se classaient au quatrième rang mondial en termes de productivité en 2023, avec un PIB horaire de 80 $ (74 €).

Leur succès est cependant entaché par une croissance faible de la productivité dans le pays. L’an dernier, elle s’élevait à -0,8 %, et la prévision à 0,9 % pour 2024 n’est guère plus prometteuse.

L’IA générative pourrait toutefois donner un coup de pouce à la situation. Selon la plateforme de conseil Consultancy.eu, elle pourrait augmenter le taux de croissance annuel de la productivité de 1,5 % au cours de la prochaine décennie.

Le PIB horaire en Norvège s’élevait à 93 $ (86 €) en 2023 et la croissance de la productivité a atteint un taux respectable de 2 %, bien que ce chiffre doive redescendre à 0,7 % cette année.

La productivité élevée du pays scandinave est en grande partie due à son secteur pétrolier et gazier, bien que d’autres secteurs de l’économie affichent également une productivité importante, malgré des investissements relativement faibles en R et D.

Cette contradiction, surnommée le « paradoxe norvégien », intrigue les économistes depuis des années.

L’Irlande a affiché un impressionnant PIB horaire de 143 $ (132 €) en 2023. La croissance de la productivité n’était que de 0,5 %, mais devrait bondir à 2,1 % en 2024.

Cependant, certains experts jugent cette productivité artificielle, car les chiffres de l’économie irlandaise sont biaisés par le grand nombre de multinationales basées dans le pays et y payant leurs impôts.

D’autres attribuent partiellement cette impressionnante productivité à la main-d’œuvre irlandaise, réputée pour être hautement qualifiée et très compétente.

Attention, roulement de tambour ! Le Luxembourg a enregistré un PIB horaire impressionnant de 146 $ (134 €) en 2023, faisant de ce petit duché le pays le plus productif au monde. Malgré une croissance de productivité négative de -2,2 % l’an dernier, on prévoit une reprise à 0,8 % en 2024.

Le secteur financier à haute valeur ajoutée contribue (parmi d’autres) à cette incroyable performance. Comme pour l’Irlande, certains estiment toutefois que les chiffres sont faussés, le Luxembourg étant un paradis fiscal qui abrite de nombreux sièges sociaux de multinationales, mais aussi car une grande partie de sa main-d’œuvre est constituée de travailleurs transfrontaliers n’habitant pas le pays.

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