19 histoires vraies de milliardaires qui ont commencé sans le sou
Des réussites aussi spectaculaires qu’inattendues

Tous les ultra-riches ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche.
D’Oprah Winfrey au fondateur du Cirque du Soleil, découvrez ces milliardaires qui sont partis de rien avant de bâtir un empire. Toutes les sommes sont indiquées en dollars américains, sauf mention contraire.
Adaptation française par Aurélie Blain
J.K. Rowling : 1 milliard de dollars (954 M€)

Première écrivaine devenue milliardaire, J.K. Rowling doit sa fortune colossale à l’univers de Harry Potter. Avant la publication du premier tome en 1997, elle traverse une période de grande précarité, marquée par le décès de sa mère et un divorce difficile.
Mère célibataire, elle vit alors avec seulement 69 livres sterling (environ 84 €) d’aides sociales par semaine. Elle décrira plus tard cette époque comme étant « aussi pauvre qu’on peut l’être au Royaume-Uni sans être sans-abri ». Le succès planétaire de Harry Potter bouleverse sa vie et la propulse à la tête de l’un des plus grands phénomènes culturels de notre époque, faisant d’elle une milliardaire autodidacte.
Guy Laliberté : 1,2 milliard de dollars (1,1 Md €)

Qui aurait cru qu’on pouvait devenir milliardaire en faisant le clown ? Avant d’avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, Guy Laliberté n’était qu’un artiste de rue, jongleur et cracheur de feu. Il abandonne un temps ce mode de vie pour travailler sur un barrage hydroélectrique, mais une grève le pousse à retourner à ses premiers amours.
En 1984, il cofonde le Cirque du Soleil avec quelques camarades. Ce qui devait être une aventure éphémère se transforme en succès planétaire. En 2020, il revend ses parts dans l’entreprise pour une somme colossale. Sa fortune est aujourd’hui estimée à 1,2 milliard de dollars, soit environ 1,1 milliard d’euros.
Jay-Z : 2,5 milliards de dollars (2,3 Mds €)

Considéré par Billboard et Vibe comme le plus grand rappeur de tous les temps, Jay-Z a amassé une fortune estimée à 2,5 milliards de dollars (2,3 Mds €) grâce à sa musique et à ses investissements avisés. Né dans le quartier défavorisé de Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn, Shawn Corey Carter de son vrai nom, est élevé par sa mère dans un logement social.
Passionné de rap dès l’enfance, il noircit des cahiers entiers de paroles, inspiré par les premiers morceaux qu’il découvre. C’est en 1998 qu’il explose sur la scène internationale avec Hard Knock Life, un tube qui marque le début d’une carrière exceptionnelle, à la croisée de la musique et du business.
Howard Schultz : 2,9 milliards de dollars (2,7 Mds €)

L’ex-PDG de Starbucks, Howard Schultz, a grandi dans une cité HLM de Brooklyn, un quartier de New York marqué par la pauvreté et la criminalité. Sa famille était si démunie qu’il a dû vendre son sang lorsqu’il était encore étudiant à l'Université de Northern Michigan et ses parents n’ont même pas pu assister à sa remise de diplôme, faute de moyens.
Après avoir travaillé dans la vente en porte-à-porte, il est embauché par une entreprise européenne d’articles ménagers. Il tombe alors sur une petite chaîne de cafés basée à Seattle, qu’il finit par diriger et développer au point d’en faire un incontournable du café. C’est ainsi que Starbucks est née. Son patrimoine est aujourd’hui estimé à 2,9 milliards de dollars (soit 2,7 Mds €).
Oprah Winfrey : 3 milliards de dollars (2,8 Mds €)

Elle a beau évoluer aujourd’hui parmi les stars d’Hollywood et posséder huit somptueuses villas, Oprah Winfrey n’a pas toujours vécu dans l’opulence. Née dans une famille pauvre du Mississippi, elle a subi de nombreux mauvais traitements pendant son enfance, la poussant à vouloir s'en sortir coûte que coûte.
Elle obtient une bourse pour étudier à l'université d'État du Tennessee et, à 19 ans, devient la première correspondante télé afro-américaine de l'État. Par la suite, elle anime son propre talk-show, produit un magazine et crée sa chaîne de télévision. Aujourd'hui, Oprah Winfrey affiche une fortune de 3 milliards de dollars (2,8 Mds €).
George Soros : 6,7 milliards de dollars (6,4 Mds €)

George Soros est une légende de la finance qui, à son apogée, a été à la tête d’une fortune de près de 25 milliards de dollars. Mais son parcours n’a pas été de tout repos : à l’adolescence, il était contraint de se faire passer pour le filleul d’un employé du ministère de l’Agriculture, dans une Hongrie occupée par les nazis.
À la fin des années 1940, il s’exile à Londres et occupe plusieurs petits boulots — serveur, agent des chemins de fer — pour financer ses études à la London School of Economics. En 1992, il réalise un coup de maître en spéculant contre la livre sterling : il empoche 1 milliard de dollars en une seule journée et devient alors « l’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre ». Il détient aujourd’hui une fortune de 6,7 milliards de dollars (6,4 Mds €).
Steve Bisciotti : 6,9 milliards de dollars (6,5 Mds €)

Steve Bisciotti est surtout connu pour être le propriétaire de l’équipe de football américain des Baltimore Ravens, qu'il a acquis au début des années 2000. Bien qu'issu d'une famille de la classe moyenne, sa situation financière devient extrêmement précaire après la mort tragique de son père des suites d'une leucémie, alors qu’il n'a que huit ans. Son grand-père, ancien vendeur chez Ford, subvient alors aux besoins de la famille, tandis que Steve enchaîne les petits boulots pour financer ses études.
Après avoir obtenu son diplôme, il fonde avec son cousin l'agence de recrutement Aerotek, opérant depuis un sous-sol avec du matériel d'occasion. L'entreprise prospère rapidement, donnant naissance au groupe Allegis, une multinationale pesant aujourd'hui plusieurs milliards de dollars et ayant permis à Bisciotti d'amasser une fortune de 6,9 milliards de dollars (6,5 Mds €).
Rocco Commisso : 7,5 milliards de dollars (7,1 Mds €)

Issu d’un milieu modeste, Rocco Commisso quitte l’Italie pour New York avec ses parents à l’âge de 12 ans. C’est grâce à son talent pour l’accordéon qu’il intègre une bonne école, avant de décrocher une bourse qui lui permet d’étudier à l’université de Columbia sans débourser un centime.
Titulaire d’un MBA de la Columbia Business School, il entame sa carrière à la Chase Manhattan Bank, devenue JPMorgan Chase, avant de fonder en 1995 la société de télécommunication Mediacom. Près de 30 ans plus tard, Rocco Commisso affiche une fortune estimée à 7,5 milliards de dollars (7,1 Mds €).
Ken Langone : 8,7 milliards de dollars (8,3 Mds €)

Lorsque Ken Langone, homme d’affaires américain et cofondateur de Home Depot, n’est encore qu’au lycée, le proviseur conseille à ses parents de ne pas gaspiller leur argent pour envoyer cet élève « peu prometteur » à l'université. Son père et sa mère, immigrés italiens travaillant respectivement comme plombier et employée de cafétéria, ne se laissent pas abattre et hypothèquent leur maison pour financer les études de leur fils.
Afin de couvrir ses frais à l'université, Ken Langone multiplie les petits boulots : caddie de golf, boucher ou encore terrassier, avant de rejoindre une société de services financiers à Wall Street. En 1978, il est parmi les premiers à investir dans Home Depot et, grâce à cela, possède aujourd’hui une fortune de 8,7 milliards de dollars (8,3 Mds €).
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Ralph Lauren : 9,2 milliards de dollars (8,8 Mds €)

Issu d’un milieu modeste, Ralph Lauren – né Ralph Lifshitz de parents immigrés juifs – décide de changer son nom suite aux mauvais traitements qu’il subit à l’école. Jeune, il rêvait déjà de quitter son milieu, en témoigne son album-souvenir de fin d’études en 1957, où il annonçait déjà son objectif : devenir millionnaire.
Grâce à la maison de couture qui porte aujourd’hui son nom, il dépassera largement son objectif. Ralph Lauren, qui avait débuté en vendant sa ligne de cravates chez Bloomingdale’s à la fin des années 1960, amassera par la suite une fortune de 9,2 milliards de dollars (soit environ 8,7 Mds €).
Roman Abramovich : 9,7 milliards de dollars (9,2 Mds €)

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, qui a conduit à de lourdes sanctions contre les grandes fortunes russes liées au régime de Poutine, on voyait fréquemment Roman Abramovich sur son yacht de luxe ou dans les tribunes du Chelsea Football Club de Londres, qu’il a possédé de 2003 à 2022.
Mais la vie d'Abramovich n'a pas toujours été aussi facile. Né dans une famille pauvre du sud de la Russie, il a perdu ses parents à l’âge de deux ans et a été élevé par des membres de sa famille élargie. Après avoir quitté l’école, il a fondé avec sa première femme, Olga Lysova, une entreprise de jouets en plastique avant de se tourner vers le secteur pétrolier et l’élevage de porcs. Malgré les sanctions, Abramovich et sa famille seraient toujours à la tête d’une fortune impressionnante de 9,7 milliards de dollars (9,2 Mds €).
Shahid Khan : 12 milliards de dollars (11,4 Mds €)

Né au Pakistan dans une famille issue de la classe moyenne, Shahid Khan émigre aux États-Unis à l’adolescence pour y poursuivre ses études. À cette époque, il aurait dormi dans une auberge de jeunesse pour 2 dollars (1,9 €) la nuit et lavé la vaisselle pour 1,20 dollar (1,15 €) de l’heure afin de subvenir à ses besoins.
Toutefois, le travail acharné de Shahid Khan a fini par payer. En 1980, il a acquis l’entreprise de pièces automobiles Flex-N-Gate, après y avoir travaillé et conçu un pare-chocs monobloc pour camions qui a rencontré un immense succès. Aujourd’hui, il possède l’équipe de NFL des Jacksonville Jaguars et le club de football anglais de Fulham, en plus d’être à la tête d’une fortune de 12 milliards de dollars (11,4 Mds €).
Jan Koum : 16,1 milliards de dollars (15,3 Mds €)

Après avoir quitté l’Ukraine pour rejoindre les États-Unis, Jan Koum – qui était alors encore adolescent – et sa famille ont dû se contenter d’aides alimentaires pour survivre.
Malgré ces difficultés, le jeune Jan travaille dur à l’école. En 2009, il cofonde le service de messagerie instantanée WhatsApp. Le succès de l’application est tel que Facebook l’achète pour la somme astronomique de 19,6 milliards de dollars (18,7 €) en 2014. Aujourd’hui, Jan Koum est à la tête d’une fortune de 16,1 milliards de dollars (15,3 Mds €).
Harold Hamm : 18,5 milliards de dollars (17,6 Mds €)

Élevé dans une ferme de l’Oklahoma avec ses 13 frères et sœurs, Harold Hamm passe une enfance marquée par la pauvreté. Mais le benjamin de la famille est un travailleur acharné : entre la traite des vaches, la collecte des œufs, la cueillette du coton et un emploi dans une station-service, il met assez d’argent de côté pour s’offrir un camion-citerne à l’âge de 20 ans. Ce n’est toutefois que le début de sa success-story.
Après avoir transporté de l’eau vers des champs pétrolifères, Harold Hamm fonde Continental Resources, une entreprise pétrolière et gazière qui lui permet d’amasser une fortune colossale de 18,5 milliards de dollars (17,6 Mds €).
François Pinault : 25,8 milliards de dollars (24,6 Mds €)

Aujourd'hui, la fortune de la famille de François Pinault s'élève à 25,6 milliards de dollars (24,6 Mds €). Il démontre ainsi que les études ne font pas tout. En effet, il avait quitté le lycée après avoir été victime de moqueries sur ses origines modestes – une épreuve qui ne l'a pas empêché de développer un sens aigu des affaires.
Il a fondé Kering (anciennement PPR), un conglomérat de luxe qui possède des marques emblématiques comme Gucci, Yves Saint Laurent ou encore Alexander McQueen. Son fils, François-Henri Pinault, est par ailleurs marié à l’actrice Salma Hayek depuis 2009.
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Li Ka-Shing : 35,8 milliards de dollars (33,4 Mds €)

S’il peut se vanter aujourd’hui d’être l’un des hommes les plus riches d’Asie, Li Ka-Shing n’a pourtant pas toujours mené une vie dorée. Élevé à Hong Kong, il doit quitter l’école à 15 ans à la suite du décès de son père pour subvenir aux besoins de sa famille. Il enchaîne alors les journées de 16 heures dans une usine de plastique.
Porté par une forte détermination, il fonde sa propre entreprise, Cheung Kong Industries, spécialisée à ses débuts dans les matières plastiques. Il se tourne ensuite vers l’immobilier, un secteur qui fera sa fortune. Sa richesse est aujourd’hui estimée à 35,8 milliards de dollars (33,4 Mds €).
Jensen Huang : 105,9 milliards de dollars (98,7 Mds €)

Cofondateur du géant américain des technologies Nvidia, Jensen Huang incarne l’une des ascensions les plus spectaculaires de ce classement. Né à Taïwan, il émigre aux États-Unis à l’âge de neuf ans. Adolescent, il nettoie des toilettes, puis travaille comme serveur chez Denny’s, pour un salaire horaire de seulement 2,65 dollars (2,50 €).
Diplômé de Stanford en 1992, il cofonde Nvidia l’année suivante, un tournant décisif. Huang en est le PDG depuis ses débuts et détient 3,6 % du capital. Si l’entreprise a frôlé la faillite à ses débuts, elle est aujourd’hui devenue plus valorisée qu’Apple. Une réussite qui a propulsé Jensen Huang à la 14e place des plus grandes fortunes de la planète, avec un patrimoine estimé à 105,9 milliards de dollars (98,7 Mds €).
Amancio Ortega : 111,3 milliards de dollars (103,7 Mds €)

À l’origine de l’empire de la mode rapide Zara, Amancio Ortega a brièvement été l’homme le plus riche du monde en 2015. Mais il n’a pas hérité de sa fortune colossale : il a dû la conquérir. L’homme d’affaires a grandi dans l’Espagne d’après-guerre, dans des conditions difficiles. Les revenus de son père suffisaient à peine à nourrir la famille et sa mère devait souvent quémander des crédits dans les commerces du quartier.
Ortega quitte l’école vers 14 ans et commence comme garçon de courses avant d’entrer dans une petite entreprise de confection de chemises. C’est là qu’il a l’idée de produire des vêtements à bas coût à grande échelle. Aujourd’hui, sa fortune est estimée à 111,3 milliards de dollars (103,7 Mds €).
Larry Ellison : 153,1 milliards de dollars (142,6 Mds €)

Né à Brooklyn d’une mère célibataire en difficulté, Larry Ellison est élevé par son oncle et sa tante à Chicago. À la mort de cette dernière, il abandonne ses études, s’installe en Californie et enchaîne pendant huit ans les petits boulots pour survivre.
C’est en 1977, après des années de galère, qu’il fonde l’entreprise de logiciels Oracle. La société deviendra l’un des géants mondiaux de la tech. Ellison, qui affirme avoir eu « tous les désavantages nécessaires pour réussir », affiche aujourd’hui une fortune impressionnante de 153,1 milliards de dollars (142,6 Mds €).
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