Les Nations unies (ONU) ont enjoint aux pays riches de consacrer 0,7 % de leur revenu national brut (RNB) à l’aide étrangère.
Bien que les dépenses d’aide aient atteint un niveau record de 211 milliards de dollars (195 Md€) après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, seuls quelques pays ont atteint l’objectif fixé par l’ONU, malgré des contributions financières généreuses.
Cliquez ou faites défiler pour découvrir quels pays ont fourni le plus d’aide à d’autres nations, selon les chiffres les plus récents (2022) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Tous les montants exprimés en dollars sont en dollars américains, sauf indication contraire.
Adaptation française par Aurélie Blain
La Slovaquie a alloué en 2022 0,15 % de son RNB à l’aide internationale, soit un montant de 200 millions de dollars (185 M€). Cela représente une hausse de 45 millions de dollars (42 M€) par rapport à 2021, lorsque son aide s’élevait alors à 0,14 % de son RNB.
Parmi les bénéficiaires de l’aide slovaque, on retrouve l’Ukraine, qui a reçu 9 millions de dollars (8 M€), ainsi que la Géorgie, le Kenya et la Moldavie.
Au cours des dix dernières années, la Grèce a traversé plusieurs crises économiques, limitant ainsi les moyens qu’elle pouvait allouer à l’aide publique au développement (APD).
En 2022, elle a consacré 0,17 % de son RNB, soit environ 400 millions de dollars (371 M€), à l’aide internationale, marquant une baisse de 6,6 % par rapport à 2021. Sur ces 400 millions, environ 20 millions de dollars (18 M€) ont servi à fournir des vaccins contre le COVID-19, bien que ceux-ci provenaient des stocks nationaux de la Grèce, et non d’achats destinés à d’autres pays.
Oxfam critique l’inclusion des dons de vaccins dans les budgets d’aide, y voyant un moyen de contourner les règles pour gonfler artificiellement les chiffres de l’APD.
La Corée du Sud est le seul pays à être passé du statut de bénéficiaire de l’aide publique au développement à celui de donateur.
Entre 2021 et 2022, l’APD de la Corée du Sud est passée de 0,16 % à 0,17 %. Cependant, le montant total des dons a légèrement diminué, atteignant 2,8 milliards de dollars (2,6 Md€).
Malgré cela, la Corée du Sud a pris plusieurs engagements financiers, notamment en promettant il y a peu d’allouer 70 millions de dollars (64 M€) à Gavi, l’Alliance du vaccin, et 12 millions de dollars (11 M€) pour aider les réfugiés syriens. Le pays prévoit également de doubler son budget d’aide pour les pays insulaires du Pacifique, soit 40 millions de dollars (37 M€) d’ici 2027.
En 2022, l’Australie a versé 3 milliards de dollars (2,8 Md€) en aide internationale, soit 0,19 % de son RNB. Ce chiffre a considérablement diminué depuis 2012, quand il s’élevait à 0,36 %. Le gouvernement australien a indiqué qu’il prévoyait d’augmenter progressivement ses contributions, visant un taux de croissance de 2,5 % par an selon son budget 2023-2024.
Une grande partie de cette aide est destinée aux pays les plus pauvres de l’espace indopacifique. Au cours des quatre prochaines années, l’Australie prévoit d’augmenter de 900 millions AUD (547 M€) son aide aux nations du Pacifique.
Le Portugal a consacré 500 millions de dollars (464 M€) à l’aide internationale en 2022, soit 0,21 % de son RNB, marquant ainsi une hausse de 17,5 % par rapport à 2021. Il s’agit de la plus forte augmentation enregistrée par le pays depuis 2010.
Selon l’OCDE, cette hausse est due à une augmentation des appuis budgétaires aux pays africains, en particulier ceux de langue portugaise, ainsi qu’à l’aide humanitaire pour l’Ukraine.
En 2022, la Nouvelle-Zélande a consacré 0,22 % de son RNB à l’aide internationale, soit un total de 500 millions de dollars (463 M€). Ce montant est en forte diminution par rapport aux 685 millions de dollars (635 M€) versés en 2021, soit une baisse de 17,2 %.
Avec un taux de RNB de 0,28 % entre 2018 et 2021, le ratio de la Nouvelle-Zélande reste inférieur à la moyenne des pays riches (environ 0,33 %) et bien en dessous de l’objectif de 0,7 % fixé par l’ONU.
Sans surprise, la Nouvelle-Zélande consacre la plus grande part de son APD à ses pays voisins en Océanie.
Les États-Unis, l’une des plus grandes économies mondiales, ont évidemment donné plus d’argent que tout autre pays de cette liste, avec une aide internationale s’élevant à environ 60,5 milliards de dollars (56 Md€) en 2022.
Bien que ce chiffre, en hausse par rapport aux 47,8 milliards de dollars (44 Md€) de 2021, puisse sembler impressionnant, il ne représente que 0,23 % du RNB du pays. Sur cette aide totale, 16,3 % ont été consacrés à l’Ukraine, à savoir que seuls deux autres pays, la Lituanie et le Canada, ont consacré une part plus importante de leur budget en la matière à cette nation d’Europe de l’Est en 2022.
Les chiffres préliminaires pour 2023 suggèrent que les États-Unis ont réduit leur aide étrangère à environ 45 milliards de dollars (42 Md€), mais ce point reste à confirmer.
La Hongrie a distribué 400 millions de dollars (371 M€) d’aide étrangère en 2022, soit 0,26 % de son revenu national brut (RNB).
Depuis 2015, le pays a plus que doublé le montant de son aide publique au développement, dépassant déjà son propre objectif de 0,25 % d’ici 2025.
Le pays souhaite atteindre les 0,7 % fixés par l’ONU d’ici 2030, bien que ses chiffres aient légèrement diminué en 2022. En 2021, la Hongrie avait alloué 0,28 % de son RNB à l’aide étrangère, soit 435 millions de dollars (403 M€).
En 2022, la Slovénie a fourni 200 millions de dollars (185 M€) en aide étrangère, soit 0,29 % de son RNB. Ce montant marque une forte hausse par rapport aux 116 millions de dollars (107 M€) versés en 2021, soit 0,19 % de son RNB.
La majorité de l’APD slovène est concentrée sur les Balkans occidentaux et l’Europe de l’Est, bien que seulement 3,3 % de ses dons aient été consacrés à l’Ukraine l’année dernière.
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L’Espagne a versé 4,3 milliards de dollars (4 Md€) d’aide étrangère en 2022, soit 0,3 % de son RNB. Cela représente une augmentation considérable par rapport à 2021, année où elle avait donné un peu plus de 3,6 milliards de dollars (3,3 Md€), équivalant alors à 0,26 % de son RNB.
La majeure partie de l’augmentation de l’aide espagnole en 2022 est attribuée à la hausse des coûts liés aux réfugiés accueillis en Espagne, couvrant les dépenses engagées par le pays pour les recevoir. Oxfam a également critiqué l’inclusion de ces coûts dans le calcul de l’APD, au prétexte qu’il ne s’agit pas d’une aide au développement puisque l’argent est utilisé sur le territoire national.
L’Italie a augmenté ses contributions à l’aide étrangère de 34,5 % entre 2020 et 2021, puis de 15,8 % entre 2021 et 2022.
Le pays a versé un peu plus de 6,6 milliards de dollars (6,1 Md€) en 2022, soit 0,33 % de son RNB.
Toutefois, un rapport de l’OCDE souligne que cette hausse symbolique est principalement due aux coûts internes des réfugiés. Si l’on exclut ces dépenses, l’APD italienne aurait en réalité baissé entre 2021 et 2022.
La contribution modeste de 100 millions de dollars (93 M€) de l’Islande représente toutefois 0,34 % de son RNB, car le pays ne compte qu’environ 376 000 habitants. Cette augmentation s’explique en partie par un soutien à l’Ukraine et par l’augmentation des coûts liés à l’accueil des réfugiés.
Selon le site officiel du gouvernement islandais, les trois pays prioritaires pour l’Islande sont le Malawi, la Sierra Leone et l’Ouganda, où elle œuvre à « réduire la pauvreté et la faim et à promouvoir l’amélioration des moyens de subsistance ».
L’Islande prévoit de faire passer son APD à 0,35 % du RNB en 2024, puis à 0,46 % en 2028.
La Lituanie a versé 200 millions de dollars (185 M€) en aide en 2022, ce qui équivaut à 0,36 % de son RNB. En 2021, elle avait donné seulement 86 millions de dollars (80 M€), soit 0,14 % de son RNB, ce qui représente une augmentation spectaculaire de 121,5 %.
Selon l’OCDE, cette croissance est principalement due à une augmentation de l’aide à l’Ukraine, qui a représenté plus de 25 % de l’APD du pays, ainsi qu’à la hausse du coût liés à l’accueil des réfugiés, qui a atteint 7,5 millions d’euros.
Le Canada a augmenté son aide étrangère de 8 % en 2021, puis de 19,2 % en 2022. Ce pays d’Amérique du Nord a consacré 0,37 % de son RNB à l’aide internationale, soit 7,8 milliards de dollars (7,2 Md€).
L’OCDE indique que cette augmentation est principalement due à un soutien « exceptionnel » à l’Ukraine, qui a reçu plus de 2,4 milliards de dollars (2,2 Md€) du Canada en 2022.
Parmi les autres dépenses, on notera des dons aux pays en développement touchés par les répercussions de la pandémie de COVID-19, ainsi que l’augmentation des coûts liés à l’accueil des réfugiés et des contributions accrues aux organisations internationales.
La République tchèque a fortement augmenté ses dons entre 2021 et 2022, faisant passer son APD de 0,13 % à 0,38 % du RNB. En termes financiers, cela représente une hausse de 167 %, soit environ 1 milliard de dollars (930 M€) d’aide.
Cette augmentation spectaculaire est principalement attribuable au soutien de la République tchèque à l’Ukraine, qui a reçu une part importante de l’aide étrangère du pays l’année dernière.
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Entre 2021 et 2022, le Japon a augmenté ses contributions à l’aide internationale de 19 %, atteignant 0,39 % de son RNB, soit environ 17,5 milliards de dollars (16,2 Md€). Cette hausse est en grande partie due à une augmentation des prêts bilatéraux, notamment en faveur de l’Ukraine.
Outre l’Ukraine, les principaux bénéficiaires de l’APD japonaise se trouvent en Afrique et en Asie (hors Moyen-Orient).
L’Autriche a consacré 0,39 % de son revenu national brut (RNB), soit 1,8 milliard de dollars (1,6 Md€), à l’aide internationale en 2022. Cela représente une augmentation de 36,2 % par rapport à 2021, où elle avait fourni près de 1,5 milliard de dollars d’aide. Cependant, ce chiffre reste bien en dessous de l’objectif de 0,7 % fixé par l’ONU.
De plus, l’OCDE indique que cette hausse est principalement liée à l’augmentation des coûts des réfugiés pris en charge sur le sol autrichien, ce qu’Oxfam ne considère pas comme de l’aide publique au développement.
En 2022, la Belgique a alloué 2,7 milliards de dollars (2,5 Md€) à l’aide internationale, soit 0,45 % de son RNB. L’année précédente, elle y avait consacré 0,43 % (2,5 Md€) de son RNB. L’APD belge a ainsi augmenté de 7 % en termes monétaires entre 2021 et 2022.
C’est la deuxième année consécutive que la contribution belge à l’APD augmente. Cependant, l’OCDE note que la Belgique « n’est pas en phase avec ses engagements nationaux, internationaux et européens visant à atteindre un ratio de 0,7 % du RNB d’ici 2030 ».
Par ailleurs, alors que de nombreux pays riches sont critiqués pour avoir inclus les coûts d’accueil des réfugiés dans leurs contributions à l’APD en 2022, la Belgique, ainsi que la Slovaquie et le Luxembourg, fait partie des rares pays excluant partiellement ces coûts de leurs rapports.
Le gouvernement britannique a annoncé qu’il réduirait ses engagements d’APD à 0,5 % du RNB à partir de 2021, en raison de l’impact économique de la pandémie. C’était la première fois depuis 2013 que le Royaume-Uni ne respectait pas l’objectif de 0,7 % fixé par l’ONU.
Selon les prévisions de l’Office for Budget Responsibility (OBR), le Royaume-Uni pourrait revenir à un taux de 0,7 % entre 2027 et 2029. En attendant, il maintiendra son « objectif temporaire » de 0,5 %.
En 2022, le Royaume-Uni a consacré 0,51 % de son RNB, soit 15,8 milliards de dollars (14,6 Md€), à l’aide internationale. Ses deux principaux bénéficiaires étaient l’Afghanistan et l’Ukraine, avec respectivement 352 et 342 millions de livres sterling (326 M€ et 317 M€).
L’aide internationale de la Pologne a augmenté de manière spectaculaire, avec une hausse de 255,6 % entre 2021 et 2022, la plus forte parmi les pays de cette liste. La part du RNB consacrée à l’APD est passée de 0,15 % à un impressionnant 0,53 %, avec des dons en valeur passant de 984 millions de dollars (912 M€) à environ 3,5 milliards de dollars (3,2 Md€).
La stratégie d’APD de la Pologne se concentre sur ses voisins en Europe de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique, avec 6,7 % du total des dons consacrés à l’Ukraine en 2022. L’OCDE précise toutefois que cette augmentation massive est principalement due à la hausse des coûts d’accueil des réfugiés dans le pays, étant donné que la Pologne partage une frontière avec l’Ukraine, ainsi qu’aux engagements pris auprès des organisations internationales.
La France a versé 16 milliards de dollars (14,8 Md€) d’aide internationale en 2022, soit 0,56 % de son RNB, ce qui marque une hausse par rapport au 0,51 % enregistrés en 2021.
Le gouvernement français s’était fixé comme objectif d’atteindre 0,55 % de son RNB en 2022 et l’a légèrement dépassé avec un chiffre de 0,56 %. Il vise à atteindre l’objectif onusien d’ici 2030.
Selon l’OCDE, la France a renforcé son aide aux pays d’Afrique subsaharienne dans le cadre de ses engagements, de plus en plus nombreux.
À l’instar de la France, la Suisse a consacré 0,56 % de son RNB à l’aide internationale en 2022, soit environ 4,5 milliards de dollars (4,2 Md€), ce qui marque une augmentation de 16,1 % par rapport à 2021.
Selon Oxfam, la Suisse fait aussi partie des pays dont les chiffres d’APD sont artificiellement gonflés par les coûts liés aux réfugiés sur son territoire. En 2022, environ 25 % de l’APD suisse a été consacrée à des dépenses domestiques pour les demandeurs d’asile.
En 2022, la Finlande a versé 1,6 milliard de dollars (1,5 Md€), soit 0,57 % de son RNB, à l’aide internationale. Cela représente une augmentation de 18,7 % par rapport à 2021, lorsque le pays avait engagé 1,4 milliard de dollars (1,3 Md€).
Les programmes d’aide finlandais se concentrent généralement sur les droits des femmes et des filles, l’éducation et la lutte contre le changement climatique.
L’année dernière, la Finlande a annoncé qu’elle ne fournirait plus d’aide au développement aux pays soutenant la Russie dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine. Bien qu’aucun pays n’ait été explicitement nommé, il est précisé que les gouvernements concernés sont principalement situés en Afrique.
En 2022, l’Irlande a versé 2,4 milliards de dollars (2,2 Md€) d’aide internationale, soit 0,63 % de son RNB. Cela représente une augmentation de 125 % par rapport à 2021, année où le pays avait consacré 0,30 % de son RNB, soit 1,15 milliard de dollars (1 Md€). Ce montant inclut plus de 120 millions d’euros destinés au financement climatique des pays en développement.
Cependant, comme de nombreux autres pays de cette liste, l’OCDE attribue cette augmentation à la hausse des coûts liés à l’accueil des réfugiés en Irlande. En 2022, ces coûts représentaient plus de 50 % de l’APD irlandaise.
La part de l’aide étrangère par rapport au RNB des Pays-Bas a diminué au cours de la dernière décennie, après un pic de 0,82 % en 2009. Toutefois, en 2022, la tendance à la baisse s’est inversée, le chiffre passant de 0,52 % à 0,67 %, avec un total de dons atteignant 6,5 milliards de dollars (6 Md€).
Bien que ce chiffre reste en deçà de l’objectif de 0,7 %, cette récente augmentation s’explique par la hausse des contributions à l’Ukraine, qui a reçu 177 millions de dollars (164 M€) de la part des Pays-Bas l’année dernière.
Le Parti pour la liberté, ayant pris la tête du Parlement néerlandais, avait notamment fait campagne sur la suppression de l’aide étrangère ; l’avenir du financement de l’aide publique au développement est de ce fait incertain.
En 2022, le Danemark a alloué 0,67 % de son RNB au développement international, soit une baisse par rapport au taux de 0,71 % de 2021. Le pays se trouve ainsi en dessous de l’objectif des Nations unies, pour la première fois depuis au moins quarante ans.
La majeure partie de l’aide danoise est dirigée vers des pays d’Afrique frappés par la pauvreté, bien que le Danemark ait également versé 146 millions de dollars (135 M€) à l’Ukraine l’an dernier.
L’Allemagne a contribué à hauteur de 35,6 milliards de dollars (33 Md€) à l’aide étrangère en 2022, soit une augmentation de 2,4 milliards de dollars (2,2 Md€) par rapport à 2021.
Il s’agit de la deuxième plus grande contribution parmi les pays donateurs de cette liste et, avec 0,85 % de son RNB, l’Allemagne dépasse largement l’objectif des 0,7 % fixé par l’ONU.
L’Allemagne a atteint cet objectif pour la première fois en 2016 et a continué de le respecter, voire de le dépasser, au cours des dernières années.
Les contributions de la Norvège à l’APD sont passées de 0,93 % à 0,86 % de son RNB entre 2021 et 2022. Cependant, en valeur absolue, ses dons ont augmenté de 2,4 %, atteignant 5,2 milliards de dollars (4,8 Md€) l’année dernière.
La Norvège fait partie des rares pays riches à dépasser l’objectif des 0,7 % et s’est fixé comme ambition d’atteindre 1 %. Selon les données de l’OCDE, sa politique d’aide étrangère est généralement axée sur la sécurité alimentaire, le climat, la santé, les inégalités et les droits sexuels et reproductifs.
En 2022, la Suède a consacré 0,9 % de son RNB à l’aide internationale, soit 5,5 milliards de dollars (5,1 Md€).
Bien que ce chiffre soit en légère baisse par rapport au 0,91 % de l’année précédente, qui marquait déjà une diminution de près de 16 % par rapport à 2020, le montant de l’APD suédoise a en réalité augmenté entre 2021 et 2022. L’OCDE attribue cela à l’augmentation de l’aide à l’Ukraine et aux coûts liés aux réfugiés.
Le Luxembourg, bien que petit par sa population, qui s’élève à environ 659 000 habitants, est le pays le plus généreux du monde en matière d’aide internationale, consacrant 1 % de son RNB à l’aide étrangère en 2022, soit l’équivalent de 500 millions de dollars (463 M€).
Le Luxembourg dépasse l’objectif de 0,7 % fixé par l’ONU depuis l’an 2000 et concentre son aide sur six pays partenaires, dont cinq situés en Afrique subsaharienne.
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