Devenir propriétaire figure parmi les aspirations de beaucoup, la possession d’un bien étant souvent synonyme de stabilité économique. Mais dans certaines régions du monde, devenir propriétaire n’est pas une si bonne affaire.

Dans certains pays, seuls 20 % des habitants environ peuvent se targuer d’être propriétaires, tandis que la majorité opte pour la souplesse de la location.

Quels sont donc les pays où l’on trouve le moins de propriétaires ? Découvrez-le sans attendre…

Adaptation française par Aurélie Blain

Les taux de propriété immobilière par pays sont issus des données de WorldPopulationReview, une base en ligne spécialisée dans les statistiques démographiques mondiales.

Ces chiffres compilés à partir des bases nationales de chaque pays s’appuient sur les données les plus récentes disponibles, allant de 2017 à 2022. Le taux de propriété correspond ici au rapport entre les logements occupés par leur propriétaire et l’ensemble du parc immobilier national.

Toutes les informations sont exactes au moment de leur publication.

Les données de 2019 de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE) montrent que 72,5 % des 212 millions d’habitants du Brésil sont propriétaires de leur logement, bien que ce chiffre ait été plus élevé par le passé.

Environ un cinquième de la population ne dispose cependant d’aucun acte de propriété, signe d’une transmission informelle au sein des familles ou d’un statut foncier précaire.

Malgré un taux de propriété élevé, beaucoup d’habitants ne se sentent pas en sécurité chez eux : dans les quartiers les plus pauvres, les propriétaires sont deux fois plus nombreux à se sentir vulnérables dans leur propre maison. Par exemple, 48,1 % des habitants d’Amapá se sentent en insécurité, contre seulement 9,9 % à Santa Catarina, qui affiche le chiffre le plus bas.

Les classes aisées des zones urbaines, comme São Paulo et Rio de Janeiro, vivent généralement en appartement, tandis que les quartiers informels des favelas sont occupés par les habitants les plus démunis.

Le vieil adage selon lequel « les Belges ont une brique dans le ventre » illustre bien l’attachement national à la propriété immobilière. Et les chiffres en témoignent : en 2022, sur un total de 11,7 millions d’habitants, 72,5 % de la population possédait un bien immobilier.

Au-delà de l’ancrage culturel, devenir propriétaire s’inscrit aussi dans une logique de stabilité : celle d’un marché immobilier relativement sain, soutenu par une économie robuste. Mais les disparités régionales demeurent marquées. Bruxelles, par exemple (en photo) affiche un taux de propriétaires bien inférieur à celui des zones rurales, où la propriété est nettement plus répandue.

Autre particularité du paysage immobilier belge : selon le recensement de 2021, les Belges sont bien plus nombreux à posséder une maison qu’un appartement.

De l’autre côté de la frontière belge, 71,1 % des 676 000 habitants du Luxembourg sont propriétaires de leur logement. Selon Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, le pays peut s’enorgueillir du deuxième plus grand nombre de chambres par habitant (2,2) au sein des pays de l’Union.

Comme pour la plupart des biens au Luxembourg, les propriétés sont relativement chères. Par ailleurs, le pays a connu l’une des plus fortes hausses des prix de l’immobilier en Europe (+ 135 %) entre 2010 et 2022. Les données révèlent qu’en 2022, la plupart des Luxembourgeois vivaient dans une maison plutôt que dans un appartement.

Parmi les 18,3 millions d’habitants des Pays-Bas, 70,6 % sont propriétaires de leur logement, selon les données de 2022. La plupart des habitants (78,9 %) vivent dans une maison, ce qui représente le deuxième taux le plus élevé en Europe. Par ailleurs, les Néerlandais ne manquent pas d’espace. En 2022, seuls 2,9 % déclaraient vivre dans un logement surpeuplé, selon Eurostat.

Aux Pays-Bas, devenir propriétaire est courant, mais loin d’être bon marché. En octobre 2024, le pays a enregistré sa plus forte hausse des prix de l’immobilier en plus de deux ans, soit +11,5 % sur un an, selon les chiffres officiels.

Sur 5,3 millions d’Irlandais, 70 % sont propriétaires de leur logement, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne européenne de 69,1 %, selon les données de 2022.

L’Irlande se distingue aussi par son habitat. 89,7 % de la population vit dans une maison, un record à l’échelle européenne. En moyenne, chaque personne y dispose de 2,1 chambres, d’après Eurostat. Le recensement de 2016 révélait par ailleurs que la location restait majoritaire avant 35 ans, un âge qui n’a cessé de reculer au cours des 15 dernières années.

Sur les 1,4 million d’habitants que compte l’île de Chypre, 69,8 % sont propriétaires de leur logement.

À Chypre, les maisons trop grandes pour leurs occupants sont légion. Selon Eurostat, 70,9 % des logements sont considérés comme « sous-occupés ». Il s’agit souvent des résidences familiales conservées par des personnes âgées après le départ des enfants.

Contrairement à la tendance générale en Europe, les prix de l’immobilier chypriote ont reculé entre 2010 et 2022, enregistrant une baisse de 5 %. Dans de nombreuses villes et villages, comme ici à Lania, on trouve encore de charmantes maisons traditionnelles.

En Afrique du Sud, près de 70 % des 64 millions d’habitants sont propriétaires de leur logement. Mais dans un contexte de taux d’intérêt élevés, d’inflation galopante et de marché du travail tendu, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile.

Ce n’est pas la volonté qui manque, mais les moyens. Selon une enquête menée en 2024 par TPN, 58 % des locataires citent les obstacles financiers comme principal frein à l’achat, et 48,1 % déclarent simplement ne pas avoir les ressources nécessaires. Pour environ 10 % des sondés, c’est une mauvaise évaluation de solvabilité qui bloque l’accès au crédit.

Environ 69,5 % de la population finlandaise, qui compte 5,6 millions d’habitants, vit dans un bien dont elle est propriétaire. Cependant, la grande majorité des jeunes de moins de 30 ans (82 %) vivent dans des logements locatifs, selon les statistiques nationales.

En Finlande, 79 % des habitants vivent dans des logements conçus pour une ou deux personnes, et près de la moitié des personnes qui vivent seules ont plus de 60 ans.

Le pays se distingue aussi par le confort de ses habitations. Selon Eurostat, seuls 1,4 % des Finlandais déclarent souffrir de précarité énergétique, un chiffre nettement inférieur à celui observé dans des pays comme la Bulgarie, Chypre ou la Grèce, où environ un cinquième de la population peine à chauffer correctement son logement.

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L’Argentine a connu, ces dernières décennies, une succession de crises, entre hyperinflation et effondrements économiques, qui ont profondément fragilisé l’accès au logement. Près de 30 % des Argentins (soit plus de 10 millions de personnes) vivent dans un logement inadéquat, selon l’organisation Habitat for Humanity.

Si 68,9 % des Argentins sont propriétaires de leur logement, la qualité des biens varie considérablement. À Buenos Aires, certains vivent dans des gratte-ciels modernes, tandis que d’autres s’entassent dans des quartiers informels ou bidonvilles.

Près de 66,5 % des 39,9 millions de Canadiens sont propriétaires de leur logement. Les taux varient toutefois fortement selon les régions : en 2021, la propriété était particulièrement répandue à Terre-Neuve-et-Labrador (75,7 %) et au Nouveau-Brunswick (73 %), tandis qu’elle restait marginale au Nunavut, où seuls 19,2 % des résidents étaient propriétaires, soit le taux le plus faible du pays.

Dans cette région nordique, le coût de la vie élevé, les revenus plus bas et le manque d’opportunités d’emploi poussent de nombreuses personnes à se tourner vers le logement social.

Partout au Canada, la maison individuelle reste la forme d’habitat la plus répandue. Les appartements situés dans des immeubles de cinq étages ou plus représentaient 10,7 % des logements privés en 2021.

Parmi les 26,8 millions d’Australiens, 66,3 % sont propriétaires de leur logement. La majorité (70 %) vit en maison individuelle, environ 13 % en maison de ville et environ 16 % en appartement, selon les données du recensement de 2021 du Bureau australien des statistiques.

Le taux de propriété décline globalement dans le pays, avec une augmentation de 5 % des locataires entre 1997 et 2017. Les données montrent que ces derniers consacrent généralement une part plus importante de leurs revenus au logement que les propriétaires.

Les États-Unis comptent environ 346 millions d’habitants, dont 65,9 % sont propriétaires de leur logement. Selon les données 2021 de Statista, la majorité des Américains (64 %) vit dans une maison individuelle.

Seulement 38,6 % des moins de 35 ans possèdent une maison, un chiffre en diminution ces 20 dernières années. En revanche, 79 % des plus de 65 ans sont propriétaires, d'après le dernier recensement de 2024.

Selon les données de la National Association of Realtors, l’âge moyen des primo-accédants aux États-Unis est de 35 ans et de 58 ans pour un deuxième achat.

Avec ses 464 000 habitants, le petit État souverain du Brunei affiche un taux de propriété de 65 %. La majorité des logements du pays sont conçus pour résister au climat exigeant du Sud-Est asiatique, entre chaleur intense, humidité constante et tempêtes tropicales.

Brunei fonctionne comme un véritable État-providence, avec plusieurs programmes publics destinés à garantir un logement adapté pour tous. Près de 97 % de la population vit dans la région occidentale du pays, principalement dans les districts de Brunei-Muara, Tutong et Belait.

Parmi les 10,6 millions de Suédois, 64,9 % sont propriétaires. Selon les données d’Eurostat, on compte en moyenne deux personnes par ménage et les maisons suédoises auraient l’empreinte environnementale la plus faible de toute l’Europe.

En Suède, 51,8 % de la population vit dans une maison, mais la vie en appartement reste tout aussi répandue. Un tiers des Suédois résident dans les dix plus grandes villes du pays, et des zones urbaines comme Stockholm, Göteborg ou Malmö (ici en photo) attirent de plus en plus de Suédois d’année en année, selon les statistiques nationales.

La maison individuelle reste le type de logement le plus répandu en France, devant l’appartement. Parmi les quelque 66,6 millions de Français, 64,7 % sont propriétaires de leur résidence principale.

Mais le marché connaît un net ralentissement : selon le rapport 2023 publié par Knight Frank sur l’immobilier résidentiel, les achats de maisons ont chuté de 17 % en un an. En cause ? La baisse du pouvoir d’achat des ménages, un climat économique incertain et une pénurie de logements neufs.

L’appartement est le type de logement privilégié par les 9,4 millions d’Israéliens et 64,6 % d’entre eux sont propriétaires de leur bien.

Dès 2018, le site d’information israélien Haaretz prédisait qu’en 2050, 98 % des Israéliens vivraient en appartement, le pays étant sur le point de devenir un « pays d’immeubles résidentiels ». La flambée des prix de l’immobilier, la pénurie de logements et l’urbanisation rapide ont largement contribué à cette évolution vers l’habitat collectif.

La part de propriétaires en Nouvelle-Zélande est en hausse. Aujourd’hui, 64,5 % des 5,2 millions d’habitants que compte le pays possèdent leur propre logement.

Le nombre de propriétaires est particulièrement élevé autour de Christchurch et Wellington. Ainsi, dans le district de Waimakariri, 82,2 % des résidents sont propriétaires de leur logement.

Le dernier recensement révèle toutefois que la propriété est moins fréquente dans les centres urbains, où les prix sont nettement plus élevés. À Auckland, l’âge médian des propriétaires est de 36 ans, contre 55 ans dans le district de Thames-Coromandel, sur l’île du Nord.

Environ 63 % des 69,3 millions de personnes qui vivent au Royaume-Uni sont propriétaires de leur logement. Selon les données 2023 fournies par Statista, l’âge moyen des primo-accédants en Angleterre est de 33 ans.

À Londres, accéder à la propriété reste un défi pour les jeunes : en 2022, seuls 26 % des Londoniens âgés de 25 à 29 ans possédaient un bien immobilier via un prêt, contre 36 % des jeunes qui vivent en dehors de la capitale, selon le ministère britannique du Travail et des Pensions.

En Arabie saoudite, la proportion de propriétaires est en hausse, portée en partie par les programmes de logement soutenus par le gouvernement. Aujourd’hui, 62 % des 34,2 millions de Saoudiens possèdent leur propre logement.

Le royaume s’est fixé un objectif ambitieux : atteindre 70 % de propriétaires d’ici 2030. Un rapport de Knight Frank publié en 2022 souligne l’attachement des Saoudiens à la propriété. Ainsi, 57 % des personnes interrogées estiment qu’acquérir un bien immobilier représente l’accomplissement d’une vie. Parmi les autres motivations citées, on trouve la sécurité (50 %) et les économies réalisées par rapport à la location (25 %).

Téhéran (en photo) figure parmi les villes les moins abordables du monde. Elle se classe en effet sixième au ratio prix/revenus, selon les données de Numbeo. Dans ce contexte, il n’est guère étonnant que le taux de propriété en Iran reste inférieur à la moyenne, avec environ 60,5 % des 91,9 millions d’Iraniens propriétaires de leur logement.

Face à une grave pénurie de logements, les prix de l’immobilier ne cessent de grimper. À tel point que, selon le journal iranien Donya-e-Eqtesad, un jeune de 25 ans qui vit à Téhéran devrait attendre… 166 ans pour devenir propriétaire, au vu de ses revenus et de la flambée des prix.

Le Danemark affiche l’un des taux de propriété les plus bas au monde, avec 59,2 %, pour une population d’environ six millions d’habitants. Selon les statistiques nationales, chaque personne dispose en moyenne de 54 m² de surface habitable et la plupart des habitants vivent dans une maison individuelle ou une ferme.

Selon les données d’Eurostat, les Danois consacrent en moyenne 25,4 % de leurs revenus au logement. En raison des prix élevés de l’immobilier, la propriété est particulièrement inaccessible pour les personnes à faibles revenus et les jeunes.

57,5 % des 87,6 millions de Turcs sont propriétaires de leur logement. Mais entre la flambée des prix de l’immobilier et des taux d’intérêt élevés, l’accession à la propriété reste largement freinée. Selon les données du recensement de 2021, le ménage type en Turquie se compose de trois personnes.

La ville la plus peuplée de Turquie est de loin Istanbul (en photo), qui accueille près de 15 millions d’habitants, suivie d’Ankara (3,5 millions) et d’Izmir (2,5 millions).

En Corée du Sud, le nombre de propriétaires progresse, mais reste relativement bas : 57,3 % des habitants possédaient un logement en 2022, un taux inférieur à celui de nombreux autres pays. D’après Statistics Korea, la majorité des propriétaires ont entre 50 et 59 ans, tandis que seuls 10 % des trentenaires disposent de leur propre logement.

C’est la ville d’Ulsan, au sud-est du pays, qui affiche le taux de propriété le plus élevé du pays, loin devant la capitale Séoul, située tout en bas du classement. Les appartements en centre-ville sont plébiscités, car les Coréens privilégient les quartiers denses et pratiques pour accéder à leur travail, comme le quartier financier de Séoul (en photo), au détriment de logements plus spacieux.

Le Japon affiche l’un des taux de propriété les plus bas d’Asie, avec 55 % de Japonais qui disposent de leur propre logement. Capitale figurant parmi les plus densément peuplées au monde, Tokyo affiche des prix immobiliers très élevés, poussant la majorité de ses habitants à rester locataires.

Selon les données de Statista, le prix moyen d’une maison individuelle en 2023 dans la région du Grand Tokyo était de 41,08 millions de yens japonais (231 000 €). En raison du grand nombre de personnes souhaitant vivre dans les zones métropolitaines, les appartements sont devenus la forme de logement la plus courante.

La location est extrêmement courante en Autriche. Ainsi, seulement 51,4 % des 9,1 millions d’Autrichiens sont propriétaires de leur logement. Selon les données 2023 de Statistics Austria, les propriétaires de maisons disposent en moyenne de 55,9 m² par personne, contre 43,2 m² en appartement.

On compte en moyenne 5,2 pièces par maison et 3,5 pièces par appartement. L’Autriche détient également le record européen du nombre de maisons autoconstruites, soit environ 70 %, un chiffre considérable comparé aux 7 % du Royaume-Uni, comme le rapporte le journal britannique The Telegraph.

L’Allemagne affiche le taux de propriété le plus bas de l’Union européenne : seuls 49,1 % des 84,4 millions d’habitants que compte le pays possèdent leur propre logement. Un chiffre qui s’explique en grande partie par des politiques de logement historiquement favorables à la location, comme l’a souligné la Bundesbank.

Les appartements dominent le paysage urbain, tandis que les maisons plus spacieuses, souvent avec jardin, sont davantage présentes dans les zones rurales. Si beaucoup d’Allemands ne deviennent jamais propriétaires, l’âge moyen des primo-accédants reste relativement bas, autour de 34 ans.

En 2024, Munich s’est imposée comme la ville la plus chère du pays, avec un prix moyen de 1,6 million d’euros par logement, selon les données de Statista.

En Suisse, la propriété immobilière n’est pas perçue comme un objectif majeur, contrairement à la plupart des autres pays occidentaux. Par conséquent, les Suisses privilégient la location. Seuls 42 % des 8,9 millions d’habitants que compte le pays possèdent leur propre logement.

Avec respectivement 83 % et 78 % de locataires, les cantons de Bâle-Ville et de Genève occupent le haut du tableau, tandis que les cantons montagneux du Valais et d’Appenzell affichent une répartition plus faible, de 41 % et 43 %, selon l’Office fédéral de la statistique.

Même si la location reste majoritaire, les locataires dépensent en moyenne davantage pour leur logement (charges, énergie et réparations comprises) que les propriétaires.

Aux Émirats arabes unis, seuls 28 % des 11,2 millions d’habitants sont propriétaires de leur logement, preuve que la richesse d’un pays ne se traduit pas toujours par un taux de propriété élevé.

Pour beaucoup, la volatilité du marché immobilier constitue un frein à l’achat, d’autant que les loyers sont souvent aussi élevés que les mensualités d’un prêt immobilier. Dubaï, ville la plus peuplée du pays, illustre bien cette réalité : fin 2023, le prix moyen d’un appartement atteignait 1,5 million AED (environ 358 000 €), tandis qu’une villa coûtait en moyenne 3,2 millions AED (près de 600 000 €), selon le Global Property Guide.

Au Nigeria, la propriété immobilière reste marginale : seuls 25 % des 234,5 millions d’habitants sont officiellement propriétaires de leur logement. Ce faible taux s’explique par un système de financement complexe, des lois foncières obsolètes et un coût de développement élevé.

Le pays se classe 115^e sur 125 dans l’Indice international des droits de propriété 2024, un résultat qui reflète la faible sécurité foncière dont disposent de nombreux Nigérians.

Selon la Banque mondiale, la situation est aggravée par l’absence d’enregistrement officiel de vastes territoires ruraux, un phénomène courant en Afrique subsaharienne, qui freine toute tentative de régulation efficace.

Hong Kong détient le taux de propriété le plus bas au monde : seuls 22,1 % des 7,4 millions d’habitants y possèdent leur logement.

Hong Kong est depuis longtemps considérée comme l’une des villes les plus chères au monde et figure régulièrement parmi les endroits où le coût de la vie est le plus élevé. Avec une telle densité de population, accéder au marché immobilier est un véritable défi, même pour les plus riches.

Selon l’UBS Global Real Estate Bubble Index 2023, un travailleur qualifié du secteur des services doit gagner plus du double du revenu annuel moyen pour s’offrir un simple appartement de 60 m².

Et même si les prix commencent à fléchir, UBS souligne que cette correction reste insuffisante pour rendre l’achat réellement accessible à la majorité.

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