Les 30 pays prêts à redéfinir l'économie mondiale en 2039
Les économies les plus puissantes de l'avenir

L’économie mondiale est en pleine transformation. Des nations dynamiques d’Asie et d’Afrique montent en flèche dans le classement du PIB, tandis que l’Europe marque le pas ou recule. Mais la grande révélation de l’édition 2025 du World Economic League Table (WELT) est que, contrairement aux prévisions passées, la Chine ne devrait pas surpasser les États-Unis pour devenir la première économie mondiale d’ici 2039.
Décrit comme « la référence incontournable pour mesurer et comparer le succès économique des nations », ce rapport annuel est publié depuis 16 ans par le Centre for Economics and Business Research (Cebr) au Royaume-Uni.
Découvrez les 30 pays placés en tête des économies mondiales en 2039 par le Cebr, avec tous les chiffres exprimés en dollars américains.
Adaptation française par Laëtitia Lord
30. Suède, PIB en 2039 : 1 064 milliards de dollars (1 028 Mds €))

La Suède occupe actuellement la 24e place mondiale en termes de PIB, mais ce pays nordique devrait reculer de six positions dans le classement d’ici 2039, même si son économie a franchi la barre des mille milliards de dollars. Des obstacles tels que son taux de chômage élevé freineront sa progression. Néanmoins, la croissance devrait atteindre un taux annuel honorable de 2,2 % jusqu’en 2030, avant de se stabiliser à 1,9 % par an au cours de la décennie suivante.
La Suède bénéficie d’atouts majeurs, notamment un environnement favorable aux entreprises et un endettement modéré. Avec une ambition affirmée en matière de développement durable et un objectif de neutralité carbone légalement contraignant d’ici 2045, le parcours économique du pays, bien qu’en demi-teinte, se distingue par sa stabilité et son orientation résolument tournée vers l’avenir.
29. Israël, PIB en 2039 : 1 102 milliards de dollars (1 065 Mds €)

Israël se classe 30e dans le tableau mondial en 2025, mais elle devrait grimper d’une place d’ici 2039, dépassant ainsi le seuil symbolique d’un PIB de mille milliards de dollars. Toutefois, ses perspectives à court terme sont assombries par le conflit persistant dans la région, qui a limité la croissance à seulement 0,7 % en 2024 et fait grimper la dette publique à 68 % du PIB.
Malgré ces défis, Israël est en bonne voie pour rebondir. Une croissance annuelle moyenne de 3,4 % est attendue entre 2025 et 2029, avant de ralentir légèrement à 3 % dans la décennie suivante. La reprise sera portée par ses secteurs clés – services, technologies et industrie manufacturière – ainsi que par une baisse continue du chômage. Cependant, l’avenir économique du pays repose en grande partie sur la résolution du conflit palestinien et le rétablissement de la stabilité régionale, essentiels pour consolider cette trajectoire prometteuse.
28. Égypte, PIB en 2039 : 1 149 milliards de dollars (1 110 Mds €)

Actuellement classée au 47e rang des plus grandes économies mondiales, l’Égypte est en passe de réaliser une ascension spectaculaire, gagnant 19 places dans le classement d’ici 2039. Son PIB devrait plus que tripler, passant de 324 milliards de dollars (313 milliards d’euros) à 1 149 milliards de dollars (1 110 milliards d’euros).
Si l’Égypte est appelée à devenir la première économie d’Afrique, elle devra néanmoins surmonter des défis majeurs tels qu’une inflation galopante et un endettement public élevé. Malgré ces obstacles, le pays affiche des perspectives de croissance prometteuses, avec une progression annuelle moyenne attendue de 4,9 % jusqu’à la fin de la décennie, qui devrait atteindre 5,2 % par an d’ici 2039.
27. Argentine, PIB en 2039 : 1 270 milliards de dollars (1 227 Mds €))

Longtemps considérée comme un cas désespéré sur le plan économique, l’Argentine a vu son PIB reculer de 3,5 % en 2024, tandis que l’inflation a atteint un niveau vertigineux de 229,8 %. Les réformes radicales du président Javier Milei commencent à montrer leurs effets, mais elles s’accompagnent d’une flambée du chômage, et 12 % de la population vit désormais dans une pauvreté extrême.
Malgré ces défis, la croissance devrait faire son retour, avec un taux moyen de 3,9 % par an pour le reste de la décennie, avant de ralentir à 2,3 % entre 2030 et 2039. Le PIB de l’Argentine devrait néanmoins dépasser le seuil symbolique des mille milliards de dollars dès 2034. Sur la scène mondiale, le pays occupera alors la 27e place des plus grandes économies en 2039.
26. Émirats arabes unis, PIB en 2039 : 1 371 milliards de dollars (1 325 Mds €)

L’économie des Émirats arabes unis bénéficie de solides atouts, notamment un faible endettement public. Résolument tourné vers l’avenir, ce pays du Moyen-Orient accélère sa transition énergétique en réduisant sa dépendance au pétrole et au gaz naturel, tout en diversifiant son économie et en adoptant massivement les énergies renouvelables. Ambitieux, les Émirats prévoient de tripler leur production d’énergie renouvelable d’ici 2030 et visent la neutralité carbone à l’horizon 2050.
La croissance annuelle devrait atteindre une moyenne robuste de 4,7 % entre 2025 et 2029, avant de s’établir à 4,3 % par an jusqu’en 2039. Les Émirats arabes unis devraient conserver leur place de 26e économie mondiale tout au long de cette période de prévision.
25. Vietnam, PIB en 2039 : 1 410 milliards de dollars (1 362 Mds €)

Le Vietnam est sur le point de grimper de neuf places dans le classement économique mondial d’ici 2039, soutenu par des atouts majeurs tels que des finances publiques robustes et une base industrielle en plein essor. Ce développement est alimenté par le transfert des chaînes de production de nombreuses entreprises occidentales quittant la Chine. La croissance économique devrait atteindre une moyenne impressionnante de 5,8 % par an jusqu’en 2029, avant de légèrement ralentir à 5,6 % par an entre 2030 et 2039.
Toutefois, un point noir pourrait émerger si les États-Unis imposent des tarifs douaniers punitifs sur les exportations vietnamiennes. Ce pays étant le principal partenaire commercial du Vietnam, toute restriction significative pourrait compromettre ces perspectives de croissance prometteuses.
24. Taïwan, PIB en 2039 : 1 474 milliards de dollars (1 424 Mds €)

Leader mondial dans la fabrication de semi-conducteurs, Taïwan dispose d’un secteur technologique florissant, d’un environnement favorable aux affaires et d’un faible niveau d’endettement public. Toutefois, des défis tels que le vieillissement rapide de la population et une concurrence accrue devraient freiner la croissance, qui devrait atteindre une moyenne de 2,5 % par an pour le reste de cette décennie, avant de ralentir à 2,1 % par an dans les années 2030. En conséquence, Taïwan devrait reculer de deux places dans le classement économique mondial.
À cela s’ajoute la menace d’un conflit ouvert avec la Chine, qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour cette nation insulaire.
23. Philippines, PIB en 2039 : 1 511 milliards de dollars (1 460 Mds €)

L’économie des Philippines ne cesse de se renforcer, malgré des faiblesses telles qu’une compétitivité relativement faible. En réalité, le pays devrait figurer parmi les leaders mondiaux de la croissance au cours des deux prochaines décennies. Son PIB devrait croître à un rythme impressionnant de 6,3 % par an en moyenne entre 2025 et 2029, avant de s’établir à 6 % par an durant la décennie suivante.
Cette croissance exceptionnelle devrait propulser les Philippines dans le classement mondial du PIB. D’ici 2039, le pays devrait occuper la 23e place des plus grandes économies mondiales, contre la 32e en 2025.
22. Suisse, PIB en 2039 : 1 522 milliards de dollars (1 471 Mds €)

Le PIB de la Suisse devrait dépasser la barre symbolique des mille milliards de dollars d’ici 2029. Hautement compétitive, l’économie de ce pays prospère repose sur un secteur des services remarquable, en particulier les services financiers, ainsi que sur une industrie manufacturière de pointe incluant les secteurs pharmaceutique et électronique.
Cependant, une croissance relativement modérée est prévue jusqu’en 2039 et la Suisse devrait reculer de deux places dans le classement économique mondial d’ici cette date.
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21. Bangladesh, PIB en 2039 : 1 603 milliards de dollars (1 549 Mds €)

L’instabilité politique, l’inflation élevée et un taux de chômage des jeunes préoccupant pèsent actuellement sur l’économie du Bangladesh, mais l’avenir semble prometteur. La croissance annuelle devrait atteindre en moyenne 6,5 % pour le reste de cette décennie et 6,2 % durant les années 2030, propulsant le pays de 14 places dans le classement mondial d’ici 2039.
Selon Invest Bangladesh, cette croissance exceptionnelle sera portée par la diversification du pays dans les secteurs pharmaceutique et électronique, les investissements dans les infrastructures et l’augmentation de la population active.
20. Pologne, PIB en 2039 : 1 730 milliards de dollars (1 672 Mds €)

Comparée à d’autres économies européennes, la Pologne connaît une véritable expansion, soutenue par une forte demande intérieure et des investissements robustes. Et ce, malgré des défis tels qu’une inflation élevée et un vieillissement démographique. Les fonds de l’Union européenne et une croissance soutenue de la productivité alimentent cette dynamique, avec un PIB qui devrait augmenter en moyenne de 3,2 % par an pour le reste de cette décennie et de 2,8 % dans les années 2030, période durant laquelle le PIB dépassera les mille milliards de dollars.
Grâce à cette croissance relativement solide, la Pologne devrait gagner une place dans le classement mondial, contrastant avec de nombreux autres pays européens qui devraient stagner ou reculer dans le classement.
19. Pays-Bas, PIB en 2039 : 2 085 milliards de dollars (2 015 Mds €)

Les Pays-Bas ont connu une croissance économique modérée en 2024, marquée par une faible inflation et un taux de chômage réduit. Cependant, le pays se heurte à des défis persistants en matière de compétitivité.
Malgré une diminution de la dette publique et un engagement ferme envers la neutralité carbone d’ici 2050, les perspectives de croissance restent limitées. Celle-ci devrait atteindre en moyenne 1,6 % par an jusqu’en 2029, avant de ralentir à 1,4 % dans les années 2030. Sans surprise, cette performance modérée entraînera un recul dans le classement mondial, avec une transition de la 17e à la 19e position d’ici 2039.
18. Turquie, PIB en 2039 : 2 448 milliards de dollars (2 366 Mds €)

En 2023, le gouvernement turc a abandonné sa politique controversée de faibles taux d’intérêt face à une inflation galopante. Si cette hausse des taux était indispensable pour maîtriser les prix, elle a entraîné une récession prolongée. Toutefois, la croissance est de retour, avec des prévisions de 3,2 % par an en moyenne pour le reste de cette décennie, puis de 2,9 % entre 2030 et 2039.
En termes de classement économique mondial, la Turquie se situait à la 17e place en 2024. Elle devrait reculer d’une position cette année, d’après le Cebr, avant de retrouver la 17e place en 2034, pour redescendre finalement à la 18e d’ici 2039.
17. Arabie saoudite, PIB en 2039 : 2 489 milliards de dollars (2 405 Mds €)

L’économie de l’Arabie saoudite a rebondi en 2024, affichant une croissance modérée et une faible inflation, grâce à des dépenses publiques soutenues et des subventions énergétiques. Si la dépendance du pays au pétrole et au gaz naturel constitue un défi majeur pour ses ambitions de neutralité carbone et sa prospérité à long terme, des mesures significatives sont en cours pour accélérer la transition verte et diversifier l’économie dans le cadre de l’initiative Vision 2030.
La croissance économique devrait s’établir en moyenne à 3,9 % par an jusqu’en 2029, avant de se modérer à 3,5 % dans les années 2030. Ces résultats solides devraient permettre à l’Arabie saoudite de grimper de deux places dans le classement mondial des économies.
16. Espagne, PIB en 2039 : 3 144 milliards de dollars (3 038 Mds €)

Malgré des défis économiques tels qu’un taux de chômage élevé et une incertitude politique persistante, l’Espagne connaît une croissance modérée accompagnée d’une baisse de l’inflation. À l’avenir, l’engagement du pays en faveur des initiatives vertes et ses efforts de redressement continueront de façonner son avenir économique.
La croissance devrait atteindre une moyenne de 2,1 % par an entre 2025 et 2029, avant de ralentir à 1,8 % par an entre 2030 et 2039, période durant laquelle le PIB espagnol dépassera les 3 000 milliards de dollars (2 899 milliards d’euros). Bien que ces performances soient respectables pour une économie avancée, l’Espagne devrait perdre deux places dans le classement mondial d’ici la fin de la période de prévision.
15. Mexique, PIB en 2039 : 3 238 milliards de dollars (3 129 Mds €)

Malgré ses atouts, le bien-être économique du Mexique est entaché par un chômage informel élevé, une faible compétitivité et des taux de criminalité alarmants liés aux cartels de la drogue. De plus, le pays dépend massivement des États-Unis, et la menace de lourds tarifs douaniers sur ses exportations – évoquée par l’administration Trump – pourrait encore freiner son développement économique.
Dans ce contexte, la croissance annuelle devrait se situer entre 1,8 % et 1,9 % jusqu’en 2039, un chiffre peu enthousiasmant pour un pays à revenu intermédiaire supérieur. Actuellement 12e puissance économique mondiale, le Mexique devrait reculer à la 15e place d’ici la fin des années 2030.
14. Australie, PIB en 2039 : 3 274 milliards de dollars (3 164 Mds €)

Les perspectives de croissance de l’Australie devraient bénéficier de facteurs favorables tels qu’une inflation et des taux d’intérêt plus bas, un niveau d’endettement maîtrisé et une compétitivité solide. Cependant, l’un des principaux défis du pays réside dans sa transition énergétique, en particulier son désengagement des combustibles fossiles, malgré un potentiel solaire abondant.
La croissance économique devrait se maintenir à un rythme stable de 2,2 % en moyenne pour le reste de cette décennie. L’Australie devrait conserver sa position dans le classement mondial jusqu’en 2039, bien que son classement en termes de PIB par habitant soit appelé à décliner.
13. Russie, PIB en 2039 : 3 277 milliards de dollars (3 167 Mds €)

La Russie semble résister de manière surprenante aux lourdes sanctions occidentales imposées après l’invasion de l’Ukraine. L’augmentation des dépenses militaires soutient temporairement son économie, tandis que des partenaires comme la Chine et l’Inde continuent d’acheter du pétrole et du gaz russes, à des prix considérablement réduits. Cependant, l’inflation galopante représente un défi majeur et les perspectives économiques du pays restent très sombres.
La croissance économique devrait se limiter à une moyenne annuelle de 1,2 % pour le reste de la décennie et chuter à 1 % par an dans les années 2030. Face à cette stagnation, la Russie devrait perdre du terrain dans le classement économique mondial, passant de la 10e place en 2025 à la 13e en 2039.
12. Corée du Sud, PIB en 2039 : 3 417 milliards de dollars (3 302 Mds €)

Classée 12e économie mondiale en 2025, la Corée du Sud devrait conserver cette position jusqu’en 2039. Une croissance économique de 2,1 % par an est prévue entre 2025 et 2029, puis un léger ralentissement à 2 % par an durant les années 2030.
Cependant, des signes récents d’instabilité politique pourraient compromettre la santé économique du pays, selon la Banque de Corée. En outre, la menace de tarifs douaniers sur les produits et services coréens, envisagés par l’administration Trump, pourrait poser un défi encore plus sérieux à l’avenir.
11. Italie, PIB en 2039 : 3 624 milliards de dollars (3 502 Mds €)

L’économie italienne fait face à des défis considérables, avec des obstacles structurels tels qu’une dette publique très élevée, un vieillissement démographique accéléré et des engagements ambitieux pour atteindre la neutralité carbone. Ces facteurs freinent son potentiel de croissance à long terme.
Les projections de croissance restent faibles, avec une moyenne annuelle de seulement 0,8 % jusqu’en 2029, puis un ralentissement à 0,7 % durant la décennie suivante. Avec de tels chiffres, l’Italie risque de perdre son rang parmi les dix premières économies mondiales, passant de la 8e position actuelle à la 11e place d’ici 2039.
10. Indonésie, PIB en 2039 : 3 714 milliards de dollars (3 589 Mds €)

À l’inverse, l’économie indonésienne, particulièrement dynamique, devrait connaître une croissance notable au cours des 14 prochaines années. Les projections indiquent une progression moyenne de 4,7 % par an cette décennie, suivie d’un taux annuel de 4,3 % entre 2030 et 2039.
Cette performance sera portée par une compétitivité renforcée, des initiatives ambitieuses en matière d’énergies renouvelables et d’autres éléments favorables. Cependant, l’Indonésie devra surmonter des obstacles de taille, notamment le besoin urgent de diversifier ses secteurs économiques. Malgré ces défis, le pays est en bonne voie de passer de la 16e place actuelle à une position dans le top 10 d’ici 2039.
9. Canada, PIB en 2039 : 3 740 milliards de dollars (3 615 Mds €)

L’économie du Canada, riche en ressources naturelles, constitue un atout majeur pour l’avenir. Toutefois, le pays doit relever plusieurs défis à court et moyen termes, tels qu’une montée du chômage, une dette publique importante et la menace de tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.
Selon les prévisions de Cebr, la croissance annuelle moyenne atteindra 1,8 % entre 2025 et 2029, avant de ralentir légèrement à 1,6 % durant les années 2030. Même s’il risque de perdre temporairement une place, tombant à la 10e position du classement mondial d’ici 2029, il devrait regagner la 9e place avant la fin de la décennie suivante.
8. Brésil, PIB en 2039 : 4 064 milliards de dollars (3 939 Mds €)

Le Brésil, riche en ressources naturelles et bénéficiant d’une faible inflation, voit néanmoins son économie freinée par une dette publique élevée et un manque de compétitivité.
Les prévisions de croissance, bien qu’en deçà des attentes pour un pays à revenu intermédiaire supérieur, indiquent une moyenne de 2,1 % par an entre 2025 et 2029, avant de se réduire légèrement à 2 % durant les années 2030. Cependant, malgré ces performances modestes, le Brésil devrait progresser dans le classement économique mondial, passant de la 11e place en 2025 à la 8e d’ici 2039.
7. France, PIB en 2039 : 4 992 milliards de dollars (4 838 Mds €)

Bien que globalement robuste, l’économie française demeure freinée par un endettement public élevé, une instabilité politique persistante et une compétitivité en déclin.
Une croissance annuelle moyenne de seulement 1,1 % est prévue entre 2025 et 2029. Elle devrait s’améliorer modestement pour atteindre 1,2 % au cours des années 2030. Malgré cette trajectoire modérée, la France devrait conserver sa 7e place dans le classement économique mondial tout au long de la période de prévision.
6. Royaume-Uni, PIB en 2039 : 6 251 milliards de dollars (6 059 Mds €)

L’économie britannique reste confrontée à des difficultés importantes. La croissance significative a été difficile à atteindre ces dernières années, tandis que la dette publique continue d’augmenter malgré une pression fiscale sans précédent et que les investissements du secteur privé s’effritent.
Néanmoins, le Cebr prévoit une accélération de la croissance au cours des prochaines années. Même si les taux de croissance annuels risquent de rester inférieurs à ceux observés avant la pandémie, ils devraient tout de même surpasser ceux de la France, s’établissant entre 1,3 % et 1,8 % jusqu’en 2039. Le Royaume-Uni devrait maintenir sa 6e position dans le classement mondial.
5. Japon, PIB en 2039 : 6 326 milliards de dollars (6 131 Mds €)

En 2024, le Japon a connu une année difficile, marquée par une croissance atone et une inflation élevée, conséquence d’un yen affaibli et de performances à l’export décevantes. Malgré des signes de reprise, les perspectives de croissance demeurent modestes, alourdies par une dette publique vertigineuse et un vieillissement rapide de la population.
Les prévisions de croissance restent faibles, avec une moyenne annuelle de 0,9 % pour le reste de la décennie et un ralentissement à 0,6 % entre 2030 et 2039. Le Japon est actuellement la cinquième puissance économique mondiale, en recul par rapport à la quatrième place de 2024 et à la deuxième position qu’il occupait en 2009. Néanmoins, malgré ces défis structurels, le pays devrait conserver sa place parmi les cinq premières économies mondiales jusqu’à la fin de la période de prévision.
4. Allemagne, PIB en 2039 : 7 486 milliards de dollars (7 256 Mds €)

L’Allemagne, moteur de l’industrie européenne, continue de subir les répercussions du choc énergétique de 2022 déclenché par l’invasion russe en Ukraine. Bien que le marché de l’emploi reste sous tension, la combinaison de coûts énergétiques élevés et d’une demande affaiblie freine la reprise économique.
Malgré ces défis, une légère reprise est envisagée, avec une croissance annuelle moyenne prévue à 0,8 % entre 2025 et 2029, avant de progresser modestement à 1 % entre 2030 et 2039. Après avoir perdu son statut de troisième économie mondiale l’an dernier, l’Allemagne devrait maintenir sa position de quatrième puissance jusqu’en 2039, selon les prévisions du Cebr.
3. Inde, PIB en 2039 : 12 821 milliards de dollars (12 427 Mds €)

L’Inde se positionne comme l’un des leaders économiques de demain, soutenue par une population en pleine croissance, une classe moyenne en expansion et un programme de réformes ambitieux. La croissance annuelle devrait se maintenir à une moyenne robuste de 6,5 % entre 2025 et 2028 et rester vigoureuse tout au long de la période de prévision.
Cette année, l’Inde est en passe de dépasser le Japon pour devenir la quatrième plus grande économie mondiale. Elle devrait franchir le cap des 5 000 milliards de dollars (4 746 milliards d’euros) d’ici 2028, puis surpasser l’Allemagne pour se hisser à la troisième place en 2029. À ce rythme, son PIB pourrait atteindre 10 000 milliards de dollars (9 693 milliards d’euros) dès 2036.
2. Chine, PIB en 2039 : 44 768 milliards de dollars (43 393 Mds €)

Bien qu’elle conserve la deuxième place mondiale, l’économie chinoise est en perte de vitesse. Elle est confrontée à une série de défis majeurs, notamment l’effondrement du marché immobilier, un taux de chômage élevé chez les jeunes, une confiance des consommateurs affaiblie et une dette publique croissante.
En 2020, le Cebr prévoyait que la Chine dépasserait les États-Unis pour devenir la première puissance économique mondiale dès 2028. Cependant, avec une croissance moyenne estimée à 4,2 % jusqu’à la fin de cette décennie, puis à 3,8 % par an dans les années 2030, cet objectif semble désormais hors de portée pour toute la période de prévision.
1. États-Unis, PIB en 2039 : 53 457 milliards de dollars (51 815 Mds €)

Tandis que la Chine vacille, l’économie américaine reste en tête, consolidant son rôle de leader mondial jusqu’en 2039.
Les baisses d’impôts promises par Donald Trump pourraient apporter un regain de dynamisme à court et moyen termes, mais des obstacles majeurs subsistent. Des droits de douane éventuels et des restrictions accrues sur l’immigration risquent de freiner la croissance, tandis que la dette publique et un déficit budgétaire croissant représentent des défis économiques à long terme pour les États-Unis.
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