Part de la Belgique dans l’économie mondiale : un classement révélateur
Qui contribue le plus à l’économie mondiale ?

En 2024, on estimait que l’économie mondiale devait générer la somme vertigineuse de 110 000 milliards de dollars (105 000 Mds €) en biens et services. Et nous, dans tout ça ? Sommes-nous un moteur essentiel ou un simple rouage discret de cette machine qui brasse des milliards ?
Qui domine l’économie mondiale ? Grâce aux dernières données du FMI, découvrez où nous nous plaçons… et qui mène vraiment la danse.
Tous les montants sont en dollars US.
Adaptation française par Aurélie Blain
Nouvelle-Zélande : 0,23 % de l’économie mondiale

Avec un PIB de 252,24 milliards de dollars (240 Mds €) en 2024, l’économie néo-zélandaise occupe une place relativement modeste à l’échelle mondiale, notamment en raison de sa petite taille et de son isolement géographique.
Bien que ses produits agricoles (produits laitiers et viande) soient compétitifs sur le marché mondial, le pays reste un acteur secondaire en termes de production économique et de volume commercial face aux grandes puissances. Sa part dans l’économie mondiale a d’ailleurs diminué au cours des 12 derniers mois.
Selon ANZ Bank, la croissance devait être nulle en 2024, les Néo-Zélandais faisant face à des taux d’intérêt élevés et à une politique monétaire restrictive qui pèse lourdement sur l’activité économique du pays.
Pérou : 0,26 % de l’économie mondiale

L’économie péruvienne repose en grande partie sur les exportations de minerais, notamment le cuivre et l’or. Elle est donc vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières.
Comme pour la Nouvelle-Zélande, la Chine est son principal partenaire commercial. Si le secteur manufacturier péruvien est bien établi, c’est celui des services qui concentre la majorité des emplois, dans une économie où le travail informel reste très présent.
Après une année 2023 difficile, l’économie péruvienne a rebondi en 2024 avec une croissance de 3 %, portant le PIB à 283,31 milliards de dollars (270 Mds €), soit 0,26 % de l’économie mondiale.
Chili : 0,3 % de l’économie mondiale

L’économie chilienne repose principalement sur l’exploitation minière et l’agriculture. Premier producteur mondial de cuivre et de lithium, le Chili est aussi un important exportateur de raisins et de myrtilles. Le tourisme y tient une place stratégique, tandis que la Chine demeure, comme pour bien d’autres, son partenaire commercial numéro un.
En 2024, son PIB était estimé à 328,72 milliards de dollars (313 Mds €), avec une croissance attendue s’élevant à 2,5 %. Le Chili est le troisième pays le plus riche d’Amérique du Sud en termes de PIB par habitant, après la Guyane et l’Uruguay.
Afrique du Sud : 0,37 % de l’économie mondiale

Avec un PIB estimé à 403,05 milliards de dollars (384 Mds €) en 2024, l’Afrique du Sud demeure la première économie du continent, représentant 14 % de la production africaine.
Mais cette part s’est réduite ces dernières années, freinée par une croissance atone.
L’exploitation minière reste le pilier de l’économie sud-africaine, même si l’industrie manufacturière et les services y jouent également un rôle majeur. Comme pour nombre de pays dans le monde, la Chine est son principal partenaire commercial.
Malgré la taille de son économie, le PIB par habitant sud-africain reste inférieur à celui de six autres pays du continent. Les inégalités y sont criantes, avec un fossé persistant entre riches et pauvres.
Colombie : 0,38 % de l’économie mondiale

Quatrième plus grande économie d’Amérique latine, la Colombie affichait un PIB de 417,21 milliards de dollars (398 Mds €), avec une croissance prévue de 1,6 % en 2024. Toutefois, son PIB par habitant reste inférieur à la moyenne régionale.
L’économie colombienne est diversifiée. L’industrie manufacturière, l’exploitation minière, le commerce de détail et le tourisme y occupent notamment une place importante.
Charbon, café et or figurent parmi ses principales exportations. Les États-Unis restent son premier partenaire commercial, devant la Chine.
Malaisie : 0,4 % de l’économie mondiale

La part de la Malaisie dans l’économie mondiale est en progression. En 2024, portée par une croissance estimée à 4,8 %, son PIB a atteint les 439,75 milliards de dollars (soit 420 Mds €), ce qui représente 0,4 % de l’économie mondiale — contre 0,38 % l’année précédente.
Historiquement tournée vers le caoutchouc, l’huile de palme et le pétrole, la Malaisie s’appuie désormais sur un secteur manufacturier orienté vers l’exportation. Cette dynamique est soutenue par une main-d’œuvre qualifiée, des infrastructures solides et des investissements étrangers conséquents.
Ses principaux partenaires commerciaux sont Singapour et la Chine.
Vietnam : 0,43 % de l’économie mondiale

Le Vietnam consolide sa place dans l’économie mondiale, porté par un secteur manufacturier tourné vers l’exportation.
Le pays tire profit de la relocalisation des chaînes de production occidentales qui ont quitté la Chine — pays qui reste pourtant son principal partenaire commercial. Le Vietnam s’engage également dans la transition numérique et énergétique, en misant sur la tech et les énergies renouvelables.
Avec une croissance de 6,1 % en 2024, le PIB du pays s’élevait à 468,49 milliards de dollars (446 Mds €). Le FMI prévoit une croissance similaire en 2025.
Philippines : 0,43 % de l’économie mondiale

En plein essor, l’économie philippine gagne du terrain dans le paysage économique mondial.
Son PIB en 2024 était estimé à 470,06 milliards de dollars (448 Mds €), soit une hausse de 5,8 % par rapport à 2023. Le secteur des services représente plus de 60 % de son économie, tandis que l’industrie manufacturière représente 29 %.
Les États-Unis sont son principal marché d’exportation, suivis de près par la Chine, qui fournit l’essentiel de ses importations.
Norvège : 0,46 % de l’économie mondiale

Grâce à une croissance de 1,5 % en 2024, le PIB de la Norvège dépasse désormais les 503,75 milliards de dollars (480 Mds €).
Plus grand exportateur européen de pétrole et de gaz naturel, la Norvège est l’un des pays les plus riches du monde. Son PIB par habitant de 90 430 dollars (86 300 euros) est le quatrième plus élevé au niveau mondial. Quant à ses principaux partenaires commerciaux, il s’agit de l’Allemagne et de sa voisine, la Suède.
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Thaïlande : 0,48 % de l’économie mondiale

Poids lourd de l’industrie manufacturière, l’économie thaïlandaise repose largement sur ses exportations, qui représentent plus de 65 % de son PIB. Ses principaux partenaires commerciaux sont la Chine et les États-Unis. Le tourisme joue un rôle clé dans l’économie thaïlandaise, avec un secteur actuellement en plein essor.
En 2024, la croissance du pays était estimée à 2,8 %, un rythme inférieur à celui d’autres grandes économies de la région, comme l’Indonésie, le Vietnam ou la Malaisie. Pourtant, son PIB reste solide, atteignant les 528,92 milliards de dollars (503 Mds €).
Singapour : 0,48 % de l’économie mondiale

Depuis son indépendance en 1965, Singapour s’est hissée au rang de puissance économique incontournable.
Portée par une gouvernance efficace, une fiscalité attractive et une main-d’œuvre hautement qualifiée, la cité-État est aujourd’hui un carrefour stratégique du commerce et de la finance mondiale.
La Chine et les États-Unis figurent parmi ses principaux partenaires commerciaux.
Forte d’une croissance de 2,6 % en 2024, l’économie singapourienne affiche un PIB de 530,71 milliards de dollars (505 Md €) et un PIB par habitant classé au cinquième rang mondial.
Autriche : 0,49 % de l’économie mondiale

L’économie autrichienne, pourtant parmi les plus développées d’Europe, a été fragilisée ces dernières années. La chute de la consommation intérieure et des investissements combinée à la baisse des exportations vers son principal partenaire commercial, l’Allemagne, a entraîné le pays dans une récession.
L’économie du pays devait se contracter de 0,6 % en 2024, portant le PIB national à 535,8 milliards de dollars (510 Mds €), soit 0,49 % de l’économie mondiale.
Émirats arabes unis : 0,5 % de l’économie mondiale

Longtemps dépendante du pétrole et du gaz naturel, l’économie des Émirats arabes unis s’est récemment diversifiée dans plusieurs secteurs lucratifs, allant du tourisme et de la logistique aux services financiers. Son principal partenaire commercial est actuellement la Chine.
La croissance du pays devait atteindre les 4 % en 2024, avec un PIB estimé à 545,05 milliards de dollars (520 Mds €).
En termes de PIB par habitant, les Émirats arabes unis rivalisent avec les nations d’Europe occidentale comme la France et le Royaume-Uni.
Irlande : 0,51 % de l’économie mondiale

Malgré une légère contraction de -0,2 % en 2024, le PIB irlandais de 560,57 milliards de dollars (534 Mds €) reste impressionnant. Par ailleurs, son PIB par habitant est le troisième plus élevé au monde.
Certes, la présence de multinationales qui déclarent leurs revenus en Irlande — attirées par une fiscalité avantageuse — gonfle les chiffres officiels. Mais le pays n’en reste pas moins une véritable puissance économique.
Pays parmi les plus dynamiques au monde, l’Irlande s’appuie sur des secteurs à forte valeur ajoutée comme les technologies de pointe, la pharmacie ou encore l’industrie high-tech. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont ses principaux partenaires commerciaux.
Argentine : 0,55 % de l’économie mondiale

Criblée de dettes, rongée par l’inflation et affaiblie par une gouvernance défaillante, l’économie argentine traverse une crise profonde, et ce, depuis des décennies.
Pour tenter d’inverser la tendance, le président Javier Milei, élu en 2023, a lancé une thérapie de choc : fin du contrôle des prix, dérégulation massive et austérité budgétaire.
Si ces réformes ont entraîné une forte hausse de la pauvreté, elles semblent toutefois commencer à porter leurs fruits.
En 2024, le PIB argentin a reculé de 3,5 %, passant de 644,51 à 604,38 milliards de dollars (614 à 576 Mds €). Le FMI reste pourtant optimiste, anticipant une croissance de 5 % dès 2025.
Belgique : 0,6 % de l’économie mondiale

Si les services représentent une part importante de son PIB, la Belgique n’en reste pas moins un acteur central du commerce international.
Le pays exporte une large gamme de produits, des automobiles aux équipements industriels en passant par les produits pharmaceutiques et les diamants taillés. Ses principaux partenaires commerciaux sont l’Allemagne et les Pays-Bas.
L’économie belge a su faire preuve de résilience ces dernières années, contrairement à d’autres pays ayant traversé des difficultés. La croissance modeste de 1,1 % en 2024 reste toutefois constante et le PIB du pays est désormais estimé à 662,18 milliards de dollars (631 Mds €).
Suisse : 0,86 % de l’économie mondiale

Prospérité et performance économique vont de pair en Suisse.
Son PIB de 942,27 milliards de dollars (899 Mds €) force l’admiration. Cette performance est d’autant plus impressionnante que la Suisse compte peu d’habitants.
Deuxième au classement mondial du PIB par habitant — juste derrière le Luxembourg —, la Suisse tire sa richesse de secteurs à haute valeur ajoutée : banques, assurances, tourisme, mais aussi produits de luxe, pharmaceutiques et autres biens lucratifs.
Ses principaux partenaires commerciaux sont les États-Unis et l’Allemagne.
Arabie saoudite : 1 % de l’économie mondiale

L’Arabie saoudite a franchi pour la première fois la barre du millier de milliards de dollars de PIB en 2022 et, après un léger recul en 2023, ce chiffre devait atteindre les 1 100 milliards de dollars (1 049 Mds €) en 2024, assorti d’une croissance de 1,5 %.
Si le pétrole et le gaz naturel ont longtemps constitué la base de son économie, un tournant majeur a été amorcé en 2023, lorsque le secteur non pétrolier a pour la première fois dépassé les 50 % du PIB. Le pays mène actuellement un ambitieux programme de diversification baptisé Vision 2030, qui vise à développer des secteurs tels que le tourisme, l’industrie manufacturière, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables.
Pays-Bas : 1,11 % de l’économie mondiale

Dotée d’une économie diversifiée, les Pays-Bas s’appuient sur des secteurs clés comme le raffinage du pétrole, l’AgriTech, le tourisme et l’industrie manufacturière de pointe.
Leur position de leader mondial dans la fabrication de machines pour semi-conducteurs est incarnée par ASML, géant néerlandais et premier fournisseur au monde de systèmes de photolithographie.
Après une croissance limitée à 0,6 % en 2024, le PIB du pays a atteint 1 220 milliards de dollars (1 164 Mds €). Le FMI anticipe une reprise à 1,6 % en 2025.
Turquie : 1,22 % de l’économie mondiale

Grâce à sa position stratégique à la croisée de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, la Turquie bénéficie depuis longtemps d’un avantage économique majeur, soutenu par des secteurs des services et manufacturier solides. Ses principaux partenaires commerciaux, la Chine et l’Allemagne, illustrent son rôle pivot entre l’Est et l’Ouest.
Une inflation persistante et une dette publique élevée figurent parmi ses principales faiblesses, mais ces défis n’empêchent pas l’économie turque d’avoir enregistré une croissance de 3 % en 2024, portant son PIB à 1 340 milliards de dollars (1 278 Mds€).
Indonésie : 1,27 % de l’économie mondiale

L’Indonésie est la plus grande économie d’Asie du Sud-Est. Comme la Turquie, sa position stratégique lui est bénéfique et son abondance en ressources naturelles ainsi que sa main-d’œuvre jeune et qualifiée sont des moteurs clés de sa réussite économique.
En 2024, sa croissance était estimée à 5 %, portant le PIB du pays à 1 400 milliards de dollars (1 335 Mds €). Ce chiffre devrait atteindre les 1 490 milliards de dollars (1 421 Mds €) en 2025, soit une progression impressionnante de 6,4 %.
Espagne : 1,57 % de l’économie mondiale

Après la pandémie, un boom du tourisme a dopé l’économie espagnole, qui a également bénéficié d’un marché du travail résilient, soutenu par l’immigration. Avec une croissance estimée à 2,9 % en 2024, le PIB de l’Espagne a atteint les 1 730 milliards de dollars (1 650 Mds €).
Des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement freinent toutefois les exportations et les niveaux de productivité relativement faibles du pays remettent en question la viabilité de sa trajectoire de croissance.
Australie : 1,64 % de l’économie mondiale

En 2024, le PIB de l’Australie s’élevait à 1 800 milliards de dollars (1 717 Mds €) et sa croissance à 1,2 %. Celle-ci devrait atteindre les 2,1 % en 2025, un niveau jugé idéal pour une économie avancée.
Bien que dominée par le secteur des services, l’économie australienne repose également sur son contributeur majeur, l’exploitation minière. Le pays exporte principalement du charbon, du minerai de fer, du gaz naturel et de l’or, dont une grande partie est destinée à la Chine, son principal partenaire commercial depuis 2007.
Mexique : 1,68 % de l’économie mondiale

Grâce au renforcement récent de son système manufacturier, le Mexique a pu tirer parti des relocalisations de différentes industries, notamment de la production américaine de la Chine vers son territoire. On trouve parmi ses principales exportations des véhicules et des ordinateurs, et son premier partenaire commercial reste de très loin les États-Unis.
Cependant, l’économie mexicaine ralentit. Une croissance de seulement 1,5 % était prévue en 2024, avec un PIB estimé à 1 850 milliards de dollars (1 765 Mds €). Et la situation pourrait se détériorer. La nouvelle administration Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur les exportations mexicaines, une mesure que le président Trump a pour l’instant suspendue après des négociations de dernière minute avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
Corée du Sud : 1,7 % de l’économie mondiale

Les services représentent une part importante de l’économie sud-coréenne, mais le pays demeure l’une des économies avancées les plus dépendantes des exportations, celles-ci représentant environ un tiers du PIB. La Corée du Sud excelle dans la fabrication de hautes technologies et figure parmi les leaders mondiaux de la production de semi-conducteurs.
En 2024, sa croissance était estimée à 2,5 % et le FMI évalue le PIB du pays à 1 870 milliards de dollars (1 784 Mds €). La demande intérieure morose devrait toutefois faire ralentir la croissance à 2,2 % en 2025.
Russie : 1,98 % de l’économie mondiale

Le PIB de la Russie aurait progressé de 3,6 % en 2024, passant de 2 010 à 2 180 milliards de dollars (1 918 à 2 080 Mds €), mais cette croissance est trompeuse.
L’augmentation du PIB est principalement due à une hausse des dépenses militaires liées à la guerre en Ukraine. Les sanctions occidentales ont lourdement frappé l’économie russe, contraignant le pays à vendre son pétrole et son gaz naturel à des prix fortement réduits. Le principal bénéficiaire en est la Chine, désormais le plus grand partenaire commercial de la Russie, qui profite de la position économique affaiblie de Moscou.
Brésil : 2 % de l’économie mondiale

L'économie du Brésil repose sur des secteurs dans lesquels le pays est leader mondial, à savoir l'exploitation minière, l'agriculture et l'industrie manufacturière, ainsi que sur un secteur des services dynamique et en pleine expansion.
L'investissement et la consommation intérieure soutiennent une croissance solide dans la plus grande économie d'Amérique latine. Le PIB a été estimé à 2 190 milliards de dollars (2 089 Mds €) en 2024, soit une hausse de 3 % par rapport à l'année précédente. Le FMI prévoit cependant un ralentissement de la croissance à 2,2 % pour 2025.
Canada : 2,01 % de l’économie mondiale

L'économie canadienne aurait gagné 1,3 % en 2024 et atteint un PIB de 2 210 milliards de dollars (2 108 Mds €) contre 2 140 milliards de dollars (2 042 Mds €) en 2023. L'immobilier est un secteur clé, mais le Canada reste très dépendant des exportations, notamment de pétrole, mais aussi de voitures, d’or, d’engrais et de bois.
La majorité des exportations canadiennes sont destinées aux États-Unis, de loin son principal partenaire commercial. Inutile de préciser que la menace de droits de douane de 25 % imposés par la nouvelle administration Trump pourrait constituer un risque majeur pour l'économie canadienne. Comme pour le Mexique, Donald Trump a finalement reporté ces taxes à la dernière minute, après des discussions avec le Premier ministre canadien sortant, Justin Trudeau.
Italie : 2,16 % de l’économie mondiale

Des services financiers au tourisme en passant par l’industrie du luxe, l’Italie est une référence mondiale dans différents secteurs. Toutefois, cette nation de l'UE, dont la croissance est en berne depuis le milieu des années 1990, est fortement endettée. Une économie informelle importante pèse également sur sa santé financière.
La croissance prévue pour 2024 n’était que de 0,7 % avec un PIB de 2 380 milliards de dollars (2 270 Mds €). D’après le FMI, cette croissance devrait peu varier au cours des prochaines années.
France : 2,88 % de l’économie mondiale

L'économie française est l’une des plus diversifiées au monde. Le pays excelle dans les secteurs de la fabrication avancée, des services, de l’agriculture et bien plus encore. Les industries du luxe et de l’aéronautique sont parmi les meilleures au monde et le pays possède également un secteur touristique florissant grâce à son statut de première destination au monde. En revanche, la dette publique est un problème persistant et Moody’s a récemment abaissé la note de crédit du pays.
Le PIB français s'élève désormais à 3 170 milliards de dollars (3 000 Mds €), avec une croissance modérée de 1,1 % en 2024, qui devrait légèrement s'améliorer d'ici la fin de la décennie.
Royaume-Uni : 3,26 % de l’économie mondiale

L'économie britannique possède de nombreux atouts : des services financiers de classe mondiale, un marché intérieur sophistiqué, ainsi qu'un leadership mondial dans l'aéronautique, l'intelligence artificielle et la recherche médicale. La croissance est cependant restée faible depuis la crise financière de 2007-2008 et le Brexit a quant à lui engendré des défis économiques majeurs.
Le PIB britannique est estimé à 3 590 milliards de dollars (3 425 Mds €), mais la croissance n’était que de 1,1 % en 2024 et ne devrait pas dépasser les 1,5 % sur l’ensemble de la décennie à venir.
Inde : 3,53 % de l’économie mondiale

Le pays le plus peuplé du monde vise le statut de nation à revenu élevé d’ici 2047, année du centenaire de son indépendance. L'Inde a développé une économie très diversifiée et des millions d'Indiens sont sortis de la pauvreté, même si le PIB par habitant reste faible (2 700 dollars, soit 2 570 euros).
La croissance nationale de +7 % sur l’année écoulée est relativement rapide, portant le PIB à 3 890 milliards de dollars (3 710 Mds €). Sans surprise, l’Inde occupe une place croissante dans l’économie mondiale et devrait devenir la troisième plus grande économie d’ici 2030, avant d’atteindre la première place mondiale d’ici 2080.
Japon : 3,7 % de l’économie mondiale

À l’inverse, le Japon confronté à une dette publique massive, une croissance stagnante et une population vieillissante voit sa part dans l’économie mondiale diminuer. Le pays n’en reste pas moins un leader mondial dans plusieurs industries de pointe, de l’électronique grand public et la robotique avancée à l’industrie automobile.
En 2024, la croissance limitée à 0,3 % a porté le PIB à 4 070 milliards de dollars (3 880 Mds €). Le FMI prévoit une hausse à 1,1 % en 2025, avant un nouveau ralentissement à 0,5 % d’ici la fin de la décennie.
Allemagne : 4,3 % de l’économie mondiale

Puissance industrielle de l’Europe, l’Allemagne est un centre financier majeur et un leader mondial en technologie et innovation. Mais la troisième plus grande économie mondiale traverse une période difficile, avec cinq années de stagnation.
Avec une croissance nulle en 2024, son PIB reste stable à 4 710 milliards de dollars (4 500 Mds €). La croissance devrait repartir à 0,8 % en 2025, puis à 1,4 % en 2026, mais les nouvelles taxes américaines imposées par Donald Trump pourraient réduire le PIB allemand de 1 %, selon certaines estimations.
Chine : 16,6 % de l’économie mondiale

Surnommée « l'usine du monde », la Chine s'est imposée comme le premier fabricant et exportateur de la planète, mais le pays évolue progressivement vers une économie à forte valeur ajoutée axée sur l’innovation. Sa part dans l’économie mondiale est passée d’environ 2 % en 1980 à 16,6 % aujourd’hui, avec un PIB atteignant désormais les 18 270 milliards de dollars (17 440 Mds €).
Ces dernières années, la croissance s’est essoufflée en raison de l’effondrement du marché immobilier, de la baisse de la consommation, de l’augmentation de la dette et d’autres difficultés. Par ailleurs, les États-Unis multiplient les efforts pour freiner l’innovation chinoise, notamment par l’imposition de restrictions à l’exportation sur les technologies de pointe et en limitant l’accès du pays à des composants stratégiques.
L’économie chinoise est désormais confrontée à un nouveau défi depuis l’instauration de droits de douane par Donald Trump. En réaction, Pékin a imposé à son tour des taxes sur des produits américains, déclenchant un conflit commercial aux conséquences mondiales majeures. Le bras de fer économique entre les deux géants est loin d’être terminé.
États-Unis : 26,5 % de l’économie mondiale

Avec un PIB de 29 170 milliards de dollars (27 800 Mds €) en 2024, soutenu par une croissance de 2,8 %, la puissante économie américaine représente la plus grosse part du PIB mondial (26,5 %). Si cette dernière a presque été divisée par deux depuis 1960, les États-Unis restent le leader mondial dans le commerce international, les services financiers, les dépenses militaires, l’innovation technologique et de nombreux autres secteurs économiques.
Le président Trump promet de rendre à l’Amérique sa grandeur, mais il devra relever le défi de réduire la dette publique et la dépendance du pays à l’égard de la Chine. Par ailleurs, les droits de douane qu’il menace d’imposer pourraient se retourner contre lui, provoquant des perturbations des chaînes d’approvisionnement et une hausse généralisée des prix.
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