L’avenir du travail : 13 métiers en sursis, 15 qui résisteront au changement
Découvrez les carrières à poursuivre et celles à abandonner

Avec l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies, de nombreuses professions se retrouvent sur la sellette.
Le bon côté des choses : de nombreuses carrières devraient émerger dans les années à venir. Les innovations ont souvent tendance à créer plus d’emplois qu’elles n’en détruisent, tandis que la transition vers la neutralité carbone et les défis posés par le changement climatique sont susceptibles de générer une multitude de nouveaux métiers.
Lisez la suite pour découvrir 15 métiers d’avenir et 15 autres qui risquent de disparaître d’ici 2040.
Adaptation française par Laure Bartczak
Un « mouvement vers l'optimisme »

Commençons par un fait révélateur : selon une étude menée par Microsoft et LinkedIn, 75 % des « professionnels du savoir » utilisent désormais l’IA dans leur quotidien professionnel. Pourtant, 53 % d’entre eux redoutent que leur hiérarchie découvre leur recours à l’intelligence artificielle, de peur d’être perçus comme remplaçables.
Et ils ne sont pas les seuls à s’inquiéter. Près de la moitié des sondés admettent craindre que l’IA ne prenne leur place, au point de songer à quitter leur emploi. Une inquiétude loin d’être infondée : selon une enquête du Forum économique mondial sur l’emploi en 2025, 41 % des employeurs envisagent de réduire leurs effectifs à mesure que l’IA automatisera certaines tâches. En parallèle, 77 % des entreprises prévoient de requalifier ou perfectionner leurs employés au cours des cinq prochaines années pour leur permettre de travailler aux côtés de l’IA plutôt que d’être remplacés par elle.
Mais alors, quels métiers résisteront à la vague de l’intelligence artificielle ? Découvrons sans plus attendre les 15 professions qui devraient encore prospérer en 2040…
Data scientist

Aujourd'hui, les data scientists collectent, analysent et interprètent des données, en plus d’écrire des codes et des algorithmes complexes. D’ici 2040, l’IA devrait probablement générer d'importantes quantités de codes et créer des algorithmes basés sur des ensembles de données qu’elle aura elle-même conçus. Mais ne vous y trompez pas : il y aura toujours une forte demande pour des experts humains en données d’entraînement, qui superviseront le travail de l’IA afin de vérifier la présence d’éventuelles erreurs.
Cependant, les data scientists d’aujourd’hui ne devraient pas se reposer sur leurs lauriers. Ils doivent plutôt enrichir leurs connaissances, suivre les dernières avancées technologiques et « se perfectionner » – c’est-à-dire acquérir des compétences supplémentaires – pour ne pas se laisser distancer sur le plan professionnel.
Ingénieur·e en machine learning

Les ingénieurs en machine learning accomplissent les tâches concrètes de recherche et de conception de systèmes d’IA. Si l’IA prendra probablement en charge certains aspects de ce travail à l’avenir, les ingénieurs en machine learning devraient néanmoins rester actifs en 2040. Comme mentionné précédemment, les systèmes d’IA nécessiteront toujours une supervision humaine pour fonctionner de manière optimale.
Comme pour les data scientists, les ingénieurs en machine learning d’aujourd’hui doivent se placer à l’avant-garde des technologies émergentes pour garder une longueur d’avance.
Ingénieur·e en robotique

Les robots qui construisent d’autres robots existent déjà. D’ici 2040, les automates pourraient même concevoir leur propre type de robots. Cela dit, de nombreux projets complexes nécessiteront encore une orchestration et une supervision par des ingénieurs en robotique humains.
Pour entrer dans ce domaine lucratif, il vous faudra probablement un diplôme – et potentiellement aussi une qualification postuniversitaire – en IA et robotique, en informatique, en génie robotique ou dans un domaine lié. Des compétences avancées en conception CAO (conception assistée par ordinateur) ou des aptitudes similaires, ainsi qu’une compréhension approfondie de l’Internet des objets (IdO, ou IoT en anglais), seront également des atouts précieux.
Technicien·ne en éoliennes

Avec la transition mondiale vers la neutralité carbone, le nombre d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables explose. Les techniciens en installation ou en maintenance d’éoliennes seront parmi les professionnels les plus recherchés et de nombreux emplois devront être pourvus dans les années à venir. Si les robots pourront certainement accomplir certains aspects du rôle – comme l’installation, l’inspection et la maintenance des éoliennes –, il est peu probable qu’ils soient suffisamment sophistiqués pour remplacer l’humain d'ici 2040.
Un diplôme d’ingénieur, de préférence dans les domaines des énergies renouvelables, constitue une excellente porte d’entrée dans ce secteur. Cela dit, de nombreux emplois ne nécessitent qu’un diplôme d’études secondaires – ou équivalent – et une certaine expérience dans un poste technique, car la formation est assurée en entreprise.
Installateur·trice / ingénieur·e de maintenance panneaux solaires

Les installateurs et les ingénieurs en maintenance de panneaux solaires auront eux aussi de nombreuses opportunités à saisir au cours des prochaines décennies. Selon une étude du BLS, le Bureau des statistiques du travail des États-Unis, l’énergie solaire devrait être l’un des secteurs à la croissance la plus rapide, entraînant la création de nouveaux emplois dans les années à venir.
Si vous souhaitez entrer dans ce domaine, il est conseillé de se former en tant qu’électricien spécialisé dans les panneaux solaires ou de suivre un cursus universitaire ou professionnel lié à ce secteur. Cependant, certains employeurs offrent une formation sur le tas aux candidats sans qualifications ou expérience dans ce domaine, au-delà de l’éducation secondaire.
Expert·e en horticulture

Avec le changement climatique qui perturbe tout, des saisons agricoles à la capacité des plantes à absorber les nutriments, les experts en horticulture seront très recherchés à mesure que le monde luttera pour faire pousser des cultures dans des environnements de plus en plus hostiles.
Les spécialistes des plantes seront également sollicités pour créer et gérer les vastes projets de plantation d’arbres nécessaires afin d’atténuer les effets du réchauffement climatique. Cela signifie que les passionnés de nature et les experts en horticulture ont encore de beaux jours devant eux.
Rédacteur·trice de contenu généré par IA, journaliste d’investigation, reporter et éditorialiste

L'émergence d’outils d’IA générative tels que ChatGPT ou Bard a semé l’inquiétude chez les journalistes. D’ici 2040, l’IA rédigera sans doute davantage de contenu éditorial.
Cependant, des rédacteurs humains seront nécessaires pour superviser le contenu généré par l’IA. Certains rôles dans le domaine du journalisme devraient être à l’abri : les journalistes d’investigation, les reporters de terrain et les éditorialistes– en particulier les grands noms de la profession. Par ailleurs, des lecteurs seront prêts à payer un prix premium pour un contenu éditorial rédigé par des humains, tandis qu’une vive réaction contre les articles générés par l’IA est à prévoir.
Ingénieur·e en génétique

La génétique et la génomique sont considérées comme l’avenir de la médecine. Avec l’essor de la santé personnalisée basée sur les gènes et, sous réserve de considérations éthiques, la perspective de « bébés sur mesure » génétiquement modifiés, les ingénieurs en génétique seront fortement sollicités.
Comme dans de nombreuses autres professions, l’IA jouera probablement un rôle clé dans le domaine de l’ingénierie génétique à l’avenir. Mais en 2040, les experts humains continueront probablement à réaliser une grande partie du travail dans ce domaine de pointe.
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Médecin

Toujours dans le domaine de la santé, les médecins ne disparaîtront pas de sitôt – ni à moyen, ni à long terme.
Selon un rapport de la Royal Dutch Medical Association, The Role of Doctors in 2040, des technologies de pointe telles que la santé personnalisée basée sur les gènes, l’IA, la robotique et la e-santé viendront soutenir la médecine humaine plutôt que la remplacer. Les patients continueront de rechercher le contact humain, un aspect que les machines ne pourront jamais reproduire, quelles que soient leurs avancées.
Infirmier·ère

Le métier d’infirmier, qui implique un contact humain encore plus marqué avec les patients que chez les médecins, devrait connaître une forte demande d'ici 2040.
Une étude récente publiée dans la revue NursingOpen révèle que « le contact des infirmiers restera toujours un élément irremplaçable des soins infirmiers ». Par ailleurs, une recherche menée par le US Career Institute, qui évalue 65 professions, classe les infirmiers praticiens parmi les rôles les moins susceptibles d'être remplacés par l’IA et les robots. Si les robots infirmiers alimentés par l’IA peuvent être déployés massivement dans les cliniques, hôpitaux et autres établissements médicaux, il y aura toujours des infirmiers humains offrant des soins empreints de compassion qu’aucune technologie ne pourra reproduire.
Aide-soignant·e

Il est peu probable que les aides-soignants soient intégralement remplacés par des « robots de soin » alimentés par l’IA. Et à mesure que la population mondiale vieillit, ces emplois devraient être en forte demande, comme le confirme une analyse récente menée par le gouvernement britannique.
Même si les aides-soignants automatisés se généralisent, des patients seront prêts à payer un supplément pour être pris en charge par un être humain plutôt que par une machine, à condition, bien sûr, d’en avoir les moyens.
Assistant·e social·e

Les travailleurs sociaux doivent faire face à des problématiques humaines complexes. Ils aident les individus et les familles confrontés à des handicaps, des dépendances, des problèmes de santé mentale, des abus, mais aussi à la pauvreté et à la discrimination.
Les technologies émergentes pourront certainement assister les travailleurs sociaux dans leurs tâches quotidiennes, mais l’idée que l’IA ou les robots puissent les remplacer entièrement semble infondée. Il s’agit d’un métier qui requiert de l’empathie, de la compassion et de la perspicacité – des qualités que les machines, à l’heure actuelle, ne peuvent pas fournir de façon authentique.
Chef·fe cuisinier·ère

Des robots de cuisine comme le Moulinex Cook Expert, le Bosch Cookit ou encore le Magimix Cook Expert ont déjà été développés, certains modèles étant capables de préparer des centaines de plats différents.
Si l’on s’accorde à penser que ces robots accompliront de nombreuses tâches culinaires de base dans un avenir plus ou moins proche, il est peu probable qu’ils remplacent les cuisiniers talentueux dans les prochaines décennies. Reproduire l’imagination, la créativité et la finesse d'un chef est un défi de taille. Et même si des automates y parvenaient, des clients seraient prêts à payer plus cher pour un repas fait maison cuisiné par un être humain.
À présent, découvrons les métiers qui disparaissent à un rythme alarmant…
Ouvrier·ère non qualifié·e en usine

Sans surprise, les emplois en usine, dits de cols bleus, sont de plus en plus automatisés. Certaines entreprises exploitent déjà des usines de production fonctionnant à plein temps de manière entièrement robotisée. Parmi les exemples notables, citons la société japonaise de robotique FANUC, qui utilise des robots industriels pour assembler d'autres robots, ou encore le conglomérat néerlandais Philips. Saviez-vous que seulement neuf employés humains travaillent dans l’usine qui fabrique les célèbres rasoirs électriques de la marque ?
Des résistances pourraient toutefois émerger. Certains gouvernements s’inquiètent des pertes d’emplois à venir, et plusieurs pays envisagent de mettre en place des « taxes sur les robots ». La Corée du Sud applique déjà une forme de taxe dans le secteur de l’automatisation, après avoir réduit les exonérations fiscales dont bénéficiaient auparavant les entreprises de robotique. Les emplois hautement qualifiés en usine devraient résister à l’automatisation pour un certain temps et la demande pour des biens de luxe fabriqués par des mains humaines restera toujours présente.
Préparateur·rice de commandes en entrepôt

Les préparateurs de commandes en entrepôt doivent commencer à envisager une reconversion professionnelle. La préparation et l’emballage des marchandises pour l’expédition nécessitent des compétences limitées et peuvent facilement être réalisées par des robots.
S’approchant d’une automatisation complète de ses entrepôts, le géant du commerce de détail Amazon a lancé Proteus, son premier robot mobile entièrement automatisé, en 2022. Par ailleurs, des détaillants tels que le chinois JD.com et le britannique Ocado disposent déjà d’installations entièrement gérées par des robots.
Caissier·ère

L’utilisation des caisses automatiques a considérablement augmenté ces dernières années. Des supermarchés tels que Kroger aux États-Unis, Sainsbury’s au Royaume-Uni ou Aldi en Allemagne disposent de magasins entièrement équipés de caisses automatiques. Certaines enseignes proposent même des expériences sans caisse, à l’instar d'Amazon Go.
Certes, un retour de bâton a été observé récemment : les chaines de magasin nord-américaines Walmart et Canadian Tire ont réduit le nombre de caisses automatiques, et la chaîne britannique Booths les a quasiment supprimées. Mais des études ont démontré que 85 % des membres de la génération Z préfèrent les caisses automatiques à l’option traditionnelle, ce qui n’est pas très encourageant pour l'avenir des caissiers. Selon le Bureau américain des statistiques du travail (BLS), ces emplois devraient connaître le plus fort déclin parmi toutes les professions au cours des dix prochaines années.
Guichetier·ière de banque

Le développement des services bancaires en ligne, des applications mobiles et des guichets automatiques a conduit à une réduction progressive du rôle des guichetiers. Par ailleurs, de nombreuses banques de détail à travers le monde ont lancé des agences automatisées, des « branches intelligentes » et des « pods ». C'est le cas de la Bank of America, de la banque britannique Barclays, ou encore de la China Construction Bank, qui possède une agence à Shanghai gérée par un robot nommé Little Dragon.
Selon plusieurs études, les « baby-boomers » restent ceux qui préfèrent effectuer leurs opérations bancaires auprès d’un être humain, tandis que 71 % des jeunes de la génération Z privilégient leur smartphone, à l’instar d'une majorité de millenials et de personnes issues de la génération X. Ces tendances laissent penser qu’en 2040, les guichetiers auront disparu.
Agent·e de surveillance de la voie publique

Une série de technologies, telles que les systèmes de stationnement intelligents alimentés par l’IA, les caméras robotisées et les applications mobiles, menace le métier des agents de surveillance de la voie publique (ASVP).
D’un côté, cela signifie qu’ils ne pourront plus abuser de leur pouvoir pour vous forcer à payer une amende. De l’autre, vous ne pourrez plus plaider votre cause auprès des agents les plus indulgents pour échapper à une contravention…
Releveur·se de compteur

Vous envisagiez une carrière de releveur de compteur ? Il est sûrement temps de reconsidérer votre choix. Avec le nombre croissant de compagnies de services publics qui installent des compteurs intelligents transmettant directement les données, cette profession est en fort déclin.
D'ici 2040, il est probable que la majorité – voire la totalité – des compteurs seront accessibles à distance, ce qui signifie que le métier de releveur de compteur aura déjà disparu.
Opérateur·rice de saisie

À l’avenir, il semblera sans doute bien archaïque de voir des humains tapoter sur des claviers pour saisir des données dans des systèmes informatiques.
À mesure que la numérisation progresse, les documents physiques tels que les formulaires et les enquêtes devraient devenir de plus en plus rares d’ici 2040. Les logiciels de reconnaissance optique de caractères (OCR) et l’IA seront capables de prendre en charge toutes les tâches de saisie de données dont les organisations auront encore besoin.
Agent·e de voyage

Vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez réservé vos vacances auprès d’une agence de voyage ? Ces établissements physiques se font de plus en plus rares et les agents de voyage deviennent une espèce en voie de disparition. Aujourd’hui, la majorité des réservations de vols et de vacances se font exclusivement en ligne. Beaucoup de vacanciers considèrent les agents de voyage comme des intermédiaires inutiles qui entraînent des dépenses additionnelles.
L’exception à cette tendance concerne les concierges de voyage haut de gamme, qui proposent des expériences luxueuses sur mesure. Ces agents de voyage spécialisés, chargés de créer des vacances uniques à destination de clients fortunés, devraient survivre, même si le nombre d’emplois dans ce domaine restera relativement faible.
Relecteur·rice

Les emplois de relecteur sont de plus en plus menacés par des plateformes en ligne comme Grammarly et par l’IA générative, qui peut analyser un texte en un instant et repérer les erreurs d’orthographe et de grammaire.
D’ici 2040, il est probable que les humains resteront indispensables pour évaluer le ton et le style d’un texte, et les documents techniques plus complexes continueront de nécessiter l’expertise humaine pour vérifier les faits et corriger les erreurs. En revanche, pour la relecture de base, les employeurs auront probablement recours à l’IA plutôt qu’à une personne réelle.
Cuisinier·ière dans un fast-food

Préparer des hamburgers pourrait bientôt appartenir au passé. Si les emplois de chefs cuisiniers dans la haute gastronomie sont peu menacés, les métiers dans la restauration rapide sont de plus en plus automatisés. En effet, ces tâches répétitives et nécessitant peu de compétences sont parfaitement adaptées aux robots, capables de les exécuter avec une grande efficacité.
Des chaînes de restauration rapide américaines comme Chipotle et White Castle investissent massivement dans des solutions de cuisine automatisées, tandis que McDonald’s a déjà testé des robots pour frire les aliments. Une startup du New Jersey a même lancé RoboBurger, le premier distributeur automatique capable de préparer un hamburger frais et, selon ses concepteurs, de qualité digne d’un restaurant en moins de quatre minutes.
Agent·e de tri

Pilier des services postaux dans le monde entier pendant des années, le métier d’agent de tri devrait rapidement disparaître.
Les machines modernes de tri du courrier sont plus fiables et beaucoup plus rapides que les humains. Ajoutez à cela la réduction considérable du volume de courrier papier et il est évident que ce poste est voué à disparaître, inéluctablement.
Standardiste

Certains pourraient être surpris, mais le métier de standardiste existe encore – comme en témoigne une rapide recherche d’annonces sur des sites comme Indeed, Glassdoor et d’autres plateformes similaires.
Il semble peu probable que cette profession résiste à l’épreuve du temps. L’automatisation des appels téléphoniques existe depuis longtemps et, avec l’arrivée des assistants vocaux alimentés par l’IA, il ne sera bientôt plus nécessaire de recourir à des êtres humains pour effectuer ce travail. Cela dit, il pourrait encore y avoir une demande pour des réceptionnistes chargés de gérer les appels avec discernement dans des environnements de bureau.
Développeur·se informatique débutant·e

Comme mentionné précédemment, l’IA effectuera la majorité des tâches de programmation de base dans les décennies à venir. ChatGPT est déjà compétent dans plusieurs langages de programmation, tels que C++, Java et Python.
Les programmeurs humains continueront d’être essentiels pour des projets de codage plus complexes. Ainsi, alors que l’IA pourrait éliminer les emplois de niveau débutant, elle viendra soutenir le travail des programmeurs plus expérimentés, plutôt que de les remplacer.
Traducteur·rice débutant·e

Si Google Translate fournit déjà des traductions satisfaisantes, des outils d’IA comme ChatGPT sont encore plus performants pour traiter des textes dans différentes langues.
L’IA s’occupera probablement des traductions de base dans un futur proche. Cependant, les traductions techniques plus approfondies – sans évoquer celles de romans ou d’œuvres littéraires riches en nuances – devraient toujours nécessiter l’intervention d’un traducteur humain. Même si l’IA est capable de générer une première version, celle-ci devra être minutieusement vérifiée par un traducteur humain.
Designer graphique débutant·e

L’IA excelle déjà dans le domaine du design graphique. Des outils comme Jasper Art, DALL.E, Designs.ai ou Adobe Sensei permettent de créer des designs de façon automatisée et ils sont parmi les plus utilisés aujourd’hui.
Mais malgré toutes les ressources d’IA qui seront disponibles à l'avenir, les designers graphiques expérimentés et célèbres auront probablement peu de difficultés à trouver des clients. Ils continueront de solliciter leur expertise pour une créativité humaine que l’IA est incapable d’imiter.
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