28 objets cultes de films et séries qui ont affolé les enchères
Objets cultes du cinéma et de la télévision vendus aux enchères pour une fortune

Posséder un accessoire ou un costume culte tiré de son film ou de sa série préférée, certains y parviennent lors de ventes aux enchères. Un luxe que seuls quelques passionnés ultra-fortunés peuvent se permettre. Ces cinéphiles n’hésitent pas à casser leur tirelire et à dépenser des millions pour s’offrir ces trésors de cinéma.
Du masque original de Dark Vador à la robe blanche légendaire de Marilyn Monroe en passant par le chapeau d’Indiana Jones, ces pièces emblématiques se sont envolées aux enchères à des prix qui dépassent l’entendement. Découvrez les objets mythiques qui ont affolé les enchères – jusqu’à celui qui a battu tous les records lors d’une vente historique en décembre 2024.
Tous les montants sont indiqués en dollars américains et livres sterling. Les conversions en euros sont correctes selon les taux de change en vigueur au moment de la vente.
Adaptation française par Charline Pelletier
La banquette des Soprano : 82 600 $ (76 000 €)

Vendue en mars 2024 pour la coquette somme de 82 600 dollars (environ 76 000 euros), cette banquette culte provient de l’ultime épisode des Soprano (1999-2007).
Les fans auront immédiatement reconnu le décor du restaurant Holsten’s, dans le New Jersey. C’est là qu’a été tournée la célèbre scène finale, devenue l’une des fins les plus controversées de l’histoire des séries, avec sa coupure brutale en fondu au noir.
Le lot comprenait également la table, la cloison de séparation et la plaque de réservation dédiée à la famille Soprano.
Le costume du Joker dans Batman : 125 000 $ (123 000 €)

Porté par Jack Nicholson dans le rôle du Joker dans Batman (1989) de Tim Burton, ce costume violet flamboyant a trouvé preneur pour 125 000 $ (environ 123 000 €) lors d’une vente aux enchères en 2022.
Cette tenue sur mesure en sept pièces est signée Tommy Nutter, célèbre tailleur britannique de Savile Row, qui a habillé les Beatles, Mick Jagger et Elton John pour ne citer qu’eux. Le costume s’accompagne d’un chapeau Dobbs, célèbre maison new-yorkaise de la Cinquième Avenue, ainsi que de bottes de la marque anglaise Robot et d’une cravate Christian Dior.
La valeur de l’ensemble a grimpé en flèche, car le chapeau portait encore les traces de maquillage blanc de Jack Nicholson et les bottes étaient toujours recouvertes de poussière du plateau. Des souvenirs de tournage comme figés dans le temps.
Le costume blanc de La Fièvre du samedi soir : 260 000 $ (237 000 €)

Symbole absolu des années 1970, La Fièvre du samedi soir (1977) fait partie du National Film Registry, le prestigieux répertoire de films de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis.
Le légendaire costume trois pièces blanc porté par John Travolta dans la célèbre scène de danse a été adjugé 260 000 $ (environ 237 000 €) lors d’une vente en avril 2023. Il s’accompagnait d’un certificat d’authenticité délivré par les studios Paramount et signé par Travolta lui-même.
Conçu par la costumière américaine Patrizia von Brandenstein, ce look culte n’existe qu’en deux exemplaires pour le film. Celui-ci a été vendu lors de la vente Hollywood: Classic and Contemporary organisée par la maison de vente aux enchères Julien’s Auctions de Beverly Hills, en partenariat avec la chaîne de télévision Turner Classic Movies (TCM).
Le ballon Wilson dans Seul au monde : 308 000 $ (271 000 €)

Mis aux enchères à Londres en 2021 par la maison Prop Store, ce ballon de volley tout usé du film Seul au monde (2000) s’est vendu pour près de quatre fois son estimation : 308 000 $ (environ 271 000 €).
Il s'agit du ballon repêché sur une île déserte par Chuck Noland, incarné par Tom Hanks, qui devient rapidement une star du film à part entière. Baptisé « Wilson » sur-le-champ par le personnage, ce compagnon de survie silencieux a passé beaucoup de temps dans l’eau et a été volontairement sali par l’équipe de tournage, d’où son allure cabossée.
La robe rouge de Rose dans Titanic : 330 000 $ (251 000 €)

En 1997, le drame du Titanic marque Hollywood avec le film de James Cameron. Succès planétaire au box-office, cette histoire d’amour vouée à l’échec entre Rose et Jack continue de fasciner, au point que les accessoires du film s’arrachent toujours à prix d’or.
En 2012, une robe rouge portée par Rose (jouée par Kate Winslet) est mise aux enchères. C’est celle qu’elle porte dans la scène où elle tente de mettre fin à ses jours et s’apprête à sauter du navire, avant que Jack (Leonardo DiCaprio) ne l’en empêche : leur toute première rencontre à l’écran. Surnommée depuis en anglais la « jump dress », cette élégante pièce a atteint la somme impressionnante de 330 000 $ (environ 251 000 €).
Sa valeur tient autant à ses détails raffinés qu’à sa portée symbolique.
Le sabre laser de Luke Skywalker dans Star Wars : 450 000 $ (401 000 €)

Utilisé à l’écran par Mark Hamill dans le rôle de Luke Skywalker et Alec Guinness dans celui d’Obi-Wan Kenobi dans La Guerre des étoiles (1977), puis dans L’Empire contre-attaque (1980), ce sabre laser est une pièce de collection unique.
Fabriqué à partir du tube d’un ancien flash d’appareil photo Graflex, il était équipé d’un bâton en bois à la place du faisceau lumineux. Enduit d’une peinture spéciale, ce dernier servait de support et de repère pour les effets spéciaux ajoutés en postproduction – et ainsi créer cet illustre néon à la signature sonore indissociable de la saga.
Cet accessoire de fortune a été adjugé en 2017 pour 450 000 $ (environ 401 000 €) par le musée américain Ripley’s Believe It Or Not!.
L’endosquelette de T-800 dans Terminator 2 : 488 750 $ (337 000 €)

Considéré comme l’une des meilleures suites jamais réalisées, Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) de James Cameron a marqué le cinéma par ses effets spéciaux révolutionnaires.
L’imagerie générée par ordinateur utilisée dans le film a marqué un tournant dans la magie visuelle des blockbusters ultramodernes que l’on connaît aujourd’hui, en particulier celle du cyborg ennemi T-1000 en métal liquide, incarné par Robert Patrick.
Mais c’est un accessoire animatronique qui a rapporté le plus lors d’une vente en Californie en 2007 : le squelette mécanique T-800 grandeur nature, vendu pour 488 750 $ (environ 337 000 €), celui-là même utilisé dans la scène d’ouverture. Le modèle possède les seuls véritables pieds métalliques réalisés pour la saga, ainsi que des yeux rouges lumineux.
Le chapeau d’Indiana Jones dans Les Aventuriers de l’arche perdue : 524 000 $ (451 000 €)

Objet fétiche d’Indiana Jones, le célèbre fedora porté par Harrison Ford dans Les Aventuriers de l’arche perdue (1981) s’est envolé à 524 000 $ (environ 451 000 €) lors d’une vente aux enchères organisée à Londres en 2018 par Prop Store.
Signé à l’intérieur par l’acteur, le chapeau a été fabriqué par la maison londonienne Herbert Johnson avec la contribution de la costumière américaine Deborah Nadoolman Landis, ainsi que de Steven Spielberg et de George Lucas.
Le fouet d’Indiana Jones dans Le Temple maudit : 525 000 $ (483 000 €)

Autre accessoire dont Indiana Jones ne peut pas se passer : son fouet, qu’il manie dans Le Temple maudit (1984). En mars 2024, il a atteint la somme exceptionnelle de 525 000 $ (environ 483 000 €) lors d’une vente aux enchères.
Un record qui en fait à ce jour l’objet le plus cher de la saga, dépassant de peu le prix du précieux fedora des Aventuriers de l’arche perdue.
Long de 3 mètres, le fouet est tressé en cuir de kangourou brun clair, avec une boucle de poignet en cuir fixée à la poignée. Marqué par l’usage – sa boucle est notamment effilochée et partiellement rompue – il reste néanmoins dans un « très bel état » selon la maison Prop Store.
La robe tigrée de Sept ans de réflexion : 593 750 $ (499 000 €)

Icône parmi les icônes, Marilyn Monroe fait toujours sensation aux enchères. Les accessoires et costumes portés dans ses films atteignent des sommets, à l’image de cette robe longue imprimée tigre, brodée de sequins, qu’elle porte dans Sept ans de réflexion (1955).
Signée du célèbre costumier hollywoodien Travilla et livrée avec une étiquette manuscrite à son nom, la robe a été remportée pour 593 750 $ (environ 499 000 €) chez Heritage Auctions en novembre 2020.
La porte de la scène finale du Titanic : 718 750 $ (660 000 €)

En mars 2024, la porte en bois qui sauve Rose (Kate Winslet) de la noyade dans Titanic (1997) s’est vendue aux enchères pour la somme incroyable de 718 750 $ (environ 660 000 €).
Devenu mythique, ce morceau de décor – souvent confondu avec une porte mais en réalité un panneau flottant – scelle le sort de Jack (Leonardo DiCaprio) dans les eaux glacées, lorsqu’il juge ne pas pouvoir monter dessus sans le faire chavirer. Une scène culte qui a nourri bien des débats : beaucoup pensent qu’ils auraient pu tenir à deux et s’en sortir. Cependant, le réalisateur James Cameron a expliqué que le destin tragique de Jack était crucial pour l'histoire.
Inspiré de véritables débris récupérés du naufrage, le panneau mesure 2,4 mètres de long sur 1 mètre de large. De quoi relancer, peut-être, la fameuse question : y avait-il finalement assez de place pour deux ?
Le casque de C-3PO dans Star Wars : 843 750 $ (776 000 €)

Une pièce de l’univers intergalactique de Star Wars a enflammé les enchères en 2024 : le casque de C-3PO.
Issu de la collection personnelle d’Anthony Daniels, l’interprète du droïde bien-aimé, ce casque a atteint la somme folle de 843 750 $, soit environ 776 000 €.
L'objet apparaît notamment lors de l’inoubliable bataille d’Endor avec les Ewoks, dans Le Retour du Jedi (1983). Présenté comme « l’un des artefacts les plus importants de la trilogie originale jamais mis en vente », le casque de C-3PO a donné lieu à une véritable guerre d’enchères, acharnée, entre huit fans passionnés… Mais a finalement été remporté par un acheteur anonyme.
Le masque de Dark Vador dans Star Wars : 900 000 $ (819 000 €)

En septembre 2019, les fans de Star Wars ont afflué lors d'une vente aux enchères à Los Angeles. L’objet de toutes les convoitises ? Le masque en fibre de verre de Dark Vador dans L'Empire contre-attaque (1980), mis en vente par Profiles in History.
Estimé initialement à 500 000 $ (environ 455 000 €), le masque a dépassé les attentes des experts, bouche bée de le voir se vendre pour près du double, soit 900 000 $ (environ 819 000 €).
Un acheteur anonyme en est désormais l’heureux propriétaire. On imagine que la Force est avec lui…
La petite robe noire de Diamants sur canapé : 467 200 £ (696 000 €)

C’est l’une des scènes d’ouverture les plus célèbres de l’histoire du cinéma : Audrey Hepburn, dans le rôle d’Holly Golightly, sort d’un taxi jaune new-yorkais sur une Cinquième Avenue déserte. Elle grignote une pâtisserie tout en admirant la vitrine de la bijouterie Tiffany & Co., lunettes de soleil oversize sur le nez, et vêtue de « la petite robe noire la plus célèbre de tous les temps ».
Créée par le grand couturier Hubert de Givenchy, cette robe iconique ne s’illustre pas seulement dans Diamants sur canapé (1961), mais aussi lors d’une vente aux enchères en 2006 par la maison Christie's de Londres, pour 467 200 livres sterling (soit environ 696 000 €).
La combinaison de course du film Le Mans : 984 000 $ (748 000 €)

Les films de Steve McQueen qui nous viennent à l’esprit sont peut-être La Grande Évasion (1963), Bullitt (1968) ou encore Les Sept Mercenaires (1960)… Mais l’image que l’on a en tête de celui que l’on surnomme le « King of Cool » est sans aucun doute sa silhouette dans Le Mans (1971) : une combinaison de pilote pour incarner Michael Delaney, identifiable parmi toutes.
En 2011, cette pièce mémorable a été adjugée pour 984 000 $ (soit environ 748 000 €). Elle appartenait jusque-là à Timothy Davies, un Britannique qui l’avait remportée à l’âge de 12 ans… dans un concours organisé par un journal !
La Lotus Esprit de James Bond dans L’Espion qui m’aimait : 997 000 $ (756 000 €)

C’est l’une des voitures les plus spectaculaires jamais imaginées pour James Bond, la Lotus Esprit dans L’Espion qui m’aimait (1977). Conçue par la société Perry Oceanographic, cette voiture qui se transforme en sous-marin dans le film était réellement capable de fonctionner sous l’eau.
Mais ce n’est pas Roger Moore qui la pilotait dans les profondeurs : la scène a été réalisée par deux plongeurs, dont un ancien de la marine américaine.
Mis en vente en 2013, ce modèle unique a été adjugé pour près d’un million de dollars : 997 000 $ (soit environ 756 000 €). L’acheteur ? Nul autre que Elon Musk, l’homme le plus riche du monde.
Le pistolet blaster de Han Solo dans Star Wars : 1 million $ (990 000 €)

Ne jamais sous-estimer le dévouement et la ferveur des fans de Star Wars… Un pistolet utilisé par Han Solo, le contrebandier de l'espace joué par Harrison Ford dans Un nouvel espoir (1977) n’est pas passé inaperçu lors d’une vente aux enchères en août 2022. Évalué entre 300 000 $ (297 000 €) et 500 000 $ (495 000 €), il a pulvérisé les prévisions.
Il s'est finalement vendu pour plus d'un million de dollars (environ 990 000 €).
La robe bleue de Dorothy dans Le Magicien d’Oz : 1,56 million $ (1,4 M €)

Une dizaine de robes-chasubles auraient été confectionnées pour Judy Garland dans son rôle de Dorothy dans Le Magicien d’Oz (1939). Mais seules deux d’entre elles ont été portées pendant le tournage.
L’une d’elles, mise en vente en 2015, n’a pas tardé à attirer l’attention des enchérisseurs. La robe en vichy bleu a largement dépassé son estimation en se vendant pour 1,56 million $ (environ 1,4 M €). Pour les puristes, un détail authentique : la robe portait encore les traces de sueur de l’actrice autour du col, datant de plusieurs décennies.
Le vaisseau X-Wing de Star Wars : 2,4 millions $ (2,3 M €)

Encore un objet collector issu de l’univers Star Wars ! Ce vaisseau miniature X-Wing, utilisé à l’écran dans Un nouvel espoir (1977), a été vendu pour près de 2,4 millions $ (environ 2,3 M €) en juin 2022.
Un modèle unique en son genre, car il est le seul à avoir survécu au tournage : tous les autres ont été détruits par des effets pyrotechniques lors des scènes haletantes face à la station de combat l’Étoile de la Mort.
Le modèle original d’E.T. l’extra-terrestre : 2,56 millions $ (2,4 M €)

En décembre 2022, la prestigieuse vente Hollywood: Icons & Idols organisée par Julien’s Auctions met en vente ce modèle robotisé original d’E.T. l’extra-terrestre (1982) : il se hisse alors à un impressionnant 2,56 millions $ (environ 2,4 M €).
Conçu bien avant l’ère des images de synthèse, ce chef-d’œuvre dispose de 85 points d’articulation et mobilisait sur le tournage une équipe de 12 animateurs. Par ailleurs, la vente coïncidait avec le 40e anniversaire du film et comprenait aussi une maquette d’essai, créée pour que Steven Spielberg valide le design final du personnage.
Le costume du Lion peureux dans Le Magicien d’Oz : 3 millions $ (2,4 M €)

Portée par Bert Lahr dans Le Magicien d’Oz (1939), cette tenue coûteuse était conçue en véritable peau de lion, avec une crinière faite de cheveux humains. Elle pesait près de 27 kilos et était si étouffante sous les projecteurs qu’il fallait la faire sécher chaque soir avant le tournage du lendemain.
Selon la maison Bonhams, le costume a été retrouvé « soigneusement emballé dans l’un des plus anciens bâtiments des studios Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) ». Abîmé par le temps, il a été restauré pendant deux ans par une équipe de 21 spécialistes. Il a été adjugé pour un peu plus de 3 millions $ (environ 2,4 M € à l’époque) en 2014, à New York.
L’Aston Martin de James Bond dans Mourir peut attendre : 3,3 millions $ (3,3 M €)

En septembre 2022, la réplique d’une voiture de James Bond est mise aux enchères chez Christie’s, au Royaume-Uni : l’Aston Martin DB5 conçue pour les cascades du film Mourir peut attendre (2021). Elle atteint le prix fort de 3,3 millions $ (environ 3,3 M €), au profit d’associations caritatives.
Ce modèle fait partie des huit exemplaires fabriqués exclusivement par Aston Martin pour ce volet de James Bond. Un véhicule sensationnel équipé de gadgets dignes du célèbre espion : plaque d’immatriculation rotative, phares escamotables, mitrailleuses et minibombes propulsées.
Le piano de Casablanca : 3,4 millions $ (2,7 M €)

C’est à ce piano qu’Ingrid Bergman, dans le rôle d’Ilsa Lund dans Casablanca (1942), adresse l’une des répliques les plus célèbres du cinéma : « Play it, Sam… Play As Time Goes By » (« Jouez-moi cet air, s’il vous plaît, celui d’autrefois… Mais si, Sam, jouez “Comme le temps passe…” »). Pièce centrale du film, cet instrument est aujourd’hui l’un des accessoires de cinéma les plus précieux au monde.
Ce piano droit, plutôt modeste, utilisé par le personnage de Sam (interprété par Dooley Wilson) au Rick’s Café, s’est pourtant envolé à 3,4 millions $ (environ 2,7 M €) lors d’une vente chez Bonhams, à New York.
La robe d’Eliza Doolittle dans My Fair Lady : 3,7 millions $ (2,6 M €)

Sublimée par Audrey Hepburn dans My Fair Lady (1964), la fameuse robe d’Ascot, assortie de son imposant chapeau, a atteint 3,7 millions $ (environ 2,6 M €) aux enchères en 2011. Une robe signée du photographe de mode britannique Cecil Beaton, costumier et directeur artistique du film – qui remporte d’ailleurs deux Oscars pour ces missions. Ce modèle édouardien en dentelle noire et blanche, orné d’un nœud noir, apparaît dans la scène mythique du numéro musical aux courses hippiques d’Ascot Gavotte où Eliza Doolittle fait ses premiers pas dans la haute société.
L’ensemble faisait partie de l’impressionnante collection de Debbie Reynolds, actrice de Chantons sous la pluie (1952), qui avait acquis plus de 3 500 accessoires et costumes de films hollywoodiens, dans le but d’ouvrir un jour un musée.
L’Aston Martin DB5 de James Bond dans Goldfinger et Opération Tonnerre : 2,6 millions £ (3 M €)

L’une des mythiques Aston Martin DB5 conduites par Sean Connery dans Goldfinger (1964) a été vendue aux enchères en 2010 pour la somme de 2,6 millions de livres sterling, soit 3 millions €.
Surnommée « Road Car », cette DB5 fait partie des deux modèles confiés à EON Productions pour le tournage. Prévue à l’origine pour les scènes de conduite classique, elle a ensuite été équipée de tout l’attirail d’espionnage propre à l’agent 007 : siège éjectable, mitraillettes et autres gadgets. Elle réapparaît d’ailleurs plus tard dans Opération Tonnerre (1965).
Cette Aston Martin a été acquise par le collectionneur Harry Yeaggy, un banquier passionné d’automobiles anciennes, qui dirige un musée privé dans l’Ohio.
La statuette du Faucon maltais (1941) : 4,1 millions $ (3 M €)

Grand classique et référence du film noir, Le Faucon maltais (1941) avec Humphrey Bogart, dans le rôle du détective Sam Spade, a marqué l’histoire du cinéma… et des enchères. En 2013, l’objet de toutes les convoitises dans le film, l’énigmatique statuette en plomb, a été adjugé 4,1 millions $ (environ 3 M €). Une somme spectaculaire qui en fait l’un des souvenirs de cinéma les plus chers de l'histoire, acquis par le magnat de l’immobilier Steve Wynn, milliardaire basé à Las Vegas.
Certains ont émis des doutes sur l’authenticité de l’objet, affirmant que les acteurs manipulaient en réalité des répliques en plâtre. Pourtant, le modèle en question – un imposant accessoire de 25 kilos – a bien été identifié comme figurant à l’écran, grâce à un détail révélateur : une plume de queue légèrement courbée, visible à la fin du film lorsque Sam Spade le transporte hors de son appartement. Ce petit défaut s’est produit lors du tournage, quand l’actrice Lee Patrick l’a accidentellement fait tomber alors qu’elle le tendait à Humphrey Bogart.
La robe blanche de Sept ans de réflexion : 4,6 millions $ (3,2 M €)

L’un des costumes de cinéma les plus chers jamais vendus : la robe blanche iconique portée par Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion (1955).
Tout comme la robe Ascot de My Fair Lady d'Audrey Hepburn, elle faisait partie de l'incroyable collection de Debbie Reynolds, qui comprenait également la coiffe d’Elizabeth Taylor dans Cléopâtre et un chapeau melon ayant appartenu à Charlie Chaplin, entre autres.
Lorsque le costumier Travilla crée la robe, il ne se doutait pas qu’elle allait être l’objet d’une scène culte : il ignorait alors que Marilyn allait la porter au-dessus d’une bouche de métro… et ainsi entrer dans l’histoire du cinéma.
La robe blanche était tellement ajustée qu’elle ne pouvait même pas être présentée sur un mannequin moderne de taille moyenne. Elle devait être littéralement cousue sur l’actrice avant chaque prise. Au fil du temps, le tissu a jauni et s’est terni, perdant sa blancheur d’origine. Mais cela ne l’a pas empêché d’atteindre la somme record de 4,6 millions $ (environ 3,2 M €) lors d’enchères organisées à Los Angeles en 2011.
Les souliers rubis du Magicien d’Oz (1939) : 28 millions $ (27 M €)

Seules quatre paires des mythiques souliers rouges portés dans Le Magicien d’Oz sont connues pour avoir survécu. En 2012, l’une d’elles a été vendue aux enchères pour 2 millions $ (1,5 M €), acquise par un groupe de généreux mécènes – des « donateurs providentiels » selon un communiqué de presse – mené par Leonardo DiCaprio et Steven Spielberg, avant d’être offerte au musée des Oscars, l’Academy Museum of Motion Pictures.
Mais en décembre 2024, une autre paire a battu tous les records. Dérobée en 2005 au musée Judy Garland, puis retrouvée par le FBI en septembre 2018, elle est présentée aux enchères, estimée à 3 millions $ (2,6 M €)…
Considérées comme le « Saint Graal des souvenirs d'Hollywood », les chaussures ont finalement été adjugées pour la somme vertigineuse de 28 millions $ (27 M €) : l’objet du septième art le plus cher jamais vendu aux enchères.
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