Face à l’impossibilité d’honorer ses dettes et malgré la stigmatisation qui l’entoure, l’option de se mettre en faillite reste parfois inévitable. Entre prises de risques désastreuses, transactions douteuses, dépenses folles, factures fiscales écrasantes ou pure malchance, certains ont basculé dans un véritable enfer financier – et plus la fortune est grande, plus la chute est brutale.
Découvrez 27 célébrités qui ont fait faillite de manière spectaculaire, classées selon le montant total de leurs dettes. Ces dernières ont été actualisées en fonction de l'inflation pour vous donner une idée de leur importance au cours actuel de la monnaie.
Les montants indiqués en dollars sont en dollars américains, sauf indication contraire.
Adaptation française par Aurélie Blain
Veronica Lake, actrice glamour des années 1940 célèbre pour ses rôles de femme fatale dans des films comme Tueur à gages et Le Dahlia bleu, ainsi que pour sa coiffure ondulée devenue iconique, souffrait d’une grave addiction à l'alcool, qui a précipité son déclin personnel.
Veronica Lake a déclaré sa faillite personnelle en 1951, à la fin de sa carrière cinématographique.
L'actrice avait accumulé 156 574 $ de dettes, pour des biens estimés à seulement 168 050 $. Le fisc américain a saisi sa maison pour solder des impôts impayés. En monnaie actuelle, ses dettes s’élèveraient à 1,9 million de dollars (1,7 M€).
Veronica Lake a brièvement travaillé comme serveuse au début des années 1960, avant de reprendre la comédie en 1963, apparaissant dans plusieurs pièces de théâtre et émissions télévisées. Elle est décédée à l'âge de 50 ans d’une maladie liée à l’alcool.
Aaron Carter (en photo avec sa mère en 2001), le cadet de Nick Carter, membre des Backstreet Boys, a suivi les traces de son frère dans le monde du spectacle et amassé plus de 200 millions de dollars (182 M€) avant même d’avoir atteint ses 18 ans. Cette somme astronomique aurait dû le mettre définitivement à l’abri, à une exception : Aaron Carter n’a pas payé ses impôts et devait des millions au fisc américain.
L'ancien enfant star affirme que ses parents ont mal géré ses finances. En 2013, à l’âge de 26 ans, il déclare sa faillite personnelle avec seulement 8 232 $ d'actifs et des dettes de 2,2 millions de dollars (2,7 M€ en monnaie actuelle), principalement auprès des autorités fiscales américaines.
Après cet épisode, Aaron Carter s'efforce de rembourser ses dettes en multipliant les nouveaux titres et les concerts. Cependant, en 2017, il est arrêté pour conduite en état d'ivresse et possession de marijuana. Il décède tragiquement en novembre 2022, à seulement 34 ans.
Le grand écrivain américain Mark Twain, de son vrai nom Samuel Clemens, gagne beaucoup d'argent grâce à ses œuvres littéraires. Il perd toutefois une fortune en investissant dans des technologies innovantes, notamment la machine à composer Paige.
Twain investit 300 000 $ dans cet appareil entre 1880 et 1890, mais se retrouve complètement ruiné à l’arrivée de la linotype, qui le rend obsolète.
En 1894, le père de la littérature américaine déclare sa faillite devant un tribunal de l’État de New York. Ses dettes s’élèvent à 100 000 $, soit environ 2,6 M€ en monnaie actuelle.
Heureusement, Twain parvient à se relever financièrement grâce au soutien de l’industriel de l’Âge d’or Henry Huttleston Rogers. Il rembourse intégralement ses créanciers, alors qu'il n'y était pas contraint.
En 1875, le fondateur de la célèbre entreprise alimentaire Heinz, Henry John Heinz, se voit contraint de déclarer sa faillite personnelle, suite à la crise bancaire de 1873 et au dépôt de bilan de son entreprise de condiments, Heinz Noble & Company.
Cet échec est principalement dû au peu d'engouement des consommateurs pour sa sauce au raifort inspirée de la recette traditionnelle de sa mère.
En proie à des dettes de 160 000 $, l'équivalent de 4,1 M€ aujourd’hui, contre des actifs de 110 000 $ (2,8 M€ aujourd’hui), Heinz échappe de justesse à la prison et a même du mal à se nourrir pendant un certain temps.
Heureusement, cet entrepreneur tenace fonde F & J Heinz l'année suivante. Peu après, il lance le célèbre Ketchup Heinz, et la suite de l’histoire, vous la connaissez !
Des courts de tennis à la Haute Cour britannique, la fortune de Boris Becker a jadis été estimée à plus de 131 millions de dollars. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer sa faillite personnelle en 2017 à Londres, avec des dettes s’élevant à 3,1 millions d’euros, soit environ 4,5 millions d’euros aujourd’hui, auprès de la banque privée Arbuthnot Latham.
Selon la presse allemande, les dettes du sextuple vainqueur du Grand Chelem auprès de ses nombreux créanciers pourraient avoir atteint les 67 millions de dollars (61 M€).
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Les ennuis financiers de Boris Becker commencent en 2001, lorsqu'il est contraint de payer un règlement de divorce à son ex-épouse Barbara, ainsi qu’une pension alimentaire à la mannequin Angela Ermakova, pour un total de 20 millions de dollars (18 M€). C’est là que commence la spirale infernale. Dans un rebondissement inattendu en 2018, Boris Becker tente d’utiliser son poste d'attaché auprès de la République centrafricaine pour obtenir l’immunité diplomatique et éviter cette faillite, mais il finit par abandonner cette idée.
En 2019, Boris Becker est accusé d'avoir caché des actifs, dont une propriété dans le quartier londonien de Chelsea et 1,2 million de livres sterling (1 M€) en espèces. En octobre 2020, il est accusé de ne pas avoir déclaré ses trophées et médailles aux liquidateurs et d'avoir effectué des paiements à des tiers, ce que l’ancien tennisman a nié. Il est toutefois reconnu coupable et doit purger huit mois de prison en Angleterre.
Au sommet de sa carrière, l’acteur Mickey Rooney a accumulé une fortune personnelle d'environ 12 millions de dollars. Pourtant, au début des années 1960, celui que Vanity Fair qualifiait de « catastrophe hollywoodienne » a dilapidé l'essentiel de ses richesses.
Il se déclare en faillite personnelle
Au sommet de sa carrière, l’acteur Mickey Rooney a accumulé une fortune personnelle d'environ 12 millions de dollars. Pourtant, au début des années 1960, celui que Vanity Fair qualifiait de « catastrophe hollywoodienne » a dilapidé l'essentiel de ses richesses.
Il se déclare en faillite personnelle en 1962, révélant qu'il ne lui reste presque rien des millions de dollars gagnés durant sa carrière. À l’époque, il ne dispose plus que de 500 $ en liquide et fait face à près de 500 000 $ de dettes, soit l'équivalent de 5,1 millions de dollars (4,6 millions d’euros) aujourd'hui.
en 1962, révélant qu'il ne lui reste presque rien des millions de dollars gagnés durant sa carrière. À l’époque, il ne dispose plus que de 500 $ en liquide et fait face à près de 500 000 $ de dettes, soit l'équivalent de 4,6 M€ aujourd'hui.
En plus de coûteuses addictions à l’alcool et aux drogues, Mickey Rooney est un joueur compulsif, et ses finances sont également mal gérées. La star ne rebâtit pas sa fortune, et accuse même en 2011, lors d’une audience spéciale au Sénat, des membres de sa famille d’abus de faiblesse et d’abus financier sur personne âgée.
L’icône hollywoodienne meurt en 2014 à l'âge de 95 ans, laissant un patrimoine estimé à seulement 18 000 $ (16 000 €), grevé de factures médicales impayées et d’arriérés d’impôts.
La créatrice de mode Karen Millen cofonde en 1981 avec seulement 100 livres sterling (119 €) la marque qui porte son nom et ouvre sa première boutique en Angleterre en 1983.
La chaîne britannique se développe rapidement dans les années 1980 et 1990, atteignant 130 magasins dans le monde au début des années 2000. En 2004, l’entreprise est rachetée par la société islandaise Mosaic Fashions, permettant à Karen Millen d’encaisser 35 millions de livres sterling (41,8 M€).
Malgré cette somme importante, la créatrice finit par rencontrer de graves problèmes financiers. Elle affirme avoir été escroquée par Kaupthing, la banque islandaise en faillite qui avait financé la vente de son entreprise, et avoir été entraînée dans un montage fiscal douteux, deux événements qui lui ont coûté très cher.
En 2016, le fisc britannique déclare la faillite personnelle de Karen Millen, incapable de régler une dette fiscale de 6 M€, soit l’équivalent de 8,9 M€ en 2024.
Dionne Warwick, deuxième artiste féminine la plus présente dans les hit-parades américains après Aretha Franklin, a connu un énorme succès en classant au cours de sa longue carrière 69 singles au Billboard Hot 100.
Malgré cet incroyable succès, la chanteuse lauréate de six Grammy Awards a dû déclarer sa faillite personnelle en 2013, invoquant 10,7 millions de dollars de dettes. Aujourd'hui, cette somme équivaut à 13 millions d'euros.
Dionne Warwick affirme que ses finances ont été mal gérées pendant des années, et que ses conseillers ont négligé de régler près de 7 millions de dollars d’impôts au gouvernement américain. L’interprète de That’s What Friends Are For a même poursuivi en justice le service des impôts américain sur cette question.
Lorsque l'acteur Burt Reynolds décède en 2018, sa fortune s’élève alors à 5 millions de dollars (4,5 millions d’euros). Toutefois, la star de Cours après moi shérif et Boogie Nights traverse de nombreuses difficultés financières au cours de sa vie et ses finances se détériorent après son divorce coûteux de Loni Anderson en 1993...
L'échec d'un projet de restaurant et sa tendance dépensière n’arrangent pas les choses (l’acteur aurait acheté pour 100 000 $ de perruques afin de masquer sa calvitie).
Burt Reynolds, qui domine le box-office dans les années 1970 et 1980, présente sa faillite personnelle en 1996, face à 10 millions de dollars de dettes, soit 18 millions d’euros aujourd'hui.
William Durant fonde Durant Motors en 1921, après avoir été évincé de General Motors, dont il était le cofondateur.
Il est malheureusement particulièrement touché par le krach de Wall Street en 1929 et la Grande Dépression qui suit, provoquant l’effondrement de son entreprise, qui fait faillite en 1933.
Durant, qui investit également en bourse de manière active dans les années 1920, voit ses pertes s'aggraver après le krach boursier. En 1936, sa faillite est déclarée, avec des dettes de 914 000 $, l’équivalent de 18,7 millions d’euros aujourd’hui : il ne possède plus que des vêtements d'une valeur de 250 $.
Sa femme Catherine et lui sont sauvés de la pauvreté grâce à une retraite versée par General Motors, et Durant décède, solvable, en 1947.
Héritier de l'empire des magasins d'alimentation A&P, Huntington Hartford II hérite de 90 millions de dollars en 1922, soit environ 1,5 milliard d’euros aujourd'hui.
Cependant, il dilapide sa fortune dans divers échecs commerciaux, d’une galerie d’art coûteuse à une agence de mannequins, en passant par un projet d’hôtel aux Bahamas qui lui fait perdre 30 millions de dollars.
Hartford déclare sa faillite personnelle en 1992, avec des dettes atteignant 9,9 millions de dollars (soit 20 millions d’euros aujourd’hui), pour des actifs inférieurs à un million de dollars.
Ruiné, il vit seul dans une location délabrée à Brooklyn, jusqu’à ce que sa fille Juliet le conduise aux Bahamas, où il décède en 2008.
Rompre un gros contrat hollywoodien peut mener à la ruine, c’est ce qu’a appris à ses dépens la star Kim Basinger en se retirant du film Boxing Helena. Le tribunal a en effet condamné l’actrice à verser 8,1 millions de dollars à Mainline Pictures, soit l’équivalent de 16,4 millions d’euros aujourd’hui.
Cet épisode l’a conduite à déclarer sa faillite personnelle en 1993, avec 11 millions de dollars de dettes (soit 21 millions d’euros aujourd’hui) et des actifs estimés à environ 3 millions de dollars (6 millions d’euros aujourd’hui). Le conflit juridique s’est finalement réglé pour 3,8 millions de dollars, soit environ 7,3 millions d’euros en 2024.
Comme si ces ennuis judiciaires ne suffisaient pas, Kim Basinger acquiert en 1988 la ville de Braselton, en Géorgie, pour 20 millions de dollars. Elle compte en faire un site touristique sur le thème du cinéma, mais devant l’échec du projet, elle est contrainte de brader la ville en 1994 pour la modique somme d’un million de dollars.
La star de cinéma semble avoir toutefois rebondi, car sa fortune actuelle serait estimée à environ 20 millions de dollars (18 M€).
Ancien joueur des Falcons d’Atlanta, Michael Vick figurait parmi les sportifs les mieux payés du monde au milieu des années 2000, avec des revenus estimés à 25 millions de dollars (23 M€) par an. Sa carrière et sa fortune se sont effondrées en 2007, après son implication dans un réseau illégal de combats de chiens qui a choqué l’Amérique.
Michael Vick plaide coupable pour sa participation à l’organisation des combats de chiens et purge 21 mois de prison. Licencié par les Falcons, il déclare sa faillite personnelle en 2008, avec des dettes de 17,6 millions de dollars (soit 23 M€ aujourd'hui) et des actifs de 16 millions de dollars (29 M€ aujourd’hui).
Après être revenu au football professionnel et avoir pris sa retraite de la NFL en 2017, il n’a jamais entièrement redoré sa réputation ni retrouvé ses revenus d'autrefois.
Superstar du début des années 1990, célèbre pour ses sarouels, MC Hammer, alias Stanley Kirk Burrell, gagne 33 millions de dollars par an au sommet de sa carrière. Le chanteur de U Can't Touch This engrange alors des sommes astronomiques, mais dépense aussi sans compter.
En plus de débourser 500 000 $ (450 000 €) par mois pour entretenir son équipe de 200 personnes, MC Hammer acquiert un immense domaine, y installant un portail plaqué or, un studio d'enregistrement, des piscines et un cinéma.
La star du R&B dépense sans compter et dilapide des millions dans des voitures de sport, des chevaux de course et plus encore. Lorsque sa carrière décline au milieu des années 1990, le puits d’argent est à sec, et MC Hammer finit par déposer le bilan en 1996, avec des dettes s'élevant à 13 millions de dollars (23,5 M€ aujourd'hui) pour des actifs d’un million de dollars (1,7 M€ aujourd'hui). Son dossier est finalement reclassé en faillite personnelle en 1998.
Toni Braxton, l’interprète d’Un-Break My Heart, s'est retrouvée en grande difficulté financière au milieu des années 1990 après n’avoir perçu que 2 000 $ de royalties de sa maison de disques sur les 40 millions de disques qu’elle a pourtant vendus.
Ses dépenses ne sont pas aussi extravagantes que la presse de l'époque le rapporte, mais sa situation n’en est pas moins critique et elle déclare sa faillite personnelle en 1998, avec des dettes s’élevant à 3,9 millions de dollars, soit environ 6,8 M€ aujourd'hui.
Toni Braxton doit vendre ses Grammy Awards et American Music Awards pour éponger ses dettes. Elle subit aussi une interview humiliante d’Oprah Winfrey, qui la critique sévèrement sur sa mauvaise gestion financière.
En 2010, Toni Braxton se déclare à nouveau en faillite, avec des dettes de 18,3 millions de dollars (23 M€ aujourd'hui) contre des actifs estimés à 1,6 million de dollars (2,1 M€ aujourd'hui), cette fois pour des problèmes de santé. Malheureusement, ses soucis financiers ne s’arrêtent pas là. En 2017, il est annoncé qu’elle doit plusieurs centaines de milliers de dollars d’arriérés d’impôts au niveau fédéral et national.
Connu pour sa vie tumultueuse, le boxeur Mike Tyson a accumulé environ 300 millions de dollars (273 M€) en 20 ans de carrière sur le ring, mais il a pratiquement tout dépensé. Parmi ses achats les plus extravagants figurent une baignoire en or massif à 2 millions de dollars (1,8 M€), 110 voitures de luxe, une chaîne en or et diamants valant plusieurs centaines de milliers de dollars, ainsi que trois tigres blancs du Bengale, chacun acheté 70 000 $ (63 000 €).
Les dépenses folles de Mike Tyson le rattrapent au début des années 2000, le contraignant à déposer le bilan en 2003, avec des dettes de 23 millions de dollars, soit l'équivalent de 35 millions d’euros aujourd'hui. Parmi ses principaux créanciers figurent les administrations fiscales américaine et britannique, ainsi que divers trésors publics et cabinets d’avocats.
Véritable icône de Las Vegas, Wayne Newton accumule des millions de dollars grâce à ses spectacles dans Sin City, la « Capitale du péché », et se retrouve classé par Forbes en 1983 comme l'artiste le mieux payé au monde. Ce qui ne l’empêche pas de crouler sous les dettes au début des années 1990.
Newton est alors copropriétaire de l'Aladdin Hotel de Las Vegas depuis dix ans et tente de poursuivre en justice la chaîne NBC pour diffamation, lui reprochant d’avoir insinué que l’hôtel était un investissement mafieux.
Ces poursuites contre NBC sont un échec et lui coûtent des millions de dollars en frais de justice, plongeant Wayne Newton dans une situation financière désespérée. Le chanteur fait également les frais de plusieurs mauvais investissements dans les années 1980.
En 1992, il se déclare en faillite personnelle avec des dettes de 20 millions de dollars (soit 40 M€ aujourd'hui). Heureusement, Wayne Newton réussit à se remettre à flot financièrement dès 1999.
Fife Symington, gouverneur républicain de l'Arizona de 1991 à 1997, déclare sa faillite personnelle en 1995, au début de son second mandat. Homme d'affaires et figure politique, il a accumulé 24 millions de dollars de dettes, soit l'équivalent de 45 millions d’euros aujourd'hui, suite à l’effondrement de ses investissements immobiliers. Il ne possède alors que 61 000 $ (115 000 € aujourd'hui) d'actifs.
L'année suivante, ses affaires immobilières font l’objet d’un examen minutieux, qui lui vaut d’être inculpé pour 21 chefs d'accusation, notamment extorsion, fausses déclarations financières et fraude bancaire.
Fife Symington est condamné en 1997, mais sa peine est annulée en 1999 et le président Bill Clinton le gracie en 2001.
La personnalité mondaine Patricia Kluge épouse John Kluge, autrefois l'homme le plus riche d'Amérique et de 34 ans son aîné, en 1981. Lors de leur divorce en 1990, l'ancien mannequin reçoit un généreux chèque de 1 million de dollars (900 000 €) par an, ainsi que le somptueux domaine d'Albemarle en Virginie, autrefois évalué à 100 millions de dollars (90 M€).
Nourrissant l’ambitieux projet de lancer une entreprise viticole, Patricia Kluge emprunte des sommes colossales et se retrouve en grande difficulté financière après la crise de 2008.
Malgré la vente du domaine d’Albemarle et de son vignoble, bradés à son « meilleur ennemi » Donald Trump, la femme d’affaires fauchée dépose le bilan en 2011, criblée de dettes avoisinant les 50 millions de dollars (63 millions d’euros aujourd'hui) et des actifs de seulement 10 millions de dollars (12,5 millions d’euros aujourd'hui).
Après avoir raccroché sa batte de baseball en 1998, l'ancien joueur des New York Mets et des Philadelphia Phillies, Lenny Dykstra, tente de diversifier ses activités entre un service de lavage de voitures, la gestion d'un portefeuille d'actions ou la revente de la maison de la star de la NHL Wayne Gretzky.
Mais le joueur de baseball échoue lamentablement à atteindre la dernière base...
Lenny Dykstra dépose le bilan en 2009, avec des dettes atteignant jusqu'à 50 millions de dollars (66 millions d’euros aujourd'hui) et des actifs d’à peine 50 000 dollars (65 000 euros aujourd'hui).
Son dossier est reclassé en faillite personnelle l'année suivante. En 2012, l'ancien joueur est condamné à trois ans de prison pour vol de voiture et fausse déclaration financière, purgeant six mois et demi avant d'être libéré en juillet 2013.
Autre artiste ayant rencontré des problèmes fiscaux, le chanteur de country Willie Nelson. Il dépose le bilan en 1990, avec des dettes atteignant 32 millions de dollars auprès de l’administration fiscale. En tenant compte de l'inflation, cela représenterait aujourd'hui près de 70 millions d’euros.
L’administration américaine saisit six propriétés du chanteur, ainsi que d'autres biens, notamment des enregistrements originaux, des disques de platine et des vêtements.
Willie Nelson paie finalement 16,9 millions de dollars (36 millions d’euros en 2024) aux impôts et sort l'album The IRS Tapes: Who'll Buy My Memories en 1992 pour contribuer à rembourser cette dette.
En 1993, il renégocie sa dette pour la modique somme de 9 millions de dollars, et le vétéran de la musique country possède aujourd’hui une fortune estimée à 25 millions de dollars (23 M€).
Né Wilhelm Fuchs, William Fox fonde en 1915 ce qui va devenir la 20th Century Fox, transformant sa société en l'un des plus grands studios de cinéma.
Sa fortune chute toutefois après l'achat d'une participation dans le studio concurrent Metro-Goldwyn-Mayer. Une telle audace provoque la colère de son directeur, Louis B. Mayer, qui fait jouer ses relations pour persuader le ministère de la Justice de poursuivre Fox pour violation des lois antitrust.
Cette affaire ébranle sa fortune, déjà affectée par le krach de Wall Street et un accident de voiture qui le met dans l’incapacité de travailler. Le magnat d'Hollywood perd le contrôle de la Fox Film Corporation en 1930 lors d’un rachat hostile, et dépose le bilan en 1936 avec des dettes s’élevant à 9,5 millions de dollars, soit environ 194 millions d’euros aujourd'hui.
Fox est emprisonné en 1942 pour avoir tenté de soudoyer un juge à l’occasion de la procédure, avant de tomber dans l'oubli.
Clint Murchison Jr. (à gauche sur la photo) hérite en 1969 à la mort de son père, un magnat du pétrole, de 200 millions de dollars, une somme qui vaudrait aujourd'hui 1,5 milliard d’euros.
Fondateur de l'équipe de football américain des Dallas Cowboys, Clint Murchison investit des millions dans une série de projets peu judicieux, notamment des investissements immobiliers douteux, des restaurants déficitaires et même une station de radio pirate.
Sans surprise, l’héritier prodigue dépose une demande de protection contre la faillite en 1985, avec des dettes atteignant 397 millions de dollars (1,1 Md€ aujourd'hui) et des actifs de 70,8 millions de dollars (186 M€ aujourd'hui).
Souffrant d'une maladie rare du système nerveux et cloué dans un fauteuil roulant, Clint Murchison est contraint de vendre plusieurs de ses biens, y compris sa maison d'enfance, avant de décéder deux ans plus tard en homme brisé.
Nelson Bunker Hunt, baron texan des matières premières et propriétaire de chevaux de course, détient le record de la plus importante faillite de l'histoire des États-Unis. Sa tentative de contrôler le marché mondial de l'argent dans les années 1970 fut un fiasco spectaculaire.
En 1979, Nelson Bunker Hunt (photographié avec la reine Élisabeth II en 1974) avait accumulé le précieux métal à hauteur de 4 milliards de dollars, ce qui équivaut aujourd'hui à 15,7 milliards d’euros. On estime que cette quantité représentait la moitié de l'approvisionnement mondial.
Autrefois considéré comme l'homme le plus riche de la planète, Nelson Bunker Hunt a subi de lourdes pertes lorsque le cours de l'argent s'est effondré en 1980, lors du tristement célèbre « Jeudi de l'argent ».
Il a déposé le bilan en 1986, affichant une dette de 500 millions de dollars (1,3 milliard d’euros aujourd'hui) et des actifs de 100 millions de dollars (260 millions d’euros aujourd'hui), allant même jusqu'à devoir vendre une théière à 20 dollars.
Sigurdur Einarsson est l'ancien président de la Kaupthing Bank, la banque liquidée dont Karen Millen affirme avoir été victime, et acteur de la plus grande affaire de faillite personnelle en Islande.
Surnommé le « Viking moderne », Sigurdur Einarsson est l'un des architectes de la grave crise financière qui a frappé l'Islande de 2008 à 2011.
Devenu le banquier le plus malfamé du pays, Sigurdur Einarsson est condamné à cinq ans de prison en 2013 (peine réduite à quatre ans par la suite) pour manipulation du marché.
Sa faillite est déclarée en 2015, ses dettes s’élevant à 2,1 milliards de dollars (1,9 Md€), soit environ 2,5 milliards d’euros aujourd'hui.
L’homme d'affaires controversé Alan Bond est le protagoniste du cas de faillite personnelle le plus célèbre d'Australie : avec des intérêts significatifs dans le sport, les médias et l'exploitation minière, il a déclaré son insolvabilité en 1992.
Il n'a pas réussi à honorer une garantie personnelle sur un prêt destiné à un projet d’exploitation minière totalisant 137,3 millions de dollars, soit environ 279 millions d’euros aujourd'hui.
Les dettes d’Alan Bond s'élevaient à 1,8 milliard de dollars, soit environ 3,6 milliards d’euros en 2024.
Le cadre d’origine britannique a ensuite été condamné à sept ans de prison pour avoir détourné d'importantes sommes d'argent de l’une de ses entreprises.
Autrefois l'homme le plus riche d'Irlande, Forbes avait estimé en 2008 la fortune personnelle de Seán Quinn à 6 milliards de dollars, soit 8 milliards d’euros actuels.
Ce symbole de l’ascension sociale avait transformé sa modeste entreprise de gravier en conglomérat colossal rassemblant construction, production industrielle, immobilier et assurance.
Le magnat avait investi massivement dans l'Anglo Irish Bank en recourant à des instruments financiers risqués et perdu des sommes vertigineuses lorsque le prix de ses actions s'est effondré après le krach de 2008. Avec une dette s’élevant à 3,2 milliards de dollars (4 Md€ actuellement), sa faillite a été déclarée en 2011 en Irlande du Nord, puis en 2012 en République d'Irlande.
Seán Quinn a purgé neuf semaines de prison pour démembrement d'actifs et non-coopération avec les autorités bancaires, aggravant ainsi sa chute.
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