Prix de l'électricité : le coût du kWh dans 32 pays
Découvrez la place de votre pays dans ce classement mondial des prix de l’électricité
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Le montant de vos factures d’électricité vous laisse bouche bée ? Le prix de l'électricité pour les ménages varie énormément d’un pays à l’autre. Tandis que certains consommateurs voient leurs factures s’envoler, d'autres bénéficient de tarifs relativement bas.
Poursuivez votre lecture pour découvrir le prix de l’électricité dans 32 pays, du moins cher au plus cher.
Les chiffres utilisés proviennent d’un aperçu des prix moyens domestiques par kilowattheure, compilé par GlobalPetrolPrices.com en mars 2024. Bien que les tarifs fluctuent, cette analyse offre un point de référence utile pour voir où votre pays se situe dans le classement international des prix de l’électricité. Tous les montants en devises étrangères ont été convertis en euros.
Adaptation française par Aurore Mettifogo
Iran : 0,002 $ (0,0019 €)

L’Iran affiche les tarifs d’électricité résidentielle les plus bas au monde, avec un prix moyen infinitésimal de 0,0019 €/kWh. Ces tarifs réduits sont principalement dus aux vastes ressources pétrolières et gazières du pays, qui lui permettent de produire son énergie localement au lieu de compter sur des importations coûteuses. En effet, 95 % de l’électricité de la république islamique est générée à partir de ses combustibles fossiles. De plus, l’électricité reçoit d’importantes subventions afin de maintenir les prix très bas.
Cependant, l’Iran connaît actuellement une crise énergétique attribuée à une mauvaise gestion, entraînant des coupures de courant fréquentes dans tout le pays. On pense que ces pannes vont probablement s’aggraver en raison du manque d’investissement dans le secteur énergétique – une situation qui pourrait empirer si le conflit entre l’Iran et Israël s’intensifie.
Argentine : 0,02 $ (0,019 €)

En mars 2024, le prix moyen du kilowattheure pour les ménages en Argentine était de seulement 0,019 euro.
Comme l’Iran, l’Argentine bénéficie de ressources énergétiques abondantes : le pays possède les deuxièmes plus grandes réserves de gaz de schiste et les quatrièmes plus grandes réserves d’huile de schiste au monde. L’énergie y est également subventionnée, ce qui a permis de maintenir des prix bas pour les deux tiers des consommateurs argentins.
Cependant, le gouvernement de Javier Milei, dans le cadre de la « thérapie de choc » visant à réduire le déficit budgétaire du pays, a procédé à des coupes importantes de ces subventions. Par conséquent, de nombreux Argentins devront à l’avenir payer des factures d’électricité bien plus élevées – une décision qui a fait l'objet de nombreuses protestations.
Malaisie : 0,054 $ (0,052 €)

En Malaisie, les ménages paient l’électricité en moyenne 0,052 €/kWh.
La Malaisie est l’un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz naturel de la région Asie-Pacifique et elle extrait également d'importantes quantités de charbon. Bien que le pays projette de diversifier ses sources d’énergie au profit de sources renouvelables, la majeure partie de son électricité provient des combustibles fossiles, ce qui maintient les prix bas. L’électricité est largement subventionnée, bien que le gouvernement ait récemment réduit ses aides aux consommateurs les plus aisés.
Russie : 0,058 $ (0,056 €)

Les ménages en Russie bénéficient de tarifs électriques très abordables, à un prix moyen de seulement 0,056 €/kWh.
La richesse exceptionnelle du pays en ressources fossiles permet à la population de profiter de tarifs très économiques. D’autres facteurs contribuent à maintenir ces prix bas, notamment des coûts de main-d’œuvre réduits et des subventions gouvernementales généreuses.
Inde : 0,077 $ (0,075 €)

Pour les consommateurs locaux, le prix moyen du kilowattheure est de 0,075 euro.
Bien que ce tarif soit particulièrement abordable, en particulier comparé à ceux pratiqués en Europe et dans d’autres pays occidentaux, il pourrait, d’après le journal indien National Herald, être encore plus bas. Le pays est en effet le producteur d’électricité à partir de charbon, de solaire et d’éolien le plus compétitif de la région Asie-Pacifique, mais « l’inefficacité et les pratiques douteuses » des fournisseurs d’électricité augmentent les coûts pour les ménages indiens.
Chine : 0,078 $ (0,076 €)

Le tarif moyen du kilowattheure pour les ménages chinois est légèrement supérieur à celui de l’Inde, avec un prix de 0,076 euro. Cependant, ce prix atteint 0,151 euro à Macao et 0,175 euro à Hong Kong.
Fait intéressant, d’après des rapports récents, les coûts de l’électricité sont désormais négatifs dans certaines régions du pays. En effet, dans la mesure où la Chine construit deux fois plus d'installations solaires et éoliennes que tous les autres pays réunis, l’énergie renouvelable surcharge son réseau électrique. Heureusement, cela permet aussi à la Chine de réduire sa dépendance au charbon. En mai 2024, la proportion d’électricité produite à partir de combustibles fossiles polluants a atteint le niveau le plus bas de son histoire : 53 %.
Émirats arabes unis : 0,08 $ (0,078 €)

Aux Émirats arabes unis, le prix moyen du kilowattheure pour les ménages est de 0,08 euro. Le pays étant un grand producteur de combustibles fossiles, 72 % de son électricité provient de ces ressources. Le gouvernement subventionne l’électricité pour les ménages à faible revenu, ce qui contribue à maintenir le prix moyen du kilowattheure bas, mais cette aide a considérablement diminué au cours des dernières années.
Cela étant dit, la consommation électrique dans ce pays du Moyen-Orient est extrêmement élevée, en particulier à cause de l’utilisation massive de systèmes de climatisation très gourmands en énergie.
Mexique : 0,1 $ (0,097 €)

Les ménages mexicains paient un prix moyen de 0,097 €/kWh, soit bien moins que leurs voisins américains.
La production d’électricité au Mexique repose sur des importations de gaz naturel. Cela devrait normalement faire grimper les prix, mais l’électricité mexicaine est entièrement fournie par la CFE, une entreprise publique. Les tarifs sont fixés par le gouvernement, qui subventionne l’électricité de différentes façons, avec des réductions pour les foyers économes en énergie et pour ceux situés dans les régions connaissant des étés torrides et des hivers relativement froids.
Canada : 0,126 $ (0,122 €)

Le Canada offre des tarifs électriques domestiques très faibles pour un pays développé, avec un prix moyen de 0,122 €/kWh.
Cela dit, les tarifs varient énormément d’une province à l’autre. Les provinces comme l’Alberta, qui dépendent du gaz naturel et possèdent un marché ouvert non réglementé, sont celles où les prix sont les plus élevés. En revanche, les prix sont bas dans les provinces où l’énergie provient principalement de sources hydroélectriques, comme le Québec, où les tarifs sont strictement régulés et bien inférieurs à ceux des autres provinces.
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Brésil : 0,154 $ (0,149 €)

L’électricité est relativement abordable pour les ménages brésiliens, avec un prix de 0,149 €/kWh. Ce tarif est néanmoins élevé par rapport aux revenus des ménages brésiliens, et ce malgré des subventions pour les clients les moins aisés.
L’énergie hydroélectrique est la principale source d’électricité du pays, contribuant à maintenir ces prix bas. Ceux-ci ont cependant augmenté au cours des derniers mois en raison de la sécheresse persistante qui frappe le nord du pays, réduisant considérablement la production hydroélectrique.
Chili : 0,174 $ (0,168 €)

Toujours en Amérique du Sud, le coût moyen du kilowattheure au Chili pour les consommateurs domestiques est de 0,168 euro. Les prix ont augmenté en 2024 après la fin d’un gel tarifaire de quatre ans instauré après les manifestations de 2019.
Point positif, d’après un rapport récent d’Our World in Data, le Chili est désormais numéro un mondial en matière de consommation d’énergie solaire. De plus, dans la mesure où l’électricité issue de sources renouvelables est désormais moins chère que celle provenant des énergies fossiles, on peut espérer une baisse des prix dans le futur.
États-Unis : 0,184 $ (0,178 €)

Les Américains paient généralement 0,184 €/kWh – bien moins que les ménages de nombreux autres pays développés. Cependant, les prix ont nettement augmenté ces dernières années. Selon une étude du gouvernement britannique, ils ont grimpé de 23 % entre 2021 et 2022, et de 4,8 % entre 2022 et 2023.
Malgré cela, les Européens envient souvent les prix bien plus abordables de l’électricité aux États-Unis. Ces prix bas résultent de plusieurs facteurs, de la production énergétique considérable du pays à une concurrence plus féroce en passant par des taxes et des suppléments plus bas.
Pérou : 0,187 $ (0,181 €)

Le prix moyen du kilowattheure pour les consommateurs résidentiels péruviens s’élève à 0,181 euro, ce qui est plutôt cher pour un pays d’Amérique latine.
Pour remédier à ces prix élevés, qui devraient encore augmenter, ainsi que pour promouvoir les énergies renouvelables et attirer des investissements, le ministère de l’Énergie et des Mines du Pérou a proposé d’ouvrir le marché de l’électricité à la concurrence. Par ailleurs, le Pérou s’est fixé pour objectif d’atteindre une part de 5 % d’énergies renouvelables d’ici fin 2025, avec des projets ambitieux en cours, notamment dans le secteur éolien.
Afrique du Sud : 0,191 $ (0,185 €)

Avec un prix moyen de 0,191 €/kWh, l’électricité domestique sud-africaine est relativement chère pour un pays en voie de développement. Entre 2007 et 2022, les factures ont grimpé de 450 %, ce qui est bien supérieur à l’inflation, et le Sud-Africain moyen dépense 10,7 % de son revenu en électricité.
Eskom, la compagnie publique d’électricité, croule sous les dettes. Elle a dû faire face à une explosion des coûts de service causée par une infrastructure défaillante, une capacité insuffisante, des raccordements illégaux, la corruption et le vol. Bien que les coupures de courant programmées, qui touchent le pays depuis 2007, aient diminué, les consommateurs restent aux prises avec un approvisionnement en électricité aléatoire, tandis que les factures continuent d’augmenter.
Philippines : 0,202 $ (0,196 €)

Les tarifs électriques pour les consommateurs résidentiels philippins sont parmi les plus chers des pays en voie de développement, avec un prix moyen de 0,196 €/kWh.
Différents facteurs expliquent ce prix élevé, dont l’absence de subventions gouvernementales et des compagnies d’électricité fortement dépendantes des importations de combustible. Selon Cebu Daily News, le gouvernement a l’intention de régler ce problème avec son « Plan énergétique des Philippines 2030-2050 », centré sur le développement des sources d’énergie renouvelables et l’étude de la solution nucléaire.
Colombie : 0,211 $ (0,204 €)

Le prix de l’électricité résidentielle en Colombie est l’un des plus élevés d’Amérique du Sud, avec un tarif moyen de 0,204 €/kWh.
La situation est particulièrement difficile sur la côte caribéenne du pays, où les consommateurs paient nettement plus que dans d’autres régions tout en subissant des coupures de courant fréquentes. Selon le site d’information ColombiaOne, la mauvaise qualité de service et ses coûts élevés sont la conséquence, entre autres, de plusieurs années de sous-investissement dans les infrastructures, mais aussi de vols d’énergie. Heureusement, le gouvernement a récemment annoncé avoir négocié une réduction de prix de 20 % dans cette région, apportant à ses habitants un soulagement attendu de longue date.
Nouvelle-Zélande : 0,22 $ (0,21 €)

Les Néo-Zélandais paient l’électricité en moyenne 0,21 €/kWh, un tarif relativement abordable pour un pays développé.
L’une des raisons à cela est que 82 % de l’électricité du pays provient de sources renouvelables, telles que l’hydroélectricité et la géothermie. Cependant, les prix ont récemment augmenté, principalement en raison de précipitations inférieures à la normale qui ont réduit la capacité de production des installations hydroélectriques. Shane Jones, ministre néo-zélandais de l’Énergie et des Ressources naturelles, a également accusé les compagnies énergétiques de réaliser des profits excessifs.
Japon : 0,221 $ (0,214 €)

Les consommateurs résidentiels japonais paient leur électricité un peu plus cher que leurs homologues néo-zélandais, à un prix moyen de 0,214 €/kWh.
Les tarifs ont récemment augmenté, principalement en raison de la dépréciation du yen, car le pays est fortement dépendant des importations énergétiques. Selon le journal The Japan Times, le gouvernement a réagi en introduisant des subventions temporaires de 0,026 €/kWh pour alléger la pression qui pèse sur les ménages.
Espagne : 0,226 $ (0,219 €)

Le prix de l’électricité résidentielle en Espagne est de 0,219 €/kWh. Selon une étude menée par le gouvernement britannique, le prix moyen (taxes comprises) a augmenté de près de 25 % dans le pays entre 2021 et 2022, mais il a chuté de 20 % entre 2022 et 2023.
Comme souligné par le journal britannique The Economist, les prix ont continué de baisser ces derniers mois. Le motif ? Grâce à l’essor fulminant de l’énergie solaire dans ce pays au climat favorable, les prix de gros de l’électricité ont chuté à presque zéro durant les heures de fort ensoleillement.
Singapour : 0,254 $ (0,246 €)

Le prix moyen de l’électricité résidentielle à Singapour est de 0,246 €/kWh, ce qui est nettement plus cher que dans les pays voisins comme la Malaisie et l’Indonésie.
Singapour, qui manque de ressources naturelles et d’espace pour produire de l’énergie renouvelable, doit importer son énergie. De plus, l’électricité n’y est pas subventionnée. Selon l’autorité du marché de l’énergie du pays, cette absence de subventions vise à inciter les consommateurs à utiliser l’électricité de façon responsable et à éviter le gaspillage. Par ailleurs, les ménages à faible revenu reçoivent des aides via le programme U-Save (Utilities-Save).
Pays-Bas : 0,266 $ (0,258 €)

Les ménages néerlandais paient l’électricité en moyenne 0,258 €/kWh. Selon des recherches menées par le gouvernement britannique, avec le début de la guerre en Ukraine, les prix de l’électricité dans le pays (taxes comprises) ont grimpé de près de 190 % entre 2021 et 2022, mais ils ont baissé d’environ 35 % entre 2022 et 2023 après l'introduction d’un plafonnement des prix.
Les tarifs résidentiels ont poursuivi leur baisse en 2024, suivant la diminution des prix de gros de l’énergie.
Australie : 0,273 $ (0,264 €)

Le prix moyen de l’électricité pour les ménages en Australie est de 0,264 €/kWh, un prix nettement supérieur à celui de la Nouvelle-Zélande voisine. Bien que l’Australie bénéficie d'une certaine sécurité énergétique nationale, la majeure partie de son électricité provient de sources fossiles, et ce malgré un excellent potentiel en matière d’énergie solaire. À l’inverse, la Nouvelle-Zélande tire l’essentiel de son électricité de sources renouvelables moins chères.
De manière générale, l’Australie ne plafonne pas les tarifs électriques pour les clients résidentiels, mais la DMO (Default Market Offer, « offre du marché par défaut » en français) fixe un plafond de prix pour les ménages bénéficiant de plans tarifaires standards en Australie du Sud, en Nouvelle-Galles du Sud et dans le sud-est de l'tat du Queensland. D'autres États et territoires, comme l’Australie-Occidentale et le Territoire du Nord, régulent les prix ou offrent des réductions aux clients à faible revenu.
France : 0,315 $ (0,305 €)

Les ménages français paient l’électricité en moyenne 0,305 €/kWh. Les coûts de l’électricité en France sont historiquement bas par rapport à la moyenne européenne, dans la mesure où le pays génère la majeure partie de son électricité à partir de sources nucléaires. Cela dit, selon une analyse menée par le gouvernement britannique, les prix (taxes comprises) ont augmenté d'environ 6 % entre 2021 et 2022 et de presque 17 % entre 2022 et 2023.
Les prix de gros ont chuté de manière significative en 2024, atteignant même des niveaux négatifs à certains moments, mais par mesure de précaution, il a été décidé de maintenir le plafonnement des tarifs dans l’Hexagone jusqu’à début 2025.
Autriche : 0,36 $ (0,34 €)

Pour les ménages autrichiens, l’électricité coûte en moyenne à 0,34 €/kWh. Selon une étude menée par le gouvernement britannique, le prix de l’électricité (taxes comprises) a augmenté de plus de 8 % entre 2021 et 2022 et d’environ 24 % entre 2022 et 2023.
Comme c’est le cas pour de nombreux pays confrontés à une hausse des coûts énergétiques due à l’inflation et à la guerre en Ukraine, l’Autriche a mis en place un dispositif de plafonnement des prix. Initialement prévu jusqu’en mars 2024, ce dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2024.
Allemagne : 0,365 $ (0,354 €)

Les ménages allemands paient leur électricité un peu plus cher que leurs homologues autrichiens, avec un prix moyen de 0,354 €/kWh.
Les charges supplémentaires liées à la transition vers des sources d’énergie renouvelables et à l’abandon de l’énergie nucléaire — couplées à une inflation élevée et à l'invasion de l’Ukraine par la Russie — ont fait exploser les prix de l’électricité ces dernières années. Ceux-ci ont en effet augmenté de plus de 25 % rien qu’entre 2022 et 2023. L’État allemand a introduit un plafonnement pour aider les ménages qui rencontrent des difficultés à régler leurs factures, mais celui-ci a pris fin courant 2024.
Royaume-Uni : 0,368 $ (0,357 €)

Selon un rapport du Telegraph, les tarifs électriques payés par les entreprises britanniques sont les plus élevés au monde, tandis que les tarifs résidentiels se classent au 26e rang de notre liste. Le prix moyen de l’électricité pour les ménages britanniques en mars était de 0,357 €/kWh. La guerre en Ukraine, les pénuries d’approvisionnement et les problèmes d’infrastructure sont autant de facteurs contribuant à la hausse des tarifs. Le prix (taxes comprises) a grimpé de 51,5 % entre 2021 et 2022 et de 18 % entre 2022 et 2023.
Le plafond de prix fixé pour les ménages par l’Ofgem (l’organisme régulateur du marché de l’énergie en Grande-Bretagne) s’élevait en mars 2024 à 0,36 €/kWh. Il a chuté à 0,28 € pendant l’été 2024, mais a été de nouveau augmenté à 0,32 € au dernier trimestre 2024.
Danemark : 0,384 $ (0,372 €)

Les consommateurs résidentiels danois paient leur électricité en moyenne 0,372 € kWh, et la grande majorité de leur consommation provient de sources renouvelables.
Cela fait longtemps que l’électricité coûte cher au Danemark, en partie à cause de taxes et de redevances très élevées visant à encourager la production d'énergie durable. Cela dit, les taxes ont été réduites en 2023 et des plafonnements de prix sur le chauffage urbain ont été mis en place. Le prix de l’électricité, taxes comprises, a fait un bond de 70 % dans le pays entre 2022 et 2023. L’électricité reste chère et constitue l’un des principaux moteurs de l’inflation dans le pays.
Suisse : 0,404 $ (0,392 €)

Le prix moyen de l’électricité résidentielle en Suisse est de 0,392 €/kWh, mais les tarifs varient considérablement d’une région à l’autre du pays. Les ménages ne peuvent pas choisir leur fournisseur, et les prix sont influencés par des facteurs comme les méthodes de production et les taxes locales. Le prix moyen (taxes comprises) a augmenté de 9,1 % entre 2021 et 2022, et de 33,3 % entre 2022 et l’année dernière.
La bonne nouvelle est que, d’après la Commission fédérale de l'électricité (ElCom), les prix devraient diminuer de 10 % dans tout le pays en 2025, principalement en raison de la baisse des prix de gros.
Liechtenstein : 0,408 $ (0,395 €)

L’électricité dans la petite principauté du Liechtenstein est tout sauf bon marché, avec un prix moyen de 0,395 €/kWh.
À l’instar de Singapour, cette petite principauté importe la majeure partie de son énergie (principalement de la Suisse, un pays où l’électricité est chère) et sa taille réduite est peu propice au développement d’énergies renouvelables.
Irlande : 0,439 $ (0,426 €)

Les ménages irlandais paient l’électricité en moyenne 0,426 €/kWh. Les prix (taxes comprises) ont augmenté de 16,6 % entre 2021 et 2022, et ils ont fait un bond supplémentaire de 30,3 % entre 2022 et 2023.
La République d’Irlande, qui manque de ressources naturelles pour produire sa propre électricité, ne plafonne pas les prix. Mais d’après le Dr Paul Deane, spécialiste en énergie, le gouvernement irlandais a déboursé depuis 2021 plus de 2,1 millions d’euros en crédits électriques d’urgence pour aider les ménages à faire face aux prix galopants. En plus de cela, des avantages visant à réduire les factures d’électricité pour les ménages sont disponibles pour toutes les personnes âgées de plus de 70 ans et les jeunes bénéficiant d’aides sociales.
Italie : 0,457 $ (0,443 €)

L’Italie a les tarifs d'électricité résidentiels les plus élevés d'Europe, avec un prix moyen de 0,443 €/kWh.
Pour répondre à ses besoins en électricité, le pays dépend fortement d’importations de gaz naturel liquéfié coûteux, ce qui se traduit par des factures aux prix exorbitants. Cependant, le gouvernement italien a dépensé des milliards d'euros en mesures de soutien pour réduire les factures d’énergie, dont des paiements uniques et une allocation d’électricité pour les familles à faible revenu.
Bermudes : 0,458 $ (0,444 €)

Les Bermudes sont techniquement un territoire d’outre-mer britannique, mais nous les avons incluses dans ce récapitulatif car elles détiennent le record de l’électricité résidentielle la plus chère au monde, à un prix exorbitant de 0,444 €/kWh.
Selon le journal local The Royal Gazette, plusieurs raisons expliquent que ce petit archipel isolé de l’Atlantique soit le pays où l’électricité est la plus chère, comme la nécessité d'importer du carburant, le manque de grandes centrales électriques, l’absence d’installations d’énergie renouvelable et une concurrence limitée entre les fournisseurs d'électricité.
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