Travailler pour une icône du business au sommet de son art peut présenter de sérieux défis, mais des primes dantesques aux vacances de luxe en passant par des séances de shopping chez des créateurs, les récompenses n’en sont pas moins époustouflantes.

Comment le savons-nous ? Grâce aux proches collaborateurs des plus grandes personnalités mondiales qui se sont confiés sur leur leadership, leurs habitudes professionnelles et bien plus encore. Poursuivez votre lecture et découvrez les coulisses du travail auprès de 15 célébrités. Tous les montants exprimés en dollars sont en dollars américains.

Adaptation française par Aurélie Blain

Tous les employés, passés ou présents, de la superstar milliardaire ne tarissent pas d’éloges sur cette patronne bienveillante et généreuse.

Son ancienne assistante personnelle, Heather Wirth, apprécie avoir travaillé avec Taylor Swift, qu’elle qualifie de « personne très authentique, qui a les pieds sur terre ». La danseuse Charity Baroni, qui l’a accompagnée sur ses précédentes tournées, a vanté sur TikTok les qualités de cette « patronne et amie incroyable ».

Quant à sa coiffeuse, Jemma Muradian, elle la décrit comme une « belle âme », tandis que des collègues célèbres comme Rebel Wilson, qui a partagé avec elle en 2019 l’affiche du film Cats, confirment qu’il est extrêmement agréable de travailler avec elle.

En plus d’être bienveillante, attentionnée et accessible, Taylor Swift fait preuve d’une grande générosité envers son équipe. Contrairement à de nombreux autres artistes, elle fournit une couverture santé à ses danseurs. Elle a même offert un voyage de luxe tous frais payés en Australie à 125 membres de son équipe et elle se montre également très généreuse en matière de congés : elle a par exemple instauré en 2020 un jour férié officiel pour son personnel.

Le plus impressionnant, c’est que la star en tête des charts a distribué l’incroyable somme de 55 millions de dollars (52 millions d’euros) en primes l’année dernière aux artistes et aux membres de l’équipe travaillant sur sa tournée The Eras Tour, notamment 100 000 dollars (95 000 euros) pour chaque chauffeur de camion, ainsi que des primes similaires pour les danseurs, machinistes, ingénieurs du son et l’équipe de restauration.

Taylor, si tu penses recruter bientôt, fais-le-nous savoir…

D’après Richard M. Brandt, biographe non officiel de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon est généralement considéré comme un visionnaire par ses anciens collaborateurs.

Shel Kaplan, premier employé de la plateforme d’e-commerce, loue l’esprit brillant et la vision déterminée de l’homme d’affaires. L’ex-programmeur Peri Hartman a évoqué le côté « farceur » de son ancien patron, tandis que Brian Krueger, ancien responsable du recrutement, a parlé de son rire communicatif, résonnant souvent dans les bureaux de l’entreprise.

S’il sait se montrer jovial à l’occasion, Jeff Bezos ne s’est jamais relâché pour autant lorsqu’il était PDG du géant de l’e-commerce et de l’informatique.

Comme de nombreux autres capitaines d’industrie, Jeff Bezos a un talent particulier pour tirer le meilleur de ses collaborateurs. Pour son ancienne assistante, Ann Hiatt, interrogée par Business Insider, son expérience chez Amazon a été « sans répit et sans pitié ». Elle a ajouté que « Jeff Bezos ne tolère pas les idiots » et déploré une tendance au « micro-management exigeant ».

Brian Krueger explique ce trait de caractère par des objectifs très élevés : « Il attend beaucoup des gens. Est-ce que ça fait de lui un tyran ? Non, pas si vous êtes prêt à travailler dur et à progresser. Les tire-au-flanc ne peuvent pas l’approcher. Il se concentre uniquement sur ceux qui obtiennent des résultats ».

Selon Peri Hartman, travailler avec Bezos était « stressant, mais dans le bon sens ». Selon lui, « Jeff a une attitude très positive envers ses employés ».

Leader charismatique dotée d’une grande empathie pour ses employés, Oprah Winfrey inspire une loyauté indéfectible aux personnes qui la côtoient.

La reine des médias est bien connue pour sa grande générosité. Lors de la première saison du Oprah Winfrey Show en 1986, frustrée que la production ne verse pas de prime de Noël à l’équipe, elle a distribué 10 000 dollars à chaque membre de l’équipe (l’équivalent de 27 250 euros aujourd’hui) enroulés dans du papier toilette.

Sur Reddit, un certain Moge a raconté qu’Oprah Winfrey offrait des salaires bien au-dessus de la moyenne et des primes en argent liquide pour couvrir les périodes d’interruption. Selon cette personne, en plus d’être une excellente patronne, Oprah était « plus qu’adorable ».

Dans un article de 2017 paru dans Women’s Agenda, l’ancienne cheffe d’équipe Libby Moore a qualifié son passage chez « la reine des médias » de « boulot en or », une expérience « extraordinaire » ponctuée de bons souvenirs trop nombreux pour être énumérés.

En 2009, Oprah Winfrey a par exemple emmené 1 700 employés de sa société de production Harpo, familles comprises, en voyage à Barcelone, suivi d’une croisière européenne de 10 jours. L’année suivante, les employés de son magazine O ont chacun touché une prime de 10 000 dollars (l’équivalent de 13 700 euros aujourd’hui) et un iPad pour fêter le 10^e anniversaire de la publication. Par ailleurs, elle a offert en 2016 des vacances de rêve à Hawaï à l’équipe de sa chaîne OWN.

D’après le site people américain RadarOnline, Oprah Winfrey récompense même le dur labeur de ses employés de maison par des virées shopping mensuelles chez des créateurs.

Travailler pour le patron de SpaceX, Tesla et X Corp est « particulièrement éprouvant » et les petites natures ne sont pas les bienvenues. Les journées sont longues et le télétravail est strictement interdit. Elon Musk est réputé pour être extrêmement exigeant et repousser les limites de ses employés.

Jim Cantrell, ancien employé de SpaceX, a déclaré l’année dernière à Business Insider que, bien que Musk puisse être exigeant, il est également « très drôle, charmant… et plein d’idées audacieuses ».

Carl Medlock, ex-manager chez Tesla, décrit lui aussi Elon Musk comme une personne « sympathique et drôle », tout en soulignant son caractère impitoyable. Il a révélé que le milliardaire n’avait pas hésité à licencier sur-le-champ ceux qui doutaient de sa vision. Et Carl Medlock est loin d’être le seul à souligner la grande inconstance du personnage.

Esther Crawford, ancienne cadre chez X, a décrit son expérience avec Elon Musk comme « à la fois inoubliable et terrible ». Gwynne Shotwell, présidente et directrice des opérations de SpaceX, a révélé dans un TED Talk que travailler avec ce géant de la tech est aussi difficile qu’exaltant, car celui-ci pousse ses employés à se donner à fond.

Les personnalités exigeantes aux attentes monumentales ne sont pas les collaborateurs les plus simples, mais ils ont au moins l’avantage d’obtenir des résultats incomparables. Selon Dolly Singh, ancienne responsable du recrutement chez SpaceX, « les diamants se forment grâce à la pression et Elon Musk est un maître en la matière. Il sait que vous dépasserez vos propres attentes s’il maintient cette pression. C’est une démarche intentionnelle et très intelligente ».

Sur le plan personnel, Mark Zuckerberg est décrit comme « une personne tout à fait sympathique, mais sur le plan professionnel, il se concentre uniquement sur ses objectifs ». C’est ce qu’écrit dans un post publié sur Quora Yishan Wong, ancien directeur de l’ingénierie chez Facebook, avant de devenir PDG de Reddit.

« [Zuckerberg est] un PDG exigeant qui se concentre de manière obsessionnelle sur la réussite de Facebook », explique-t-il.

Adam Mosseri, directeur d’Instagram, a confirmé cette réputation lors d’un récent épisode du podcast The Colin and Samir Show, soulignant que son patron, « très axé sur les résultats, a des attentes extrêmement élevées ».

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Yishan Wong ajoute qu’il n’a encore jamais rencontré de grand chef d’entreprise qui ne soit pas considéré comme « tyrannique » ou « dur » par un certain nombre d’anciens employés. Son ancien patron est pour lui « exigeant, mais juste ».

D’autres témoignages peignent un tableau plus flatteur. Tom Whitnah, ancien responsable de l’ingénierie chez Facebook, a écrit sur Quora qu’il est « difficile d’imaginer des relations de travail plus simples avec un PDG », précisant que Mark Zuckerberg est « toujours ouvert aux idées des autres ».

On retrouve bien ces témoignages dans le taux d’approbation du PDG sur la page Glassdoor de l’entreprise, qui est actuellement de 64 %, après avoir atteint l’impressionnant score de 99 % en 2013. (Cette photo de Mark Zuckerberg date de cette même année).

Sara Blakely, fondatrice de Spanx, est décrite par son assistante personnelle de longue date, Lisa Magazine, comme « une fille très simple, mais aussi l’un des plus grands génies créatifs que j’aie rencontrés ». Cette dirigeante accessible, drôle et brillante se distingue par sa capacité à reconnaître ses erreurs et à inciter ses équipes à en faire autant.

En 2018, elle a révélé à des étudiants de la Stanford Graduate School of Business qu’elle organisait des « réunions oups », au cours desquelles les employés peuvent reconnaître leurs erreurs sans craindre de jugement.

Ancienne humoriste, Sara Blakely met un point d’honneur à intégrer une certaine légèreté à son management : chaque nouvel employé de Spanx doit présenter un sketch humoristique dans le cadre de sa formation.

Récompenser sa précieuse équipe est également au cœur de sa philosophie.

L’entrepreneuse milliardaire a été nommée « meilleure patronne au monde » en 2021, après l’acquisition par le fonds d’investissement Blackstone d’une majorité des parts de Spanx, qu’elle a lancé en 1998 avec seulement 5 000 $, soit l’équivalent de près de 9 500 € aujourd’hui.

L’investissement de Blackstone a fait grimper la valeur de l’entreprise de sous-vêtements gainants à 1,2 milliard de dollars (1,1 miliard d’euros). Sara Blakely a célébré la vente lors d’une fête somptueuse pour ses employés et leur a offert deux billets d’avion en première classe pour la destination de leur choix, accompagnés de la coquette somme de 10 000 dollars (9 500 euros).

Warren Buffett incarne le rêve de tout cadre qui redoute les patrons sur leur dos en permanence. D’après une interview avec CNBC en 2019, le style de management du PDG de Berkshire Hathaway et de son défunt associé Charlie Munger peut se résumer à « identifier les bons managers et leur laisser les coudées franches ».

En pratique, Warren Buffett embauche les meilleurs talents et leur fait entièrement confiance. Homme amical et décontracté, le célèbre « oracle d’Omaha » a toujours choisi de travailler avec des personnes qu’il apprécie.

Charlie Munger et lui n’ont jamais eu de conflit au cours de toutes leurs années de collaboration, ce qui témoigne du caractère paisible de Warren Buffett, que l’on imagine difficilement hausser le ton avec ses employés.

Robert Miles, auteur de The Warren Buffett CEO, qualifie le légendaire investisseur de meilleur manager au monde, grâce à son approche basée sur la confiance et la délégation.

Comme le souligne Fortune, Warren Buffett rejette l’environnement frénétique et hyperactif prisé par d’autres chefs d’entreprise milliardaires, préférant instaurer un climat d’épanouissement au sein de ses équipes.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : le patron de Berkshire Hathaway affiche un taux d’approbation de 84 % sur Glassdoor, un chiffre bien supérieur à ceux de Mark Zuckerberg (64 %) ou Elon Musk (60 %).

Surnommée « l’autre dame de fer », Gina Rinehart est une personnalité redoutable.

Très procédurière et controversée en raison de ses propos véhéments, notamment sur le changement climatique, la femme la plus riche d’Australie impressionne par sa poigne. On pourrait penser qu’il est difficile de travailler pour elle,

Il semble cependant que la dirigeante d’Hancock Prospecting soit une patronne équitable envers les employés qui se conforment à ses règles. En 2012, un ancien employé confiait au Sydney Morning Herald : « Elle traite bien ses employés, mais il vaut mieux ne pas la contrarier ».

Gina Rinehart est aussi reconnue pour sa philanthropie, qui profite directement à ses milliers d’employés.

En 2022, le journal britannique MailOnline a révélé qu’elle avait versé à 10 employés de sa filiale Roy Hill sélectionnés au hasard une prime de 67 000 dollars (63 000 euros). L’un des bénéficiaires avait rejoint l’entreprise seulement trois mois plus tôt.

Pour célébrer son 70ᵉ anniversaire, elle aurait distribué 70 enveloppes non imposables de 67 000 dollars (63 000 euros) chacune lors d’un tirage au sort organisé pour ses employés. « Cela reflète parfaitement la manière dont elle traite ses salariés », a confié une source interne au MailOnline. Selon cette source, « elle essaie de prendre soin de tout le monde, pas seulement des cadres supérieurs du siège de Perth ».

Richard Branson, élu le « patron le plus cool », mérite amplement sa réputation.

Pour commencer, les employés de Virgin bénéficient d’avantages exceptionnels, tels que des congés illimités et une cantine gratuite dans les élégants bureaux londoniens de l’entreprise. Contrairement à de nombreux dirigeants, Branson encourage activement le télétravail, offrant à ses employés la flexibilité nécessaire à un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Tout le monde s’accorde à dire que Richard Branson est empathique, abordable et drôle. Selon Suzanne Dribble, une ancienne employée, ce milliardaire décontracté plaisante volontiers dans la salle de jeux, participe aux fêtes du personnel et « sait vraiment lâcher prise ». Par ailleurs, il aurait souvent invité ses équipes dans son luxueux manoir de Holland Park.

D’autres témoignages de collaborateurs abondent dans le même sens : le fondateur de Virgin est un patron détendu et confiant, à l’image de Warren Buffett.

Il accorde une grande autonomie à ses collaborateurs et, selon Alexis Dormandy, ancien membre du conseil de Virgin et responsable de Virgin Mobile et Virgin Active, « la liberté de création est incroyable ».

Enfin, Richard Branson privilégie toujours les éloges aux critiques. « Je pense que faire des compliments plutôt que des reproches est essentiel pour être un bon leader », a-t-il déclaré en 2014 dans une interview avec Entrepreneur. Ses équipes, motivées par cette approche bienveillante, n’hésitent pas à donner le meilleur d’elles-mêmes, et le turnover demeure très faible.

L’année dernière, le site de pop culture The A.V. Club a identifié Beyoncé et Taylor Swift comme deux superstars qui « traitent très bien leurs collaborateurs ».

Le journal en ligne a par ailleurs partagé une anecdote touchante d’Hannah Beachler, la scénographe en charge du projet musical et visuel Lemonade (2016) et du film Black Is King (2020) de Queen Bey.

Celle-ci aurait raconté sur X qu’à son arrivée sur Black Is King, elle avait découvert dans les bureaux de Beyoncé à Los Angeles une collection de petits Emmy Awards en plastique, chacun portant un nom écrit à la main. Elle a découvert par la suite que, après la cérémonie, Beyoncé avait passé la nuit à fabriquer ces trophées pour ses collaborateurs, qui n’avaient pas remporté la statuette pour le documentaire Homecoming de 2019.

Malgré son perfectionnisme légendaire, Beyoncé reste bienveillante lorsqu’il s’agit de critiquer des performances qu’elle considère insatisfaisantes.

Harry Shum Jr., acteur dans Glee et Crazy Rich Asians, qui dansait à ses côtés lors de sa première tournée solo en 2004, a déclaré qu’elle était « adorable dans sa façon de corriger nos erreurs ». Lors d’une interview accordée à CNBC en 2019, il a également loué sa capacité à valoriser chaque membre de son équipe et à leur donner le sentiment de jouer un rôle clé dans la performance.

Beyoncé ne regarde pas non plus à la dépense quand il s’agit de récompenser ses employés. Selon le site The Richest, la superstar, qui détient le record de récompenses aux Grammy et rémunérerait ses collaborateurs généreusement, organise des dîners somptueux pour son équipe et leur distribue régulièrement des primes importantes ou des cadeaux luxueux. En 2013, son mari Jay-Z et elle auraient par exemple distribué 4,6 millions de dollars de primes et cadeaux à leurs équipes, soit l’équivalent d’environ 5,9 millions d’euros aujourd’hui.

L’année dernière, le licenciement puis la réintégration rapide de Sam Altman, cofondateur et PDG d’OpenAI, ont mis en lumière son style de leadership.

Helen Toner, ancienne membre du conseil d’administration d’OpenAI, a expliqué dans le podcast The TED AI Show que cette décision était en partie motivée par des accusations portées par deux cadres, qui affirmaient qu’Altman les avait soumis à des « violences psychologiques », créant ainsi une « atmosphère toxique ».

Cependant, son éviction a déclenché une incroyable « vague de soutien » de la part de centaines d’employés d’OpenAI.

Cet élan de solidarité s’est rapidement transformé en une véritable révolte des employés de l’entreprise. Pour protester contre le licenciement de Sam Altman, plus de 700 des 770 salariés d’OpenAI ont menacé de démissionner pour rejoindre Microsoft.

C’est cette loyauté inébranlable qui a conduit à un remaniement du conseil d’administration et à la réintégration d’Altman en tant que PDG.

Et donc, à quoi ressemble le travail aux côtés de Sam Altman ? En décembre, Business Insider a interrogé plusieurs anciens collègues pour en savoir plus. Bien qu’il puisse parfois sembler « sec, impatient et condescendant », Sam Altman est également décrit comme un patron « extraordinairement accessible », qui valorise ses employés et les écoute.

Bill Gates reconnaît volontiers avoir été un patron autoritaire et exigeant lorsqu’il dirigeait Microsoft.

Lors d’un discours donné à l’université du Nord de l'Arizona l’année dernière, ce pionnier de l’informatique a confessé qu’il avait été un gestionnaire très rigoureux, obsédé par les résultats. « Je ne croyais pas aux vacances. Je ne croyais pas aux week-ends. Et mes collaborateurs devaient penser la même chose », a-t-il confié aux étudiants.

C’est en devenant père que Bill Gates s’est assagi, en découvrant que « la vie ne se résume pas au travail », a-t-il ajouté devant le parterre de diplômés. Aujourd’hui, le cofondateur de Microsoft devenu philanthrope défend l’importance d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

La journaliste Judy Bort a relaté dans Business Insider sa « journée exaltante » passée en 2019 à la Fondation Bill et Melinda Gates.

Selon elle, les employés apprécient d’avoir un accès direct au cofondateur de Microsoft, qui est très engagé dans l’organisation. Bill Gates est perçu comme très impliqué, encourageant et drôle.

Pour couronner le tout, le cofondateur de Giving Pledge n’hésite pas à intervenir en cas de problème technique. Selon Bort, « Il n’hésite pas à retrousser ses manches et peut résoudre un problème sans broncher. Elle ajoute : En cas de pépin technique, avoir sous le coude l’un des pères fondateurs de l’industrie informatique est tout bonnement inestimable ».

Melinda French Gates était cadre chez Microsoft lorsqu’elle a épousé Bill Gates en 1994. Selon un article paru l’année suivante dans The Seattle Times, elle était « très respectée » par ses collègues.

Diplômée d’un MBA, elle avait rejoint Microsoft en 1987 et travaillé sur plusieurs produits multimédias à succès, tels que Microsoft Cinemania, Publisher, Word et Encarta.

Dirigeante humble qui plaçait les besoins de son équipe au premier plan, Melinda French Gates insistait pour ne pas recevoir de traitement de faveur et faisait la queue à la cafétéria comme tout le monde. Elle a quitté Microsoft en 1996 pour se consacrer à sa famille avec Bill.

Depuis, Melinda French Gates s’est imposée comme l’une des plus grandes philanthropes au monde.

Selon Judy Bort, elle serait aussi impliquée que son ex-mari dans la Fondation Bill et Melinda Gates et se montrerait tout aussi encourageante et bienveillante envers le personnel.

Après leur divorce en 2021, le couple a continué à travailler ensemble à la Fondation. En mai dernier, Melinda Gates a annoncé son départ de la Fondation pour concentrer ses efforts sur les droits des femmes et l’égalité des genres à travers son organisation, Pivotal Ventures.

Lorsque Jensen Huang, PDG de Nvidia, est apparu dans 60 Minutes sur la chaîne américaine CBS en avril, il a appris que certains de ses employés le décrivaient comme « exigeant, perfectionniste et difficile à satisfaire ».

Le roi des processeurs a confirmé avec la plus grande franchise que ces qualificatifs reflétaient parfaitement son fonctionnement.

Jensen Huang n’en est pas moins adoré par la grande majorité de ses employés. L’année dernière, un classement réalisé par Blind l’a élu PDG le plus apprécié par son personnel d’Amérique et son taux d’approbation sur Glassdoor atteint actuellement les 98 %.

Les employés sont conquis par la culture bienveillante et solide qui prévaut chez Nvidia, ainsi que par ses avantages remarquables : 100 % télétravail autorisé, congés illimités et bien plus encore. De plus, grâce à la hausse spectaculaire du cours de l’action de l’entreprise, les employés disposant de stock-options se sont considérablement enrichis.

Curieusement, Business Insider a rapporté en décembre que certains cadres supérieurs avaient ralenti le rythme de travail, et que leurs collègues plus jeunes les considéraient quasiment en « préretraite ».

Nvidia étant réputée pour sa réticence à licencier, il semble qu’une minorité profite de la générosité du PDG. Un employé a même confié : « Ici, il est plus facile d’être embauché que licencié ».

Christine Lagarde est considérée comme l’une des femmes les plus influentes et accomplies au monde.

La présidente de la Banque centrale européenne et ancienne directrice générale du FMI est une figure imposante, dotée d’une éthique forte, selon une biographie de 2011 écrite par les journalistes Cyrille Lachèvre et Marie Tisot, et analysée par le blog Fashion Abecedaire.

Christine Lagarde est réputée pour sa capacité à gérer des personnalités fortes et pour son autorité dans les réunions. Elle aurait même envoyé une liste de règles de conduite aux ministres des Finances européens et ne critiquerait jamais publiquement ses collaborateurs.

Christine Lagarde mène une vie très saine : levée à l’aube, elle suit une alimentation équilibrée et pratique assidûment une activité physique. Elle aurait même été photographiée en pleine réunion, en train de faire des abdominaux.

Elle se montrerait également généreuse envers son personnel. Dans leur biographie, Lachèvre et Tisot racontent plusieurs anecdotes de collaborateurs ayant reçu des cadeaux inattendus de sa part.

Lors d’un voyage aux Pays-Bas, elle a par exemple offert des coquetiers à ses collègues, et une autre fois, elle a distribué du chocolat à tous ses collaborateurs belges. Les réunions dirigées par Christine Lagarde sont également réputées pour les gourmandises qu’elle propose aux participants.

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