La famille royale saoudienne en France et au-delà : visitez son hallucinant patrimoine immobilier
Découvrez les magnifiques résidences de la dynastie Al Saoud

Les palais de Versailles et de Buckingham font pâle figure à côté des somptueux palais de la famille royale saoudienne. Sans surprise, la dynastie la plus riche du monde, dont le premier cercle compterait environ 2 000 membres, possède des centaines de propriétés magnifiques à travers le monde. Des palais étincelants de Riyad à un complexe de 190 millions d’euros en plein désert en passant par dix demeures dans la Billionaires’ Row de Londres, cette famille royale détient un monopole impressionnant sur l’immobilier le plus cher du monde.
Parcourez ce diaporama pour découvrir les secrets des demeures les plus spectaculaires des Al Saoud.
Adaptation française par Aurélie Blain
Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud

Le Royaume d’Arabie saoudite a été fondé en 1932 par le roi Abdelaziz Al Saoud. En moins d’un siècle, ce pays riche en pétrole et gouverné par la dynastie des Al Saoud est devenu un acteur majeur sur la scène mondiale. Aujourd’hui, de nombreux membres de la famille régnante occupent aussi des postes clés au sein du gouvernement.
Le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, 25ᵉ fils du fondateur du royaume, est le souverain actuel d’Arabie Saoudite. Depuis son accession au trône le 23 janvier 2015, il dispose de nombreux palais extraordinaires à travers le pays, ce qui est peu surprenant, étant donné que la fortune estimée de la famille s’élève à 1 331 milliards d’euros.
Palais d’Al-Yamamah, Riyad, Arabie saoudite

Le vaste palais d’Al-Yamamah, situé dans la capitale saoudienne, est la résidence officielle du roi Salmane, en plus de servir de siège à la cour royale.
S’étendant sur pas moins de 371 612 m² et comptant un millier de chambres, cette résidence royale spectaculaire a été construite en 1983. Le palais abrite plusieurs piscines, une mosquée et un cinéma.
Palais d’Al-Yamamah, Riyad, Arabie saoudite

Son extérieur moderne fait écho à l’architecture traditionnelle najdi, avec des motifs géométriques et des fenêtres arrondies, mais une apparence globalement minimaliste.
L’intérieur est quant à lui loin d’être sobre : lustres étincelants, tapis raffinés, meubles anciens et dorures, avec des portes finement ouvragées menant dans d’opulents salons.
Palais d’Al-Yamamah, Riyad, Arabie saoudite

Ailleurs dans le palais, ce spectaculaire espace voûté présente un énorme lustre suspendu aux dômes concentriques du plafond. Sols en marbres italiens, panneaux de murs dorés et colonnes complètent cette fastueuse décoration.
Le roi Salmane y préside des réunions gouvernementales et y reçoit fréquemment des dignitaires étrangers. En décembre 2022, le palais a accueilli le président chinois Xi Jinping pour discuter d’un partenariat stratégique entre les deux pays.
Palais d’Al-Yamamah, Riyad, Arabie saoudite

En décembre 2023, le roi Salman a reçu le président russe Vladimir Poutine au palais d’Al-Yamamah pour un entretien diplomatique. La rencontre s’est déroulée dans cette exceptionnelle salle blanche, aux rideaux drapés, aux panneaux muraux de brocart doré et au plafond à caissons. Les délégués des deux nations ont pris place de chaque côté de la pièce, tandis que le roi Salman et Vladimir Poutine se retrouvaient au centre, sous un imposant portrait du souverain saoudien.
Palais Erga, Riyad, Arabie saoudite

Le roi Salmane est si riche qu’il possède également plusieurs palais secondaires où il peut se retirer et recevoir ses invités. Situé dans le centre de Riyad et construit récemment, le palais Erga est l’un d’entre eux. Avec ses allées bordées de palmiers, ses fontaines et ses jardins soigneusement aménagés, il rivalise en grandeur avec le palais officiel du roi.
Palais Erga, Riyad, Arabie saoudite

Peu après son accession au trône en 2015, le roi Salmane y a accueilli le président américain Barack Obama, qui lui a présenté ses condoléances suite à la mort du roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud.
Comme le palais d’Al-Yamamah, le palais Erga est un modèle de luxe, avec des dorures somptueuses, des tapis en soie coûteux et des marbres italiens raffinés. Comme dans de nombreux autres palais de la famille royale, des portraits du roi Salmane sont exposés dans tout le bâtiment.
Palais Erga, Riyad, Arabie saoudite

Pour célébrer cette visite, le roi a fait préparer un banquet en l’honneur du président Obama, de la Première Dame et de leur délégation : les convives auraient dégusté homard, agneau, riz persan et autres délices.
Les journalistes présents à cette rencontre diplomatique ont également remarqué des distributeurs de mouchoirs plaqués or et des chaises en or, selon CBS News.
Palais Erga, Riyad, Arabie saoudite

Comme en témoigne cette photo de l’une des salles officielles du palais, même les corbeilles à papier sont en argent.
Le palais Erga est principalement réservé aux fonctions gouvernementales, aux réceptions d’État et aux réunions avec des dignitaires saoudiens et étrangers, ainsi qu’avec des personnalités. Le complexe accueille également régulièrement des festivals culturels destinés à faire découvrir les arts et les traditions saoudiennes à la communauté internationale.
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Roi Abdelaziz Al Saoud

Connu sous le nom d’Ibn Saoud, le roi Abdelaziz Al Saoud fut un leader tribal influent qui a conquis Riyad et de vastes régions d’Arabie avant de fonder le royaume saoudien en 1932. La découverte du pétrole six ans plus tard a permis à la jeune nation de connaître une prospérité rapide.
Après son accession au trône, le roi Abdelaziz a commandé la construction d’un vaste palais, symbole de la nouvelle richesse de l’Arabie saoudite. Achevé en 1945, le palais de Murabba, à Riyad, est resté la résidence principale de la famille royale pendant plusieurs années. Il est désormais ouvert au public.
Palais de Murabba, Riyad, Arabie saoudite

Construit dans le style traditionnel de la région de Najd, le palais de Murabba intègre des techniques de construction ancestrales, comme les murs en adobe renforcé de paille, les plafonds en acacia et feuilles de palmiers et les cours intérieures pour rafraîchir l’air.
Le palais s’élève sur deux étages et présente des salons pour recevoir des invités royaux et des bureaux administratifs pour les membres de la famille royale.
Palais de Murabba, Riyad, Arabie saoudite

Sur cette image, on découvre la grande cour centrale du palais, un espace magnifique orné de frises ondulantes et de colonnes majestueuses.
Dans les années 1990, le palais de Murabba et le complexe qui l’entoure ont été restaurés par les planificateurs de l’autorité de développement locale dans le cadre d’un projet de redéveloppement plus vaste pour la région. Sous la direction du maître bâtisseur Ibn Ghabaa, des matériaux locaux traditionnels ont été utilisés pour garantir que le palais demeure fidèle à ses racines.
Palais de Murabba, Riyad, Arabie saoudite

Parmi les nombreuses salles de réception du complexe se trouve ce grand salon royal, orné de colonnes de marbre sculptées, d’un plafond à caissons et de tapis persans aux teintes riches.
Plusieurs personnalités importantes ont visité le palais, notamment Donald Trump, qui y a assisté à une danse traditionnelle saoudienne lors de sa visite en mai 2017. Il a même participé brièvement à la performance. Des années plus tôt, le président George W. Bush avait fait une visite guidée du palais devenu musée, attirant aujourd’hui de nombreux touristes.
Palais de Murabba, Riyad, Arabie saoudite

Sur cette photo de 2005, l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder visite la salle de réception privée du palais. Un portrait imposant du roi Abdelaziz Al Saoud orne le mur au-dessus de canapés recouverts de brocart de soie rouge. Des décennies plus tard, l’espace soigneusement conservé n’a pratiquement pas changé.
Le palais de Murabba est désormais un musée vivant, permettant au public de remonter dans le temps et de découvrir le premier palais royal de la famille saoudienne.
Prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud

Le septième fils du roi Salmane et héritier du trône, le prince Mohammed ben Salmane Al Saoud (également connu sous le nom de MBS), n’hésite pas à dépenser la fortune familiale. Depuis 2022, il est également Premier ministre de l’Arabie saoudite et s’est illustré pour ses goûts particulièrement coûteux, notamment un yacht à 486 millions d’euros.
Le prince héritier vit à Riyad, mais voyage fréquemment à travers le monde en raison de ses engagements politiques internationaux. Il est donc logique qu’il possède une résidence européenne. Mais loin de se limiter à une simple maison de vacances, MBS est propriétaire de l’une des maisons les plus chères au monde.
Château Louis XIV, Louveciennes, France

Le somptueux Château Louis XIV se trouve à Louveciennes, une ville voisine de Versailles. Inspiré des châteaux du XVIIe siècle, il n’est donc pas étonnant qu’il emprunte des éléments des décors de son célèbre voisin.
Le prince héritier a acheté ce château luxueux en 2015 pour 275 millions d’euros, d’après une enquête réalisée par The New York Times. Situé dans la banlieue ouest de Paris, ce château de 10 chambres a été reconnu comme l’une des demeures les plus chères du monde.
Château Louis XIV, Louveciennes, France

Les 23 hectares de jardins paysagers, composés de fontaines dorées à la feuille, de statues en marbre, d’allées bordées d’arbres et d’un labyrinthe de haies, rivalisent avec ceux de Versailles. Alliant tradition et modernité, ces fontaines seraient pilotables par iPhone.
Malgré son style baroque et ses références architecturales historiques, le château n’a été construit qu’en 2011. Le promoteur aurait démoli un château du XIXe siècle pour ériger cette propriété somptueuse à la place.
Château Louis XIV, Louveciennes, France

Une visite vidéo partagée par la chaîne YouTube Luxury Homes nous fait découvrir l’intérieur ultra-sécurisé du château. On y admire de somptueux plafonds décorés de fresques, éclairés par des lustres à plusieurs niveaux. Conçus par des artisans français, les intérieurs sont un véritable déploiement de marbre, de ferronneries dorées et de matériaux précieux.
Le projet ne manque pas non plus d’équipements. L’immense domaine comprend également deux salles de bal, un cinéma, deux piscines, un court de squash et un espace souterrain réservé à la collection d’art du prince héritier.
Château Louis XIV, Louveciennes, France

Étant donné sa grandeur et sa splendeur, il n’est guère étonnant que le château attire l’attention de célébrités. En avril 2014, un an avant que MBS n’achète la propriété, Kim Kardashian s’y est rendue, probablement à la recherche d’un lieu où célébrer son mariage avec Kanye West. Bien que le couple ait finalement opté pour Florence, la visite semble avoir profondément marqué la jeune femme.
Sur cette photo qu’elle a partagée sur Instagram, on voit la star de télé-réalité posant aux côtés de son ami, le directeur créatif de Balmain, Olivier Rousteing, dans la spectaculaire salle de méditation sous-marine du château. Cet espace, entièrement vitré et construit dans les douves du château, permet aux invités d’admirer les poissons nageant au-dessus de leur tête.
Prince Khalid ben Salmane Al Saoud

Le prince Khalid ben Salmane Al Saoud est le neuvième fils du roi Salmane et le frère cadet du prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud. Depuis 2022, il est ministre de la Défense d’Arabie saoudite, après avoir occupé le poste de vice-ministre pendant trois ans. Avant sa nomination, il a passé une grande partie de son temps à Washington, où il a étudié à l’université de Georgetown. En avril 2017, il a été nommé ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis.
Quelques mois avant de prendre ses fonctions diplomatiques, il a cherché une résidence de prestige à proximité de Washington pour s’y établir.
Château de Lumière, Virginie, États-Unis

Le prince Khalid a finalement choisi le somptueux Château de Lumière, situé à Great Falls, en Virginie, juste à l’extérieur de Washington. Selon le Daily Mail, le prince a payé cette propriété 11,6 millions d’euros en espèces en février 2017 via une société-écran, alors qu’il était encore étudiant à l’université de Georgetown.
Aujourd’hui, ce manoir de style européen est de nouveau sur le marché pour l’équivalent de 11,5 millions d’euros au sein de l’agence Washington Fine Properties.
Château de Lumière, Virginie, États-Unis

Ce splendide manoir de 1 853 m² est situé sur un domaine sécurisé de 2,2 hectares, offrant ainsi un havre de paix à seulement une demi-heure de la capitale américaine.
À l’intérieur, il est facile de comprendre pourquoi ce château a attiré l’attention du prince Khalid. L’entrée impressionnante sur deux étages est ornée de colonnes d’inspiration grecque et de moulures dorées.
Château de Lumière, Virginie, États-Unis

Le château compte huit suites, treize salles de bains et de nombreuses salles de réception. Aucun détail n’a été négligé dans les finitions et le mobilier, parmi lequel on peut trouver des lustres en cristal et des statues plaquées or.
La pièce maîtresse de cette demeure est une incroyable salle de bal, dotée de grandes fenêtres arrondies, de miroirs, de moulures et d’un majestueux manteau de cheminée doré.
Château de Lumière, Virginie, États-Unis

La suite principale, probablement occupée par le prince, se trouve au dernier étage et offre une vue imprenable sur les jardins magnifiquement entretenus.
En plus de ces espaces somptueux, le château regorge d’équipements luxueux : un spa, une salle de cinéma, une salle de billard, une discothèque, un terrain de basket et un espace extérieur impressionnant avec piscine, kiosque, colonnes corinthiennes et cheminées.
Prince Alwaleed ben Talal Al Saoud

Neveu du roi Salmane, le prince Al-Walid ben Talal Al Saoud est l’un des investisseurs les plus riches du Moyen-Orient, avec une fortune estimée à 14,1 milliards d’euros grâce aux investissements de son entreprise dans Citigroup, Lyft et X (anciennement Twitter).
En 2009, le prince Al-Walid a acheté la Villa Ceriana, un château italien situé à Castagneto Po, près de Turin. C’est dans ce château de style néogothique, datant du XIXe siècle, qu’a grandi Carla Bruni, la mannequin, musicienne et ancienne Première Dame, qui l’avait fait restaurer avec soin.
Villa Ceriana, Turin, Italie

La construction de la villa Ceriana remonte au XIXe siècle, mais il s’avère que la précédente demeure occupait le terrain depuis 1019.
Perchée au sommet de la colline, ce palais néogothique compte plus de 40 chambres de style rococo décorées de fresques élaborées et de moulures dorées. Sans pour autant dénaturer cette demeure historique, la villa n’est pas dépourvue d’équipements haut de gamme, comme des cuisines ultra-modernes, des ascenseurs et le chauffage au sol.
Villa Ceriana, Turin, Italie

Le bâtiment s’étend sur 70 hectares de parc à l’anglaise, conçu par l’architecte paysager Saverio Kurten. On y trouve des potagers, des vergers, des serres, une maison de gardien et des bâtiments agricoles.
Cette sublime bâtisse riche d’histoire permet au prince Al-Walid de goûter à la dolce vita lorsqu’il vient en Europe. Mais voyons plutôt où vit le prince lorsqu’il est en Arabie saoudite.
Promotion Palace, Riyad, Arabie saoudite

Cet imposant palais se distingue par ses vastes terrains verdoyants et ses nombreuses piscines turquoise, tranchant avec le bitume de la ville et le désert environnant.
Cependant, la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour le prince saoudien. En novembre 2017, le prince Al-Walid ben Talal a été arrêté dans le cadre d’une opération anticorruption et détenu pendant trois mois à l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad. Il a finalement été libéré en janvier suivant, grâce à un arrangement financier. Heureusement pour lui, le prince a pu conserver cette immense propriété.
Promotion Palace, Riyad, Arabie saoudite

D’après le magazine TIME, qui a publié le portrait du prince en 1997, à la fin de la construction du palais, la propriété aurait coûté 100 millions de dollars, soit l’équivalent de 190 millions d’euros aujourd’hui.
Surnommé Promotion Palace par les habitants, ce domaine extravagant comporte 420 pièces, ornées de somptueux tapis en soie, de dorures et de marbres italiens de la plus haute qualité. Le palais jouit également des équipements les plus luxueux, notamment cette piste de bowling à deux allées, entourée d’une végétation tropicale, dans l’une des nombreuses salles à thème du palais.
Promotion Palace, Riyad, Arabie saoudite

On trouve également dans le salon sur le thème du safari une grande table à manger pour 16 convives, placée près d’une fausse paroi rocheuse qui abrite un immense aquarium.
Toujours selon TIME, le domaine possède quatre cuisines pour préparer des plats libanais, arabes, continentaux et asiatiques, ainsi qu’une cinquième, uniquement dédiée à la préparation de desserts, gérée par des chefs capables de servir 2 000 personnes en une heure.
Promotion Palace, Riyad, Arabie saoudite

Si le prince a envie de se baigner, il peut choisir entre trois piscines, dont cet immense lagon entouré de palmiers et de plantes tropicales. Le palais dispose également d’un cinéma de 45 places et de 250 téléviseurs à écran plat.
Le luxe ne s’arrête pas là. On dit que le prince Al-Walid possède environ 300 voitures, en plus d’une flotte de jets privés et d’un yacht de 86 mètres ayant appartenu à Donald Trump.
Roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud

Le roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud a régné sur l’Arabie saoudite de 1982, à l’apogée du boom pétrolier, jusqu’à sa mort en 2005. Onzième fils du roi Abdelaziz, fondateur de la nation, le roi Fahd a supervisé une période de développement intense en Arabie saoudite, dirigeant de nombreux grands projets d’infrastructure qui ont radicalement modernisé le pays.
Profitant des richesses des champs de pétrole, tant à domicile qu’à l’étranger, le souverain adorait passer du temps dans les stations balnéaires les plus exclusives d’Espagne, au point de faire construire un palais dans la ville côtière huppée de Marbella, sur la Costa del Sol.
Palais Mar-Mar, Marbella, Espagne

Photographié par l’explorateur urbain Steve Ronin, le palais Mar-Mar a été construit dans les années 1980 sur un domaine de 80 hectares appelé le complexe Nahda. Il est idéalement situé sur le célèbre Golden Mile de Marbella, l’un des boulevards les plus chers d’Espagne.
Le design de cette résidence royale s’inspirait de la Maison-Blanche. Bien que la propriété ait été laissée à l’abandon après la mort du roi Fahd, son architecture imposante et ses proportions grandioses sont toujours visibles.
Palais Mar-Mar, Marbella, Espagne

Sur cette photo de 1999, aux beaux jours du palais, le roi Fahd accueille le roi Juan Carlos d’Espagne dans l’une des somptueuses salles de réception. Les deux rois sont confortablement installés dans des fauteuils recouverts de soie, le drapeau de l’Arabie saoudite dressé en arrière-plan.
Le palais était paré de nombreux éléments en or et les vastes jardins abritaient des piscines, des villas indépendantes pour la famille et le personnel, un héliport, une clinique privée et même une mosquée.
Palais Mar-Mar, Marbella, Espagne

Si les habitants de Marbella espéraient que la famille royale saoudienne continuerait à fréquenter ce domaine après la mort du roi Fahd, le domaine est malgré tout tombé en ruine. Aujourd’hui, le palais n’est plus que l’ombre de sa splendeur passée. Ses vastes pièces de vie, encadrées d’arcades sculptées, sont remplies d’encombrants et de débris. Cette image laisse penser que la structure sert d’espace de stockage.
Palais Mar-Mar, Marbella, Espagne

Voici le portail d’entrée du palais en août 2005, le lendemain de la mort du roi Fahd. En réponse au décès de l’ancien leader saoudien, la ville de Marbella a décrété trois jours de deuil et une couronne de feuillage en forme de cœur a été déposée juste devant la propriété.
Le roi Fahd a marqué la station balnéaire huppée de Marbella. Selon le journal britannique The Guardian, il avait, lors de sa dernière visite de sept semaines en 2002, injecté près de 90 millions d’euros dans l’économie locale grâce en partie aux 300 chambres d’hôtel réservées pour son entourage et aux 500 travailleurs locaux engagés pendant son séjour. Cela représente de nos jours plus de 144 millions d’euros.
Demeures de Bishop’s Avenue, Londres, Angleterre

L’Espagne n’est pas la seule destination européenne à avoir attiré l’attention du roi Fahd durant son règne. Le monarque saoudien et la famille royale auraient acheté entre 1989 et 1993 une rangée de 10 maisons dans l’une des rues les plus chères de Londres. Bishop’s Avenue est une rue exclusive de manoirs gigantesques, dont la valeur se chiffre en dizaines de millions d’euros. Certaines de ces propriétés de milliardaires sont toutefois laissées à l’abandon.
Les explorateurs urbains de Beyond the Point ont saisi la grandeur perdue de cette rue, y compris certaines des grandes maisons ayant appartenu à la famille royale saoudienne.
Demeures de Bishop’s Avenue, Londres, Angleterre

L’élégant double escalier de cette demeure, connue sous le nom de The Towers, est dans un état de délabrement avancé. L’humidité a envahi les murs et le plafond, tandis que des plantes recouvrent les marches de l’escalier.
Le roi Fahd a payé cette propriété plus de 30 millions d’euros avant de démolir une partie de la structure originale et d’y construire un grand manoir en brique rouge. Cependant, selon Business Insider, les Saoudiens ne s’y sont jamais installés et la maison est tombée en ruine. La propriété a été vendue en 2013, avant d’être dévastée par un incendie en juillet 2023.
Demeures de Bishop’s Avenue, Londres, Angleterre

Dans une autre maison de la rue, cette véranda semble relativement mieux conservée. Avec son mobilier des années 1980, notamment les rideaux drapés et le salon en rotin, cet espace intact permet un véritable voyage dans le temps.
Malgré les sommes astronomiques dépensées pour ces maisons de Bishop’s Avenue, il est difficile de dire si le roi Fahd ou d’autres membres éminents de la famille royale saoudienne ont un jour séjourné dans ces propriétés somptueuses. Bon nombre des demeures de cette rue servent plutôt d’investissement à des acheteurs étrangers, tandis que d’autres ne sont utilisées que périodiquement.
Demeures de Bishop’s Avenue, Londres, Angleterre

Photographié ici en 1973, Kenstead Hall faisait également partie des maisons achetées par le roi Fahd sur Bishop’s Avenue.
Ce manoir de style pseudo-tudor a fait la une des journaux entre 2018 et 2023, en devenant le centre d’un procès d’envergure. La fondation Asturion, créée pour gérer les actifs immobiliers étrangers du défunt souverain, a poursuivi sa veuve Aljawharah Alibrahim en justice en remettant en question ses droits de propriété sur la demeure. Le roi avait effectivement ordonné en 2001 que Kenstead Hall soit cédé à son épouse, mais le transfert de propriété n’ayant eu lieu qu’en 2011, six ans après la mort du roi, la fondation a contesté cette transaction. En décembre 2023, la Haute Cour a finalement statué en faveur de Mme Alibrahim, affirmant son droit légal à jouir de la propriété de son défunt mari.
Cheikh Mohammed Al Fassi

Le ressortissant marocain Mohammed Al Fassi ne partage pas de liens du sang avec la dynastie royale saoudienne, mais son histoire est tout aussi fascinante. Mohammed Al Fassi grandit en Arabie saoudite et reçoit le titre de « cheikh », qui désigne un chef ou un leader arabe, lorsque sa sœur épouse un membre de la famille Al Saoud.
Le réseau royal de Mohammed Al Fassi fait de lui un homme d’affaires riche et prospère. Après son premier mariage en 1975 et l’augmentation notable de sa fortune, le cheikh et sa femme ressortissante italienne, la cheikha Dena Al Fassi, jettent leur dévolu sur l’un des quartiers les plus huppés des États-Unis...
Whittier Mansion, Californie, États-Unis

En 1978, le couple achète la légendaire Whittier Mansion, dans l’enclave très sélecte de Beverly Hills, pour 2,4 millions de dollars en espèces, soit l’équivalent de 11 millions d’euros aujourd’hui.
C’est le magnat californien du pétrole Max Whittier, un personnage clé dans le développement de Beverly Hills, qui fait construire la villa en 1917. L’histoire de la propriété est connue de tous et très appréciée. Elle vaudra au cheikh l’hostilité du voisinage suite à certaines des modifications apportées.
Whittier Mansion, Californie, États-Unis

La demeure de style Renaissance italienne regorge d’histoire, mais cela n’empêche pas le cheikh de débourser l’équivalent actuel de 22,8 millions d’euros pour effectuer d’importantes rénovations. Parmi les plus notables, il fait installer un toit en cuivre, construire une mosquée, ajouter une baignoire en or dans la salle de bain principale et un plafond miroir dans la chambre. Mais ce que le voisinage apprécie le moins, c’est la nouvelle façade vert pastel.
Mohammed Al Fassi est photographié ici dans la propriété en 1979. Sur ce cliché, on peut voir la fastueuse salle à manger, équipée d’une longue table en acajou et de murs lambrissés ornés de fresques.
Whittier Mansion, Californie, États-Unis

Parmi les 56 pièces de la demeure, cette salle rouge est probablement la plus originale. Elle se distingue par une table de billard rouge ornée de franges dorées, des fenêtres cintrées, un lustre étincelant et un plafond voûté tapissé de soie rouge, dans un style des plus audacieux.
Le cheikh entreprend également plusieurs modifications notables des extérieurs du manoir, situé sur un domaine de 1,5 hectare. Selon le Los Angeles Times, il fait placer des fleurs en plastique le long de la véranda et repeindre les statues classiques disséminées sur le domaine dans des couleurs surprenantes.
Whittier Mansion, Californie, États-Unis

Mais le destin frappe le cheikh deux ans seulement après l’acquisition de cette propriété. En 1980, un incendie ravage la résidence, détruisant complètement son intérieur fraîchement rénové. L’incendie est par la suite attribué à un acte criminel.
Le cheikh connait un nouveau revers en 1983, lorsque son épouse demande le divorce. Le règlement s’avère pour l’époque l’un des plus onéreux de l’histoire des États-Unis : la cheikha se voit attribuer près de 85 millions de dollars, l’équivalent de 255 millions d’euros aujourd’hui, ainsi que la propriété de Beverly Hills et d’autres biens et objets précieux. Les vestiges calcinés du manoir Al Fassi sont finalement vendus et démolis en 1985 pour laisser place à un nouveau projet immobilier.
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