La France reste-t-elle une puissance économique en 2025 ? Ce que révèle le classement
Les premières économies mondiales aujourd’hui

Les géants de l’économie mondiale, dont la valeur cumulée atteint 115 000 milliards de dollars (109 698 milliards d’euros), exercent une influence considérable sur le commerce, la finance, la politique et la culture. Véritables piliers de la prospérité mondiale, ces nations et territoires façonnent l’équilibre économique de la planète.
Découvrez le classement 2025 des 40 plus grandes puissances économiques, établi à partir des toutes dernières données du Fonds monétaire international (FMI). Tous les montants sont indiqués en dollars US, avec leur équivalent en euros.
Adaptation française par Laëtitia Lord
40. Colombie, PIB 2025 : 419,33 milliards de dollars (400 milliards d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur, la Colombie possède une économie diversifiée, dominée par le secteur des services, notamment le commerce de détail et le tourisme. Cependant, le pays reste fortement dépendant de ses exportations de pétrole.
Cette vulnérabilité a été particulièrement marquée en 2015, lorsque l’effondrement des prix de l’or noir a entraîné un net ralentissement de son économie. Depuis 2016, la situation s’est améliorée, portée par l’accord de paix historique conclu avec la guérilla des FARC.
Selon le World Economic League Table (WELT), la croissance colombienne devrait se maintenir entre 2,9 % et 3 % par an jusqu’en 2039, mais le pays perdra une place dans le classement mondial du PIB. Il convient néanmoins de souligner que les critères d’estimation du WELT diffèrent de ceux du Fonds monétaire international (FMI).
Parmi les défis à relever figurent l’inefficacité du gouvernement, un taux de chômage élevé, une faible productivité et une inégalité des revenus particulièrement marquée – la plus forte des 40 premières économies mondiales.
39. Hong Kong, PIB 2025 : 422,06 milliards de dollars (402,6 milliards d’euros)

Bien que Hong Kong soit techniquement une région administrative spéciale de la Chine, le Fonds monétaire international (FMI) la considère comme une entité économique distincte. Dotée d’une économie à haut revenu, Hong Kong repose presque entièrement sur le secteur des services, qui représente 93,5 % de son activité totale.
Véritable centre financier et touristique de premier plan, la ville joue également un rôle clé dans l’industrie électronique et le commerce international, se classant au 10ᵉ rang mondial des puissances commerciales. Elle est par ailleurs l’économie la plus dépendante des exportations parmi les 40 premières du classement.
Avec un PIB par habitant particulièrement élevé, Hong Kong se hisse au 14ᵉ rang de ce palmarès. Selon les projections du World Economic League Table (WELT), la ville devrait enregistrer une croissance annuelle comprise entre 2,1 % et 2,5 % d’ici 2039, ce qui entraînerait une baisse de trois places dans le classement mondial du PIB.
38. Danemark, PIB 2025 : 431,23 milliards de dollars (411,35 milliards d’euros)

Pays prospère à haut revenu, le Danemark affiche une productivité du travail exemplaire. Son économie repose principalement sur les services, mais elle demeure fortement dépendante du commerce extérieur.
Dans ce contexte, l’offre de Donald Trump visant à racheter le Groenland, territoire danois stratégique, ainsi que sa menace d’imposer des droits de douane punitifs en cas de refus, constituent un défi économique de taille pour ce pays nordique.
Au-delà de ces tensions, l’économie danoise devrait enregistrer une croissance annuelle comprise entre 1,4 % et 1,5 % au cours des 14 prochaines années, portant son PIB à 693 milliards de dollars (662 milliards d’euros) d’ici 2039.
Toutefois, à mesure que d’autres économies progresseront plus rapidement, le Danemark devrait reculer de six places dans le classement mondial du PIB, selon les prévisions du World Economic League Table (WELT).
37. Iran, PIB 2025 : 463,75 milliards de dollars (442,37 milliards d’euros)

En 2023, l'Iran est passé du statut de pays à revenu intermédiaire inférieur à celui de pays à revenu intermédiaire supérieur. Son économie repose sur des secteurs clés tels que l’industrie, l’agriculture et les services, mais elle demeure fortement tributaire des revenus issus des exportations de pétrole et de gaz naturel.
Comme pour le Danemark, la politique de Donald Trump représente une menace majeure pour l’économie iranienne : le président américain a récemment ordonné un durcissement des pressions économiques sur la République islamique, déjà soumise à des sanctions occidentales lourdes.
Dans un scénario où ces menaces ne seraient pas mises à exécution, l’économie iranienne enregistrerait une croissance annuelle comprise entre 2 % et 2,4 % d’ici 2039. Toutefois, selon les projections du World Economic League Table (WELT), le pays devrait reculer de deux places dans le classement mondial du PIB à cet horizon.
36. Bangladesh, PIB 2025 : 481,86 milliards de dollars (459,65 milliards d’euros)

Pays à revenu intermédiaire inférieur, le Bangladesh a connu une croissance remarquable au cours des dernières décennies, accompagnée d’une nette réduction de la pauvreté. Aujourd’hui devenu le centre mondial de la fast fashion, le pays a largement bénéficié du dynamisme de son industrie textile, qui constitue un pilier essentiel de son économie.
Toutefois, le Bangladesh affiche le PIB par habitant le plus bas des 40 premières économies mondiales, ce qui explique pourquoi il est difficile de le qualifier de nation riche. Néanmoins, l’avenir s’annonce prometteur : l’économie se diversifie et la croissance devrait rester soutenue. D’ici 2039, le PIB du Bangladesh devrait dépasser 1 600 milliards de dollars (1 528 milliards d’euros), propulsant le pays de 14 places dans le classement du WELT.
35. Malaisie, PIB 2025 : 488,25 milliards de dollars (465,74 milliards d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur aspirant à rejoindre le club des nations à haut revenu, la Malaisie a su développer une économie dynamique axée sur l’industrie et les services depuis son indépendance en 1957.
Ses exportations d’appareils électriques, de pièces et de composants ont été des moteurs clés de sa croissance, contribuant largement à son ascension depuis le statut de pays à faible revenu.
La croissance annuelle de la Malaisie devrait osciller entre 3,8 % et 4,3 % au cours des 14 prochaines années. Toutefois, malgré cette progression soutenue, le pays devrait perdre une place dans le classement mondial du PIB, selon les prévisions du World Economic League Table (WELT).
34. Vietnam, PIB 2025 : 506,43 milliards de dollars (483,08 milliards d’euros)

Le Vietnam a largement bénéficié du déplacement des chaînes de production occidentales hors de Chine. Aujourd’hui, les exportations – principalement de biens manufacturés – constituent 86,4 % du PIB de ce pays à revenu intermédiaire inférieur.
L’économie vietnamienne dispose de nombreux atouts, notamment l’un des trois taux de chômage les plus bas parmi les 40 premières puissances économiques. Toutefois, la menace de droits de douane imposés par les États-Unis, son principal partenaire commercial, pourrait freiner sa croissance.
Avec un excédent commercial de 123,5 milliards de dollars (117,9 milliards d’euros) vis-à-vis des États-Unis, le Vietnam se classe troisième au niveau mondial et se retrouve particulièrement exposé à d’éventuelles sanctions commerciales.
Quoi qu’il en soit, l’économie vietnamienne devrait connaître une croissance rapide d’ici 2039, permettant au pays de grimper de neuf places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
33. Norvège, PIB 2025 : 506,47 milliards de dollars (483,12 milliards d’euros)

Pays prospère à haut revenu, la Norvège doit une grande partie de son succès économique à son puissant secteur pétrolier et gazier, le plus important d’Europe après celui de la Russie. Toutefois, ce pays scandinave amorce une transition vers les énergies renouvelables, avec l’ambition de devenir un leader mondial du secteur.
Son économie est également soutenue par une productivité du travail exceptionnelle, qui le place au troisième rang mondial, ainsi que par un PIB par habitant parmi les plus élevés de la planète, au deuxième rang des 40 premières économies mondiales.
À l’horizon 2039, la Norvège devrait afficher une croissance annuelle comprise entre 1,4 % et 1,6 %. Cependant, la progression plus rapide d’autres économies devrait entraîner un recul de sept places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
32. Philippines, PIB 2025 : 507,67 milliards de dollars (484,27 milliards d’euros)

Pays à revenu intermédiaire inférieur, les Philippines comptent parmi les économies les plus dynamiques de leur région, portées par une population jeune, des transferts de fonds solides et une croissance rapide du secteur des services, selon la Banque mondiale.
Cependant, le pays doit relever plusieurs défis économiques majeurs, notamment l’augmentation de son PIB par habitant, qui figure parmi les plus bas du top 40, se classant au troisième rang le plus faible.
Malgré ces obstacles, l’avenir s’annonce prometteur : l’économie philippine devrait enregistrer une croissance soutenue jusqu’en 2039, permettant au pays de grimper de neuf places dans le classement mondial du PIB, selon les projections du World Economic League Table (WELT).
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31. Thaïlande, PIB 2025 : 545,34 milliards de dollars (520,20 milliards d’euros)

Pays industrialisé à revenu intermédiaire supérieur, la Thaïlande s’appuie sur une économie axée sur les exportations et un secteur des services en plein essor, largement porté par son industrie touristique florissante.
Parmi ses atouts majeurs figure un taux de chômage exceptionnellement bas, le plus faible des 40 premières économies mondiales.
Cependant, à l’image des Philippines, la Thaïlande affiche un PIB par habitant relativement modeste, se classant au cinquième rang le plus bas de ce classement.
À l’horizon 2039, l’économie thaïlandaise devrait enregistrer une croissance moyenne de 2,7 % par an, ce qui lui permettrait de gagner trois places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
30. Israël, PIB 2025 : 550,91 milliards de dollars (525,51 milliards d’euros)

Pays à haut revenu, Israël possède une économie diversifiée, portée par des secteurs de pointe tels que la haute technologie, la chimie et les services aux entreprises. Toutefois, les récents conflits avec le Hamas et le Hezbollah ont eu un impact économique majeur, en plus des lourdes pertes humaines qu’ils ont engendrées.
En 2024, le pays a consacré 28 milliards de dollars (26,7 milliards d’euros) aux opérations militaires, faisant grimper sa dette à 69 % du PIB. Cela explique le ralentissement important de sa croissance économique l’an dernier.
À moyen terme, l’économie israélienne devrait retrouver un certain dynamisme, avec une croissance annuelle moyenne comprise entre 3 % et 3,4 % d’ici 2039. Grâce à cette progression, Israël devrait gagner une place dans le classement du World Economic League Table (WELT), terminant la décennie au 29ᵉ rang des plus grandes économies mondiales.
29. Autriche, PIB 2025 : 559,22 milliards de dollars (533,44 milliards d’euros)

Pays à haut revenu offrant un niveau de vie élevé, l’Autriche repose principalement sur une économie de services, à l’image de la plupart des nations développées. Son dynamisme s’appuie sur des secteurs clés tels que les services financiers, le commerce de détail, le tourisme et d’autres industries prospères.
Le commerce international joue également un rôle essentiel, en particulier avec son voisin l’Allemagne. Toutefois, à l’instar des autres pays de l’Union européenne, l’Autriche risque de subir de plein fouet les tarifs douaniers potentiels de Donald Trump sur le bloc, ce qui pourrait freiner sa croissance économique, les États-Unis étant son troisième partenaire commercial.
Selon les projections du World Economic League Table (WELT), la croissance autrichienne devrait rester modérée jusqu’en 2039. En conséquence, le pays devrait reculer de neuf places dans le classement mondial du PIB au cours des 14 prochaines années.
28. Singapour, PIB 2025 : 561,73 milliards de dollars (535,83 milliards d’euros)

Doté d’une économie à haut revenu et d’une productivité exceptionnelle, Singapour se distingue par sa compétitivité féroce et son environnement favorable aux affaires.
Le pays affiche le troisième PIB par habitant le plus élevé parmi les 40 premières économies mondiales, ainsi que le deuxième taux de chômage le plus bas. Son infrastructure de premier ordre et son secteur manufacturier avancé en font un moteur économique clé, tandis que le commerce extérieur joue un rôle central : les exportations représentent 187,6 % du PIB.
Au cours des 14 prochaines années, la croissance annuelle de Singapour devrait osciller entre 2,3 % et 2,5 %, un rythme tout à fait honorable pour une économie développée. Toutefois, face à la montée en puissance d’autres nations, la cité-État devrait perdre six places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
27. Émirats arabes unis, PIB 2025 : 568,57 milliards de dollars (542,36 milliards d’euros)

L’économie des Émirats arabes unis est classée parmi les économies à haut revenu. Le pays a réduit sa traditionnelle dépendance aux hydrocarbures ces dernières années grâce à l’essor de secteurs comme le tourisme et l’aviation. Néanmoins, le commerce extérieur demeure un pilier essentiel de son économie, avec des exportations représentant 98 % du PIB.
À l’horizon 2039, les Émirats arabes unis devraient conserver leur position actuelle dans le classement du World Economic League Table (WELT), avec une croissance annuelle prévue entre 4,3 % et 4,7 %.
26. Argentine, PIB 2025 : 574,2 milliards de dollars (547,73 milliards d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur, l’Argentine bénéficie de ressources naturelles abondantes, allant de terres agricoles fertiles à d’importantes réserves de gaz naturel et de lithium. Son économie repose également sur des secteurs manufacturier et tertiaire bien développés. Pourtant, le pays traverse depuis longtemps une crise économique chronique.
Accablée par une dette colossale, l’Argentine affiche le huitième PIB par habitant le plus bas parmi les 40 premières économies mondiales et détient le taux d’inflation le plus élevé, dépassant un vertigineux 120 % en 2024. Les réformes économiques drastiques du président Javier Milei visent à redresser la situation, et bien qu’elles commencent à porter leurs fruits, elles ont également entraîné une hausse du chômage et de la pauvreté.
À long terme, la croissance argentine devrait se situer entre 2,3 % et 3,9 % par an au cours des 14 prochaines années. Ce rythme serait suffisant pour permettre à l’Argentine de gagner neuf places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
25. Irlande, PIB 2025 : 587,23 milliards de dollars (560,16 milliards d’euros)

Économie à haut revenu qui dépasse largement son poids économique, l’Irlande affiche le deuxième PIB par habitant le plus élevé parmi les 40 premières puissances mondiales et la meilleure productivité du travail.
Toutefois, le PIB et d’autres indicateurs économiques du pays sont fortement biaisés par la présence d’un grand nombre de multinationales qui y déclarent leurs bénéfices. Malgré cela, l’Irlande conserve une économie tournée vers l’exportation, avec des secteurs de pointe comme la pharmaceutique et l’électronique, soutenus par une main-d’œuvre hautement qualifiée et éduquée.
La mauvaise nouvelle, c’est que l’Irlande pourrait être l’un des pays européens les plus durement touchés si Donald Trump venait à imposer des tarifs douaniers punitifs à l’Union européenne. En effet, le pays enregistre un excédent commercial de 86,7 milliards de dollars (82,8 milliards d’euros) avec les États-Unis, le quatrième plus important au monde, ce qui le rend particulièrement vulnérable à d’éventuelles sanctions commerciales.
À long terme, la croissance du PIB irlandais devrait se situer entre 1,9 % et 2 % par an jusqu’en 2039. Toutefois, face à la montée en puissance d’autres économies, l’Irlande devrait chuter de huit places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
24. Suède, PIB 2025 : 638,78 milliards de dollars (609,33 milliards d’euros)

Pays prospère à haut revenu, la Suède affiche le sixième PIB par habitant le plus élevé de l’Union européenne et repose sur une économie axée sur les services. Le commerce international joue un rôle essentiel dans la prospérité du pays nordique.
La Suède exporte chaque année 17,6 milliards de dollars (16,8 milliards d’euros) de biens et services vers les États-Unis, son troisième partenaire commercial. Cependant, ses importations en provenance des États-Unis ne s’élèvent qu’à 7,3 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros), ce qui la rend particulièrement vulnérable aux tarifs douaniers punitifs envisagés par Donald Trump contre l’Union européenne.
À l’horizon 2039, le PIB suédois devrait croître à un rythme annuel compris entre 1,9 % et 2,2 %, un niveau plus que satisfaisant pour une économie avancée. Toutefois, face à la progression plus rapide d’autres pays – principalement des économies en développement – la Suède devrait perdre six places dans le classement mondial du PIB établi par le World Economic League Table (WELT).
23. Belgique, PIB 2025 : 689,36 milliards de dollars (657,58 milliards d’euros)

La Belgique est un pays prospère et à haut revenu, caractérisé par un faible niveau d’inégalités de revenus. Bien que son économie repose principalement sur les services, l’industrie y joue un rôle clé, notamment dans les secteurs de la pharmaceutique et de l’électronique.
La Belgique est encore plus dépendante du commerce extérieur que la Suède, avec des exportations représentant 84 % de son PIB. Cette forte ouverture économique expose le pays aux tensions commerciales, d’autant plus qu’il affiche un excédent commercial de 6,4 milliards de dollars (6,1 milliards d’euros) avec les États-Unis, faisant des tarifs douaniers américains une menace majeure.
À long terme, l’économie belge devrait connaître une croissance modérée jusqu’en 2039. Toutefois, face à la montée en puissance d’autres économies, la Belgique devrait chuter de neuf places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
22. Taïwan, PIB 2025 : 814,44 milliards de dollars (776,89 milliards d’euros)

Économie dynamique, à haut revenu et axée sur les exportations, Taïwan s’est imposé comme un acteur clé de l’industrie technologique mondiale, devenant ces dernières années un leader incontournable de la fabrication de semi-conducteurs.
Toutefois, l’ombre d’un conflit avec la Chine plane sur l’île, un scénario qui aurait des conséquences économiques désastreuses. Une estimation suggère qu’une guerre avec la République populaire de Chine pourrait entraîner une chute de 12 % du PIB taïwanais, un chiffre qui pourrait bien sous-estimer l’ampleur des dégâts.
Si cette menace ne se concrétise pas, l’économie taïwanaise devrait enregistrer une croissance annuelle comprise entre 2,1 % et 2,5 % entre 2025 et 2039. Toutefois, malgré cette progression, Taïwan devrait perdre deux places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
21. Pologne, PIB 2025 : 915,45 milliards de dollars (873,89 milliards d’euros)

La Pologne a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières décennies, passant rapidement du statut de pays à revenu intermédiaire à celui de pays à haut revenu. Elle s’est ainsi imposée comme la sixième plus grande économie de l’Union européenne.
Fait intéressant, la Pologne importe davantage des États-Unis qu’elle n’y exporte, ce qui la rend moins vulnérable aux tarifs douaniers américains potentiels, contrairement à d’autres économies européennes fortement dépendantes de leurs échanges commerciaux avec les États-Unis.
À l’horizon 2039, la croissance annuelle polonaise devrait se situer entre 2,8 % et 3,2 %, un rythme relativement soutenu. Grâce à cette dynamique, la Pologne devrait gagner une place dans le classement mondial du PIB, à rebours de nombreuses économies européennes, qui devraient stagner ou reculer dans le World Economic League Table (WELT).
20. Suisse, PIB 2025 : 999,6 milliards de dollars (953,52 milliards d’euros)

Pays ultra-prospère à haut revenu offrant un niveau de vie exceptionnel, la Suisse affiche le PIB par habitant le plus élevé parmi les 40 premières puissances économiques mondiales. Son économie, d’une compétitivité redoutable, repose sur un secteur des services de premier ordre, notamment la finance, ainsi que sur une industrie manufacturière avancée, incluant la pharmaceutique et l’électronique.
Bien que la Suisse ne soit pas directement visée par les politiques de Donald Trump, son économie, très dépendante du commerce international, pourrait subir des répercussions majeures des mesures protectionnistes américaines.
À long terme, la croissance du PIB suisse devrait rester modérée jusqu’en 2039. En conséquence, un repli de deux places dans le classement du World Economic League Table (WELT) est prévu pour la Suisse.
19. Arabie saoudite, PIB 2025 : 1,14 billion de dollars (1,09 billion d’euros)

Le pétrole et le gaz naturel restent les piliers de l’économie saoudienne, dont la valeur dépasse 1 000 milliards de dollars. Toutefois, ce pays à haut revenu s’engage dans une transformation majeure avec l’initiative Vision 2030, un programme ambitieux visant à diversifier son économie et à développer les énergies vertes.
Avec cette diversification, la croissance saoudienne devrait atteindre en moyenne 3,9 % par an jusqu’en 2029, avant de ralentir légèrement à 3,5 % par an dans les années 2030. Grâce à cette dynamique, l’Arabie saoudite devrait gagner deux places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
18. Pays-Bas, PIB 2025 : 1,27 billion de dollars (1,21 billion d’euros)

Pays à haut revenu affichant la meilleure égalité des revenus parmi les 40 premières économies mondiales, les Pays-Bas reposent sur une économie axée sur les services, avec des secteurs clés tels que la logistique, la finance et le tourisme.
L’industrie néerlandaise est également réputée à l’échelle mondiale, notamment dans la pétrochimie, la technologie et l’agroalimentaire. Le pays se distingue par son rôle majeur dans le commerce mondial, étant le deuxième plus grand exportateur de produits agricoles au monde.
En tant que puissance exportatrice, les Pays-Bas enregistrent le plus important déficit commercial avec les États-Unis, atteignant 55 milliards de dollars (52,5 milliards d’euros). Paradoxalement, cette situation pourrait protéger l’économie néerlandaise des éventuels tarifs douaniers de Donald Trump sur l’Union européenne.
À l’horizon 2039, la croissance annuelle du PIB néerlandais devrait se situer entre 1,4 % et 1,6 %. Toutefois, malgré cette stabilité, le pays devrait reculer de deux places dans le classement du World Economic League Table (WELT).
17. Turquie, PIB 2025 : 1,46 billion de dollars (1,39 billion d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur, la Turquie possède une économie diversifiée, soutenue par des secteurs manufacturier et tertiaire robustes. Toutefois, l’agriculture continue d’employer un quart de la population active, témoignant des déséquilibres structurels qui persistent dans le pays.
Plusieurs indicateurs économiques sont préoccupants : la Turquie affiche le troisième taux de chômage le plus élevé parmi les 40 premières économies mondiales, un taux d’inflation de 42 %, le deuxième plus haut du classement, ainsi que des niveaux élevés d’inégalités de revenus et d’endettement extérieur.
Face à ces défis, la croissance économique turque devrait rester modérée au cours des 14 prochaines années, avec un taux annuel compris entre 2,9 % et 3,2 %. Contrairement à de nombreuses autres économies à revenu intermédiaire supérieur qui devraient progresser dans le classement, la Turquie devrait conserver sa position actuelle dans le World Economic League Table (WELT) à l’horizon 2039.
16. Indonésie, PIB 2025 : 1,49 billion de dollars (1,42 billion d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur, l’Indonésie s’impose comme une puissance économique montante, soutenue par d’importantes ressources naturelles, une population jeune et un secteur des services en pleine expansion, où le tourisme joue un rôle clé dans la croissance.
Néanmoins, le pays affiche le quatrième PIB par habitant le plus bas parmi les 40 premières économies mondiales, soulignant l’urgence d’une diversification accrue de son économie.
Malgré ces défis, l’Indonésie devrait enregistrer une croissance annuelle comprise entre 4,3 % et 4,7 % jusqu’en 2039. Selon les projections du World Economic League Table (WELT), cette dynamique permettrait au pays de devenir la 10ᵉ plus grande économie mondiale d’ici la fin de la décennie.
15. Mexique, PIB 2025 : 1,82 billion de dollars (1,74 billion d’euros)

Pays à revenu intermédiaire supérieur, le Mexique bénéficie d’une base manufacturière solide, d’une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée et de nombreux autres atouts. Toutefois, son développement économique est freiné par une productivité atone, une faible compétitivité, des inégalités de revenus marquées, un emploi informel omniprésent et des taux de criminalité alarmants, étroitement liés aux cartels de la drogue.
Par ailleurs, le Mexique enregistre un excédent commercial de 171,8 milliards de dollars (164,1 milliards d’euros) avec les États-Unis, soit le deuxième plus important au monde. Cette dépendance au marché américain expose le pays à un risque majeur si Donald Trump venait à imposer des droits de douane punitifs.
Avec une croissance modérée attendue au cours des 14 prochaines années, le Mexique devrait gagner une place dans le World Economic League Table (WELT) d’ici la fin de la décennie, avant de perdre ce gain d’ici 2039.
14. Espagne, PIB 2025 : 1,83 billion de dollars (1,75 billion d’euros)

Pays à haut revenu, l’Espagne repose sur des secteurs économiques solides tels que la manufacture industrielle, les services financiers, la chimie, ainsi que l’habillement et le tourisme, l’Espagne étant le deuxième pays le plus visité au monde.
Le pays bénéficie de nombreux atouts, notamment une main-d’œuvre hautement qualifiée et une infrastructure de qualité. Toutefois, le chômage reste un problème majeur et persistant, avec un taux de chômage le plus élevé parmi les 40 premières économies mondiales.
À l’horizon 2039, la croissance économique de l’Espagne devrait se situer entre 1,8 % et 2,1 % par an. Ce rythme ne suffira pas à maintenir sa position dans le World Economic League Table (WELT), et une baisse de deux places est prévue.
13. Australie, PIB 2025 : 1,88 billion de dollars (1,79 billion d’euros)

Le secteur minier joue un rôle clé dans la prospérité économique de l’Australie, mais le pays possède également des secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture bien développés.
Les exportations australiennes vers les États-Unis ne sont pas particulièrement significatives, de sorte que des tarifs douaniers sur les biens et services australiens n'auraient pas un impact économique majeur. Cependant, en cas de fortes répercussions des tarifs imposés par Donald Trump à la Chine sur l’économie chinoise, l’Australie devrait vraisemblablement en ressentir les effets, puisque la République populaire de Chine est son premier partenaire commercial.
Au cours des 14 prochaines années, une croissance stable est attendue et, selon le World Economic League Table (WELT), l’Australie devrait maintenir sa position dans le classement mondial du PIB.
12. Corée du Sud, PIB 2025 : 1,95 billion de dollars (1,86 billion d’euros)

La Corée du Sud est une nation à haut revenu, avec un secteur des services dynamique et des points forts dans la fabrication, notamment dans le domaine des produits technologiques. Toutefois, le pays fait face à plusieurs défis, notamment une population vieillissante, une instabilité politique, des tensions avec la Corée du Nord et la perspective de tarifs douaniers américains sur ses exportations.
Si l’on considère que la Corée du Sud enregistre un excédent commercial de 66 milliards de dollars (63 milliards d’euros) avec les États-Unis, on comprend qu’elle risquerait d’être plus exposée que les pays ayant un déficit commercial ou un excédent plus modeste.
La Corée du Sud devrait conserver sa 12ᵉ place dans le classement mondial du PIB, avec une croissance annuelle prévue autour de 2 %.
11. Russie, PIB 2025 : 2,2 billions de dollars (2,1 billions d’euros)

En 2023, la Russie a accédé au statut de pays à haut revenu, portée par une hausse des dépenses militaires dans le contexte de la poursuite de son invasion de l’Ukraine.
Malgré les sanctions sévères imposées par les pays occidentaux, l’économie russe a fait preuve d’une résilience étonnante, soutenue par une augmentation des échanges commerciaux avec des nations comme la Chine et l’Inde. Toutefois, l’inflation est devenue un problème majeur et, coupée de l’Occident, la Russie fait face à un avenir économique sombre. Il est également à noter que le pays affiche le dixième PIB par habitant le plus bas parmi les 40 premières économies mondiales.
À moyen terme, la croissance russe devrait se limiter à 1,2 % par an jusqu’à la fin de la décennie, avant de tomber à 1 % par an dans les années 2030. La Russie devrait reculer de trois places dans le classement du World Economic League Table (WELT) d’ici 2039.
10. Brésil, PIB 2025 : 2,31 billions de dollars (2,2 billions d’euros)

L’économie du Brésil repose sur d’importantes ressources naturelles, un secteur manufacturier solide et un marché du travail dynamique. Toutefois, sa croissance est freinée par un endettement public élevé et un manque de compétitivité. Autre point négatif, le Brésil affiche le septième PIB par habitant le plus bas parmi les 40 premières économies mondiales, ainsi que le deuxième niveau d’inégalités de revenus le plus élevé.
À long terme, la croissance brésilienne devrait se limiter à environ 2 % par an jusqu’en 2039, un rythme décevant pour un pays à revenu intermédiaire supérieur. Néanmoins, cette progression devrait permettre au Brésil de gagner trois places dans le classement du World Economic League Table (WELT) d’ici la fin de la décennie.
9. Canada, PIB 2025 : 2,33 billions de dollars (2,22 billions d’euros)

Les immenses ressources naturelles du Canada, en particulier ses réserves colossales de pétrole et de gaz naturel, ont joué un rôle clé dans la bonne santé économique du pays. Cette nation à haut revenu peut également compter sur un secteur des services à forte valeur ajoutée. Pourtant, tout n’est pas idyllique au sein du Grand Nord blanc.
La dette publique est devenue un sujet de préoccupation majeur et, si elles se concrétisent, les tarifs douaniers envisagés par l’administration Trump pourraient avoir un effet dévastateur sur l’économie canadienne.
Le pays est fortement dépendant du marché américain et affiche un excédent commercial de 63,3 milliards de dollars (60,4 milliards d’euros) avec les États-Unis, ce qui le rend particulièrement vulnérable aux sanctions commerciales.
Indépendamment de cette menace, la croissance canadienne devrait se situer entre 1,6 % et 1,8 % par an au cours des 14 prochaines années. Selon les prévisions du World Economic League Table (WELT), le Canada devrait perdre une place dans le classement mondial du PIB d’ici 2029, avant de la regagner au cours de la décennie suivante.
8. Italie, PIB 2025 : 2,46 billions de dollars (2,35 billions d’euros)

Pays à haut revenu, l’Italie possède une économie diversifiée, alliant des services financiers et commerciaux dynamiques, une production agricole et industrielle significative, ainsi que des pôles d’excellence en recherche scientifique et en technologies de l’information.
Elle est également un acteur majeur dans les secteurs du tourisme, de la mode et du design, mondialement reconnus. Toutefois, l’Italie doit composer avec un endettement massif, une économie informelle importante et un vieillissement démographique accéléré.
De plus, avec un excédent commercial de 44 milliards de dollars (42 milliards d’euros) vis-à-vis des États-Unis, le pays est particulièrement exposé à d’éventuelles sanctions douanières américaines sur les exportations de l’UE.
À l’horizon 2039, la croissance italienne devrait rester modeste, oscillant entre 0,7 % et 0,8 % par an. Sans surprise, l’Italie devrait reculer de trois places dans le classement du World Economic League Table (WELT) au cours des 14 prochaines années.
7. France, PIB 2025 : 3,28 billions de dollars (3,13 billions d’euros)

La France s’impose comme une puissance économique majeure, portée par des secteurs stratégiques tels que les services, l’industrie et l’agriculture. Elle excelle particulièrement dans des domaines d’expertise comme l’aviation, l’énergie et la production de biens de luxe, qui contribuent à son rayonnement international.
Destination touristique numéro un au monde, elle tire également une part essentielle de sa richesse de ce secteur clé. Cependant, certains défis demeurent, notamment un chômage encore élevé et un endettement public important.
Entre 2025 et 2039, la croissance française devrait se limiter à un peu plus de 1 % par an en moyenne. Malgré ce rythme modéré, la France devrait conserver sa place de septième économie mondiale tout au long de la période de prévision du World Economic League Table (WELT).
6. Royaume-Uni, PIB 2025 : 3,73 billions de dollars (3,56 billions d’euros)

Le Royaume-Uni, pays à haut revenu, repose sur une économie largement tournée vers les services, avec des secteurs phares tels que la finance, le commerce de détail, les loisirs et la culture, qui génèrent une part essentielle de sa richesse.
Il se classe d’ailleurs juste derrière les États-Unis en matière de soft power, renforçant son influence mondiale. Pourtant dominée par les services, l’économie britannique conserve un savoir-faire industriel de premier plan, exportant des produits de haute qualité dans des secteurs clés comme l’automobile, l’aéronautique et la pharmaceutique.
Parmi ses points faibles figure toujours l’impact économique du Brexit, dont les effets se font encore sentir. En revanche, le Royaume-Uni serait relativement épargné par d’éventuels tarifs douaniers imposés par Donald Trump, son déficit commercial de 11,9 milliards de dollars (11,3 milliards d’euros) avec les États-Unis limitant les risques.
D’ici 2039, la croissance britannique devrait osciller entre 1,3 % et 1,8 % par an, un rythme peu spectaculaire mais suffisant pour permettre au Royaume-Uni de conserver sa place de sixième puissance économique mondiale.
5. Inde, PIB 2025 : 4,27 billions de dollars (4,07 billions d’euros)

En pleine ascension, l’Inde connaît une dynamique économique impressionnante, portée par une industrialisation rapide et un secteur des services en plein essor. Une croissance que bien des nations envient. Désormais le pays le plus peuplé du monde, cette économie à revenu intermédiaire inférieur bénéficie d’une main-d’œuvre jeune, de plus en plus qualifiée et hautement éduquée.
Cependant, des défis subsistent : l’Inde affiche le troisième taux de chômage le plus élevé parmi les 40 premières économies mondiales et un PIB par habitant parmi les plus bas, se classant avant-dernier du classement. Si l’extrême pauvreté recule, elle reste une réalité quotidienne pour des millions d’Indiens.
L’avenir s’annonce néanmoins prometteur. Avec une croissance annuelle exceptionnelle prévue pour les années à venir, l’Inde est en passe de grimper dans le classement du World Economic League Table (WELT) et de devenir la troisième puissance économique mondiale dès 2029.
4. Japon, PIB 2025 : 4,39 billions de dollars (4,19 billions d’euros)

Pays à haut revenu, le Japon est mondialement reconnu pour ses produits technologiques de pointe, tout en s’appuyant sur un secteur manufacturier non technologique robuste et une économie de services diversifiée. Toutefois, la croissance japonaise reste atone depuis des décennies, tandis que la dette publique atteint un niveau record, représentant 255 % du PIB.
Le pays fait également face à un vieillissement démographique accéléré, l’un des plus rapides au monde. Par ailleurs, en cas d’imposition de tarifs douaniers sur ses exportations, le Japon pourrait être durement touché, compte tenu de son excédent commercial de 68,5 milliards de dollars (65,4 milliards d’euros) avec les États-Unis.
D’ici 2039, la croissance japonaise devrait se limiter à un rythme annuel compris entre 0,6 % et 0,9 %, selon les prévisions du World Economic League Table (WELT). Malgré cette progression modeste, le Japon devrait maintenir sa position dans le classement mondial du PIB.
3. Allemagne, PIB 2025 : 4,92 billions de dollars (4,69 billions d’euros)

Première puissance économique de l’Union européenne et pilier industriel du continent, l’Allemagne traverse une période difficile depuis le choc énergétique de 2022, provoqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Bien que le marché de l’emploi reste sous tension, les coûts élevés de l’énergie et une demande en berne freinent la croissance du pays.
L’imposition de tarifs douaniers sur ses exportations serait un nouveau coup dur pour l’économie allemande, d’autant plus que son excédent commercial de 84,8 milliards de dollars (80,9 milliards d’euros) avec les États-Unis la rend particulièrement vulnérable, plus que la plupart des autres nations européennes.
À l’horizon 2039, la croissance allemande devrait se limiter à une moyenne annuelle de 0,8 % à 1 %. Cette faible progression entraînera la perte de son statut de troisième économie mondiale, selon les projections du World Economic League Table (WELT).
2. Chine, PIB 2025 : 19,53 billions de dollars (18,63 billions d’euros))

Le développement économique de la Chine au cours des dernières décennies a été tout simplement spectaculaire. Le pays s’est imposé comme la première puissance manufacturière mondiale et le plus grand exportateur de la planète. Ces dernières années, cette économie à revenu intermédiaire supérieur s’est également affirmée comme un leader de l’innovation, redéfinissant de nombreux secteurs stratégiques.
Cependant, la Chine est confrontée à de sérieux défis économiques et sociaux : un marché immobilier en crise, une faible confiance des consommateurs, une dette publique excessive, un chômage des jeunes en forte hausse et une population vieillissante à un rythme accéléré. De plus, son PIB par habitant reste relativement modeste.
Les tarifs douaniers américains sur les exportations chinoises ne font qu’aggraver la situation : la Chine détient le plus important excédent commercial avec les États-Unis, atteignant un montant colossal de 294,4 milliards de dollars (281 milliards d’euros). Et si le pays venait à envahir Taïwan, son économie subirait probablement des dommages irréversibles.
Dans les années 2000, certaines prévisions annonçaient que la Chine dépasserait les États-Unis et deviendrait la première économie mondiale dès 2020. Aujourd’hui, cet objectif semble de plus en plus incertain, voire inatteignable.
1. États-Unis, PIB 2025 : 30,34 billions de dollars (28,94 billions d’euros)

Régnant sans rival sur l’économie mondiale, les États-Unis restent intouchables. Avec leurs ressources naturelles abondantes, leur industrie technologique de pointe et des secteurs financiers, de la santé et du commerce parmi les plus puissants au monde, le pays s’impose comme le leader incontesté. À cela s’ajoutent le dollar américain, qui demeure la monnaie de réserve mondiale par excellence, et un marché boursier qui reste le plus grand et le plus influent de la planète.
Toutefois, la première puissance économique mondiale n’est pas sans failles. Parmi les défis majeurs figurent une dette nationale qui explose et des inégalités de revenus persistantes.
Si les baisses d’impôts envisagées par Donald Trump pourraient dynamiser l’économie, ses politiques protectionnistes, notamment l’instauration de tarifs douaniers massifs, ainsi que le durcissement des règles migratoires, pourraient freiner la croissance à long terme.
Malgré ces incertitudes, les États-Unis devraient maintenir leur hégémonie économique pour les décennies à venir.
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